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Gironde  Preignac se dote d’une station de traitements des effluents

Publié le vendredi 08 novembre 2013 - 18h25

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Une station va être construite sur la commune girondine de Preignac pour traiter les effluents de chai de dix-neuf viticulteurs cultivant 450 ha. Le maire aurait aimé voir un plus grand nombre d’exploitants adhérer à son projet.

Preignac se dote d’une station de traitements des effluents vinicoles. © P. ROY

Preignac se dote d’une station de traitements des effluents vinicoles. © P. ROY

Cette fois, le projet est vraiment sur les rails. Ce 12 novembre, Jean-Pierre Manceau, le maire de Preignac, en Gironde, dix-neuf viticulteurs et la société Sogea vont se retrouver pour signer le coup d’envoi de la construction d’une station de traitement des effluents vinicoles. Un investissement de 440 000 euros subventionné à 75 % par le conseil régional d’Aquitaine, le département de la Gironde et l’Agence de l’eau. Cette dernière a d’ailleurs consenti à un prêt sur dix ans à taux zéro de 109 000 euros.

Dimensionnée pour traiter 450 ha, la station sera opérationnelle en juin prochain. Les viticulteurs stockeront leurs effluents de cave le temps qu’ils soient ramassés par une entreprise choisie après appel d’offres. Le ramassage sera programmé en fonction de leur volume d’effluents.

Le hic : seuls dix-neuf viticulteurs sur les 171 du Sauternais ont adhéré à cet outil mutualisé. Les raisons ? « L’appellation est très mal en point. Beaucoup de propriétés sont dans la difficulté », lâche Jean-Pierre Manceau, maire de Preignac. Il a donc peu de chances d’attirer de nouveaux viticulteurs dans ce projet.

À LA LOUPE

Pendant de longs mois, il s’est heurté au refus des propriétés. « Les grosses exploitations ont leur propre station. Les autres versent leurs effluents dans la nature ou dans la Garonne », affirme-t-il.

Jean-Pierre Manceau a embauché un agent titulaire d’un master en écologie environnementale pour suivre à la loupe le bon déroulement du chantier.

Pour utiliser la station, chaque viticulteur devra s’acquitter de 311 euros par hectare, payable en trois ans, pour l’investissement et de 91 euros par hectare et par an pour les charges de fonctionnement et de ramassage.

La société Sogea va démarrer les travaux d’ici la fin de l’année.

Colette Goinère

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