En quoi y avait-il intérêt à proposer des formations complémentaires aux jardiniers ?
« Ces dernières années, nous avons dû faire face à un renouvellement important de notre personnel de terrain, avec un recrutement de vingt à trente jardiniers par an. S'ils sont généralement sensibilisés aux problématiques environnementales, la plupart des jardiniers ont besoin d'acquérir des connaissances plus approfondies sur des domaines comme la botanique, les techniques alternatives d'entretien, l'écologie. »
De quelle façon êtes-vous impliqué dans ces deux nouvelles formations ?
« Tout d'abord, nous avons été sollicités pour participer au comité de pilotage. Nous avons fait part de notre ressenti, à savoir l'existence d'un décalage entre les connaissances des jardiniers et les nouvelles pratiques qu'ils avaient à appréhender sur le terrain, dans le contexte actuel de la gestion durable des territoires. D'autre part, nous intervenons ponctuellement dans la formation en tant que professionnels et nous accueillons des stagiaires, principalement pour la formation d'écojardinier. »
En quoi les formations de la Maison familiale rurale et les nouveaux formés vous intéressent-ils ?
« Nous sommes intéressés à deux niveaux, pour des recrutements en direct et en tant que prestataire, pour travailler avec des entreprises mieux formées par rapport à nos attentes. Côté recrutement, nous aurons certainement plus de facilités à intégrer des écojardiniers que des écoconcepteurs car ces derniers devront passer le concours de technicien ou d'ingénieur territorial. »
<p>(*) Lire en page 17.</p>