Une technologie verte utilisant des molécules symbiotiques, les « facteurs Myc », va pouvoir être testée à grande échelle en conditions agronomiques. L'objectif est de pouvoir utiliser ces molécules naturelles et biodégradables pour améliorer les rendements de nombreuses cultures, sans fertilisation supplémentaire. Des chercheurs de l'Inra, du CNRS et de l'Université Paul-Sabatier de Toulouse ont mis au point le procédé de synthèse de ces « facteurs Myc ». Ces composés, fabriqués par des champignons mycorhiziens du sol de l'ordre des Glomales, favorisent la croissance du système racinaire des plantes et la formation de mycorhizes à arbuscules. Ces associations symbiotiques du champignon avec les racines du végétal améliorent la nutrition hydrique et minérale de la plante. Une technologie verte utilisant le traitement des graines par d'autres signaux symbiotiques, les « facteurs Nod », synthétisés par les Rhizobium – des bactéries fixatrices d'azote qui vivent en symbiose avec les légumineuses – est déjà utilisée pour améliorer le rendement de légumineuses.