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Syndicalisme Un appel aux producteurs

Pascal Fayolle - Le Lien Horticole - n°743 - mars 2011 - page 7

L'Union nationale des intérêts professionnels horticoles invite les producteurs à mieux assurer la représentativité de la profession auprès des pouvoirs publics.
La lutte contre les ravageurs des palmiers dans le sud de la France, le papillon Paysandisia archon et le charançon Rhynchophorus ferrugineus, est l'un des chevaux de bataille de l'Uniphor.      Les dernières décisions ministérielles vont dans le bon sens, mais les professionnels voudraient pouvoir pratiquer des injections dans les stipes...

La lutte contre les ravageurs des palmiers dans le sud de la France, le papillon Paysandisia archon et le charançon Rhynchophorus ferrugineus, est l'un des chevaux de bataille de l'Uniphor. Les dernières décisions ministérielles vont dans le bon sens, mais les professionnels voudraient pouvoir pratiquer des injections dans les stipes...

L'Uniphor, plutôt perçue comme étant « anti-système », qui en appelle à la présence des professionnels auprès des instances nationales, est-ce un paradoxe ? Pas du tout, assurent ses responsables qui ont fait un point rapide de leurs actions dans le cadre du Salon du végétal d'Angers. Car si l'Uniphor est contre l'organisation de l'interprofession dans son schéma actuel, elle n'en réclame pas moins une structuration de la profession qui soit plus profitable « à tous les acteurs de la filière », estime son président, Max Bauer.

Seuls une dizaine d'adhérents ont répondu à l'invitation d'Angers et ont pu écouter le bilan de 2010. L'un des grands thèmes porte sur la lutte contre les ravageurs des palmiers dans le sud de la France, le papillon Paysandisia archon et le charançon Rhynchophorus ferrugineus. Pas de doute, la décision prise par le gouvernement en 2010 d'autoriser les différentes méthodes de lutte défendues par l'Uniphor est une victoire. Seule ombre au tableau, l'État refuse toujours les injections de produits phytosanitaires dans les stipes, ce qui reste pourtant, selon l'Uniphor, une méthode efficace, fiable et présentant peu d'impact pour l'environnement.

Écophyto : mieux vaut aller vite...

Parmi les autres dossiers abordés, le plan Écophyto 2018. Pour Max Bauer, « il n'y a pas assez de professionnels autour de la table ». Être plus présents auprès des pouvoirs publics permettrait aux producteurs d'avoir à faire face à moins de décisions contraignantes. Quand à la formation certiphyto, l'Uniphor rappelle que, jusqu'en juillet, les gens formés disposeront d'un certificat valable 10 ans alors que cette durée sera réduite à 5 ans à l'automne prochain. De même, concernant les équipements de protection individuels, l'Union conseille de ne pas les prendre à la légère, d'actualiser leurs connaissances, de remplacer tout ce qui a passé la date limite d'utilisation... Le reste de la réunion a été consacré au sujet phare : les taxes parafiscales. Val'Hor et Provea sont dans le collimateur du syndicat, mais de ce point de vue, la partition est déjà connue...

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