Murs végétaux. La Seine-Saint-Denis teste une centaine de plantes murales locales

À Bagnolet, des modules de végétalisation verticale sont installés dans un parc pour tester une palette végétale diversifiée...

Dans le cadre de ses actions en faveur de la biodiversité urbaine, le conseil général de Seine-Saint-Denis a mis en place une expérimentation de végétalisation verticale sur le parc départemental Jean-Moulin-Les Guilands situé à Bagnolet. Ce projet est réalisé en partenariat avec les Jardins de Gally.

L'étude a démarré fin juillet 2010 et doit se poursuivre pendant deux ans. L'objectif est de tester différentes espèces végétales autochtones (une centaine), afin de diversifier la palette couramment employée pour ce type d'aménagement. Les plantes ont été installées sur les quatre faces de deux structures verticales de 3,20 m de hauteur, soit 20 m² de surface végétalisée par totem. Les végétaux ont été précultivés sous ombrières dans des modules durant six mois, avant d'être mis en place sur le terrain. Le comportement des végétaux est observé une fois par trimestre (en novembre, mars, juin et septembre).

Deux types de fertilisation à l'essai

Les critères d'observation sont la présence ou l'absence de l'espèce, l'état sanitaire et l'aspect esthétique global. Les plantes spontanées sont maintenues, à l'exception des espèces arbustives, et font également l'objet d'un suivi.

Le système bénéficie d'une fertirrigation, dont la surveillance est assurée par une visite technique deux fois par mois. Les apports d'eau (entre les mois de mars et de novembre) sont suivis d'un point de vue fréquence et quantité, ainsi que les apports d'engrais. Ils sont limités au strict nécessaire, pour éviter de perdre l'essai. Deux types d'engrais sont testés, engrais minéral sur l'un des totems, engrais organique utilisable en agriculture biologique sur l'autre.