Santé. Un comité de suivi du risque ambroisie

Il a été créé le 13 avril dernier à l'initiative de trois députés de l'Isère et du Gard.

Objectifs du comité : coordonner les actions et mettre en place une réglementation nationale vis-à-vis d'Ambrosia artemisiifolia. Cette plante invasive provoque de violentes allergies en été, entraînant l'apparition de l'asthme ou l'aggravant ; quelques grains de son pollen par mètre cube d'air suffisent. Selon l'Association française d'étude des ambroisies (Adefa), fondée par l'allergologue Chantal Déchamp, plus de 20 % de la population des zones polluées serait malade de l'ambroisie.

Engagement rhônalpin

En Rhône-Alpes, région la plus touchée, le combat s'organise depuis une quinzaine d'années. Mais la plante progresse aussi dans le reste de la France (Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Centre, Bourgogne...), grâce à ses atouts : grande tolérance aux stress écologiques, viabilité des graines dans le sol plus de dix ans... Une mobilisation à l'échelle du territoire est indispensable pour contenir son extension, d'autant qu'il n'existe pas encore de réglementation nationale ou européenne sur le sujet. Cette plante annuelle germe dès le mois d'avril. Les inflorescences viennent à maturité en août et la pollinisation dure jusqu'en octobre. Il faut l'arracher ou la faucher avant la floraison.

<p>Informations : www.ambroisie.info, www.rhone.fr/ambroisie, www.ambrosia.ch/fr</p>