Les 10, 11 et 12 octobre prochain, les Assises européennes du paysage de Strasbourg en seront à leur 5e édition. Trois jours de réflexion pour affirmer quelques certitudes : les préoccupations environnementales sont au cœur d'une prise de conscience collective aussi bien en France (construction de quartiers durables, préservation de la biodiversité, réflexion autour de la nature en ville), qu'en Europe (mise en place dès 2000 de la Convention européenne du paysage avec pour fil rouge l'amélioration de la qualité du cadre de vie). Le paysage et le végétal constituent un élément primordial de notre avenir, de nos vies, de nos cités... Mais le principal questionnement sera : en quoi toutes ces démarches permettent-elles de créer des richesses nouvelles ? Après un rendez-vous consacré à la mise en forme du développement durable, il y a deux ans, l'objectif sera de montrer que la croissance verte est une fin au-delà de la seule valeur esthétique du paysage ou de ses bienfaits sur la santé.
Trois jours pour exposer, valoriser et réfléchir
Initiées par la Fédération française du paysage, ces Assises sont aujourd'hui organisées par l'interprofession Val'hor, dans le cadre de la démarche Cité Verte, avec en filigrane la volonté de faire du végétal un enjeu d'intérêt général.
Au programme, le lundi 10, une table ronde sur le thème « Comment le paysage crée-t-il de la richesse ? » Un grand témoin, dont le nom n'est pas communiqué, exposera le sujet « Économie et bien-être : de nouveaux indicateurs ? » Si le second de ces indicateurs est devenu un nouvel enjeu, c'est parce que nombre de citoyens pensent que le premier est survalorisé depuis trop d'années. Des ateliers compléteront la première journée autour de quatre dimensions : économique, culturelle, naturelle et sociale. Ils mettront en avant des réalisations exemplaires en France et en Europe.
Le mardi 11 sera consacré à des ateliers mobiles sur site (Strasbourg à vélo, éco-quartier de Fribourg...).
Enfin, le mercredi 12 permettra, entre autres, de percevoir le regard des étudiants des grandes écoles de paysage européennes ou d'assister à un manifeste pour une « nouvelle révolution verte » présentée par Érik Orsenna, président du Cercle Cité Verte.
<p>www.lesassises.eu</p>