À ce jour, quatre entreprises françaises sont certifiées « Plante Bleue ». La FNPHP a participé activement à l'élaboration de ce dispositif, notamment à travers le comité de pilotage et le comité technique du projet porté par l'interprofession Val'Hor. À l'occasion du congrès de Paris, des entreprises engagées témoigneront de leur expérience et des premiers effets auprès des clients et dans l'entreprise.
Effets externes et internes
La certification « Plante Bleue » est le moyen de valoriser la production en identifiant l'entreprise comme engagée dans une démarche visant à diminuer l'impact de son activité sur l'environnement. Le but est de faire savoir et d'expliquer aux clients l'effort réalisé en matière d'introduction des bonnes pratiques. Il s'agit de différencier l'entreprise sur le marché par des critères de qualité et de respect de l'environnement. C'est un argument supplémentaire permettant de se démarquer, de mettre en confiance et de prouver un engagement écoresponsable. Mais la certification « Plante Bleue » n'est pas qu'une condition d'accès au marché ou à l'obtention d'aides publiques. En interne, elle est également un outil de progrès qui permet d'aller de l'avant et d'améliorer de façon continue les pratiques.
Une démarche en trois étapes
La certification horticole a été conçue pour s'inscrire dans le cadre national de la certification environnementale des exploitations agricoles issue du Grenelle de l'environnement. Elle est donc construite sur le même modèle en trois étapes avec un diagnostic environnemental des pratiques de production, la certification de l'entreprise, puis la certification « Haute Valeur Environnementale » en cours d'élaboration. L'intervention lors du congrès de la FNPHP permettra de repréciser le déroulement concret de la démarche pour la première étape de diagnostic en ligne à partir du site internet de l'interprofession (www.valhor. com). Une fois ce diagnostic réalisé, la deuxième étape se fait auprès d'un organisme indépendant (Ocacia) qui vérifie les points de contrôle définis par la certification. Cet audit révèle les points satisfaisants et les éventuels écarts. Le producteur s'engage sur les points à améliorer. Au final, le dossier est étudié par la Commission de certification habilitée à attribuer la certification pour trois ans. Une fois attribuée, l'entreprise peut afficher le logo « Plante Bleue » sur ses documents et ses productions. Le coût global de la certification est de 1 405 euros (certification de niveau 2 attribuée pour 3 ans). Un plan national de formation, avec prise en charge du Fafsea et de Vivea, a été négocié collectivement pour les chefs d'entreprises et les salariés.
Cette démarche est conçue pour être mise en œuvre par tous les types d'entreprises, de toutes tailles et pour tous les segments de marché. Dans le cadre de l'interprofession qui porte le projet, les métiers d'aval (fleuristes, jardineries, grossistes, distributeurs, entrepreneurs du paysage) se sont engagés à la porter jusqu'au consommateur final.
<p>Congrès FNPHP à Paris, jeudi 23 et vendredi 24 juin. Programme détaillé et inscription sur le site www.fnphp.com</p>