Fin mars, l'IPL annonçait : « Santé végétale : IPL Santé environnement durable complète son offre globale au service des acteurs des filières agricoles et agroalimentaires par l'intégration du laboratoire de Loos-en-Gohelle (59). » Ce laboratoire dépendait avant du ministère de l'Agriculture (Protection des végétaux). Mais celui-ci délègue certaines missions en les labellisant et en préservant les savoir-faire et équipements existants.
Les activités du laboratoire sont :
• les « analyses officielles dans le cadre de la surveillance du territoire et des échanges internationaux » couvertes par les agréments du MAAP, surtout détection des bactéries de quarantaine de la pomme de terre, de nématodes, du feu bactérien et de virus, celui de la rhizomanie notamment ;
• les « actions de biovigilance » : maladies des céréales, mildiou de la pomme de terre (souches, résistances aux fongicides, contournement de résistances variétales) et insectes (souches et résistances de méligèthes et pucerons) ;
• les diagnostics (nématodes, maladies racinaires du pois, jaunisse nanisante des céréales) ;
• la « mesure de l'efficacité des méthodes de lutte chimiques et alternatives » avec étude des modes d'action des produits phytos ;
• les analyses réglementaires (passeport phytosanitaire, etc.)
L'IPL annonce : « Très impliqué sur la pomme de terre, le laboratoire élargira ses compétences à toutes les cultures (betterave, céréales, légumes...) ainsi qu'aux végétaux des zones non agricoles (espaces verts, gazons de stades, golfs) » en « associant l'expertise d'IPL en biologie moléculaire et en transfert des pathogènes dans les matrices environnementales (eau, sol, boues) au savoir-faire historique du laboratoire de Loos ».
En savoir plus :
http://www.ipl-groupe.fr