D'abord l'Ostrinil, bio-insecticide à base de Beauveria bassiana. Ensuite, deux produits qui n'ont pas besoin d'AMM car ils sont à base d'un macro-organisme vivant, le nématode Steinernema carpocapsae : le Palmanem cité le mois dernier(1) et le Carpocapsae system (voir p. 27). Toujours contre le papillon il y a la glu Biopalm, méthode physique donc sans besoin d'AMM et elle aussi citée le mois dernier.
Pour sa part le Rhynconex, piège spécifique du charançon, l'attire par l'odeur (phéromone d'agrégation et kairomone auxquelles on joint des dattes comme attractif alimentaire), l'aspect (couleur attractive, leurre) voire le toucher (mailles permettant aux charançons de s'accrocher) et le « confort » (il offre un abri douillet à ces insectes frileux... et les emprisonne). Sans AMM de moyen de lutte, il peut être vendu pour la surveillance.
Enfin n'oublions pas l'intérêt de la taille sanitaire, évoquée dans Phytoma en 2008(2) comme moyen curatif contre le charançon.
De toute façon, la défense des palmiers contre ces ravageurs devra probablement associer plusieurs méthodes. Protection intégrée !
<p>(1) <i>« Languedoc-Roussillon et PACA, que faire pour les palmiers ? » Phytoma</i> n° 634, mai 2010, p. 6.</p> <p>(2) M. Ferry et S. Gomez - <i>« Une nouvelle stratégie contre le charançon rouge des palmiers, l'assainissement par enlèvement des palmes infestées ». Phytoma</i> n° 620, novembre 2008, p. 24.</p>