ImprimerNos lecteurs savent que SDN signifie « stimulateurs des défenses naturelles » des plantes. Ces substances dans la ligne d'Ecophyto (car pas pesticides) représentent une voie d'avenir pour la santé végétale. Mais au présent, les SDN utilisables au champ sont encore rares et il y a des débats sur leur efficacité et la façon de les utiliser. D'où l'intérêt de Defi-Stim.
Ce « projet collaboratif » de recherche destiné à mieux évaluer cette efficacité et à mettre au point « des marqueurs et des outils d'aide à la décision pour optimiser leur emploi par les professionnels » est soutenu durant trois ans par le FUI, Fonds unique interministériel.
Il est co-labellisé par quatre pôles de compétitivité : Végépolys (à Angers) qui a initié le projet et l'a ouvert à d'autres, IAR (Industrie Agro-Ressources) via son volet viticole champenois, Valorial (Grand Ouest) et Q@limed (à Montpellier). Parmi les participants on compte Syngenta Agro, Goëmar, InVivo et Force A, des UMR Inra, etc.
Pour commencer, Defi-Stim travaille sur la vigne, le pommier et la pomme de terre.
