Vigilance, surveillance...

En matière de santé végétale, la vigilance est de mise. Elle permet de repérer à temps les bioagresseurs menaçant les végétaux que l'on cultive et les usages qu'on en attend : récolte en agriculture, services verts en zones non agricoles. Oublier la vigilance, c'est soit traiter systématiquement, soit attendre pour traiter que les bioagresseurs « sautent aux yeux » : sol envahi de mauvaises herbes gênantes (photo), végétaux infestés de ravageurs ou infectés de maladies... Traiter systématiquement, c'est utiliser trop de produits phytopharmaceutiques. Attendre pour traiter, c'est risquer de perdre des récoltes, des végétaux, souvent sans même utiliser moins de produits ! Les enquêtes comme celle qui est rapportée p. 43, le réseau de surveillance biologique du territoire (SBT) évoqué p. 18 et source des informations p. 5, sont très utiles. Souhaitons au SBT de fédérer les compétences et de tirer rapidement parti des outils existants comme le réseau de pièges de l'article p. 50. Les évolutions de la protection des plantes (nouveaux produits chimiques et biologiques p. 9, 22 et 27, qualité d'application p. 36, modes de protection p. 30), la protection intégrée (p. 12), la prise en compte globale de la santé végétale, ont besoin de vigilance pour donner le meilleur d'elles-mêmes.