Retour

imprimer l'article Imprimer

Actus - Courrier des lecteurs

Démenti : les nouveaux nématodes ne sont pas sur artichaut breton

Phytoma - n°638 - novembre 2010 - page 4

Suite à l'information parue dans notre n° 636 d'août-septembre dernier, p. 6, sur la présence de deux nouvelles espèces de nématodes à galles des racines en Bretagne et Picardie, le MAAP apporte le démenti et les compléments suivants :

« Meloidogyne chitwoodi et Meloidogyne fallax, organismes réglementés au niveau européen, ont bien été identifiés en Bretagne mais uniquement sur des cultures sous abri : tomates, laitues...

Les zones contaminées sont actuellement circonscrites et les dégâts restent limités à l'abri. Aucune contamination sur artichauts n'a été mise en évidence dans cette région. »

Nous présentons nos excuses à nos lecteurs, en particulier bretons. Précisons par ailleurs que les détections en Picardie sont sur pommes de terre de consommation et scorsonères, le tout en plein champ (voir p. 43).

Profitons-en pour rappeler que quiconque constate des dégâts suspects d'être dus à M. fallax ou M. chitwoodi doit les signaler à son SRAL/DRAAF qui fera déterminer l'espèce en cause.

Selon une note nationale du MAAP, ces deux espèces de nématodes « parasitent un très grand nombre de plantes ». Les cultures les plus vulnérables sont « la pomme de terre, la tomate, la carotte, la scorsonère et les composées »(1). Les céréales, la betterave et le maïs « présentent un degré moindre de sensibilité » sans être à l'abri de ces ravageurs.

<p>(1) NDLR : L'artichaut et la laitue font partie des composées (ou asteracées).</p>

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :