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dossier - Méthodes alternatives

Méthodes alternatives vues de Lille

Catherine Regnault-Roger*, Odile Crépin**, Sandrine Oste*** et Marianne Decoin** ** - Phytoma - n°642 - mars 2011 - page 12

Actualités des méthodes alternatives en protection des cultures à la Conférence de Lille des 8, 9 et 10 mars 2011
 ph. C. Regnault-Roger

ph. C. Regnault-Roger

Le 9 mars, on peut visiter la FREDON Nord-Pas-de-Calais avec sa Station d'études sur les luttes biologique, intégrée et raisonnée (ci-contre, salle climatisée du laboratoire) et ses bureaux (ci-dessous), tous deux situés à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Photos : FREDON Nord-Pas-de-Calais

Le 9 mars, on peut visiter la FREDON Nord-Pas-de-Calais avec sa Station d'études sur les luttes biologique, intégrée et raisonnée (ci-contre, salle climatisée du laboratoire) et ses bureaux (ci-dessous), tous deux situés à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Photos : FREDON Nord-Pas-de-Calais

Parmi les méthodes alternatives, les bandes fleuries qui favorisent les auxiliaires (et les pollinisateurs) font partie des méthodes indirectes. ph. FREDON Nord-Pas-de-Calais

Parmi les méthodes alternatives, les bandes fleuries qui favorisent les auxiliaires (et les pollinisateurs) font partie des méthodes indirectes. ph. FREDON Nord-Pas-de-Calais

Du 8 au 10 de ce mois de mars, la 4e Conférence internationale sur les méthodes alternatives en protection des cultures se tient à Lille. Elle fait l'examen du vaste panorama des pratiques actuelles, les succès et échecs rencontrés sur le terrain, les recherches en cours et les perspectives d'avenir dans leur cadre réglementaire. Le tout grâce à plus d'une centaine de communications émanant de 14 pays différents et de tous le types d'acteurs de la profession. Cette rencontre est l'occasion d'échanges internationaux de haut niveau pour tous ceux qu'intéresse l'agriculture durable et la promotion des moyens alternatifs de protection des cultures. Évocation.

Cette conférence est organisée par l'AFPP(1) et la FREDON(2) Nord-Pas-de-Calais au travers de sa Station d'études sur les luttes biologique, intégrée et raisonnée, en collaboration avec le MAAPRAT(3) et l'IBMA(4) et avec le soutien du Conseil régional Nord-Pas-de-Calais. La manifestation se propose de dresser un bilan des initiatives et des résultats des méthodes alternatives utilisées pour la protection des cultures.

Pour situer la conférence

La quatrième, déjà !

Elle est la 4e du genre après celles de 1998, 2002 et 2006. Comme lors des précédentes éditions, les différents thèmes abordés concernent l'ensemble des moyens alternatifs pour les cultures de plein champ et sous abris.

Ainsi l'AFPP et la FREDON Nord-Pas-de-Calais n'ont pas attendu la tenue du Grenelle de l'Environnement en octobre 2007 pour s'intéresser aux méthodes alternatives qui s'inscrivent dans le cadre de l'agriculture durable et de l'objectif de réduction des pesticides.

Mais la première depuis le Grenelle

Toutefois, la tenue du Grenelle a impulsé une dynamique forte pour promouvoir le développement durable à travers une démarche environnementale prenant en compte la réduction des pollutions, la restauration de la biodiversité, l'amélioration de l'efficience énergétique et la diminution des gaz à effet de serres. Parmi les plans d'action mis en place à son issue, le plan Écophyto 2018 a pour objectif de réduire les quantités de pesticides employées de 50 % si possible sur un espace de 10 ans.

C'est dans ce nouveau paysage, qui place les méthodes alternatives au cœur de la réflexion sur la conjugaison de pratiques agricoles plus respectueuses de l'équilibre environnemental, que se situe cette 4e Conférence internationale sur les méthodes alternatives.

Le cadre des décisions

Du recensement aux OAD

La première session, le mardi 8 au matin, dresse le cadre. L'exposé introductif de Y. Monnet et X. Langlet, du MAAPRAT (ministère de l'Agriculture), présente un travail en cours dans le cadre du Grenelle de l'Environnement : le recensement des méthodes de protection des plantes « économes en pesticides » déjà mobilisables afin de les diffuser largement.

Plusieurs communications présentent des outils d'aide à la prise de décision (OAD) pour la mise en œuvre de ces méthodes, sur pomme de terre, lin, artichaut, cyclamen et grandes cultures.

À noter : dans la suite de la conférence, d'autres exposés évoquent aussi des OAD : modèle de prévision des maladies de la pomme de terre, piégeage des taupins en cultures légumières, capteurs optiques de diagnostic.

Réglementation

Il y a aussi la réglementation !

En effet, on sait que diverses méthodes alternatives mettent en œuvre des produits alternatifs dits parfois « produits de biocontrôle »(5). Ces produits sont mis sur le marché dans un cadre législatif et réglementaire en cours d'évolution notamment à travers la directive Utilisation durable(6). Aussi est-il apparu important de consacrer plusieurs interventions à ces nouvelles exigences réglementaires communautaires et nationales.

Micro-organismes

Ainsi, X. Sarda & al., de l'Anses(7), présentent la réglementation des biopesticides à base de micro-organismes et leur évaluation. Il s'agit de produits phytopharmaceutiques, leur mise sur le marché s'inscrit dans la même réglementation( 8) que celle des pesticides conventionnels(9) mais avec des particularités.

Par exemple, on n'évalue pas des espèces mais des souches ou mélanges de souches. Pourquoi ? Parce qu'à l'intérieur d'une même espèce, l'efficacité contre les organismes nuisibles et la toxicité sur les organismes non cibles varient d'une souche à l'autre. Autre point, on les identifie à l'aide, non pas d'analyses chimiques mais de biologie moléculaire : digestion enzymatique des génomes, amplification de l'ADN, séquençage de l'ADN... De quoi s'agit-il ? Réponses dans l'exposé.

Par ailleurs il s'agit d'organismes vivants donc capables de se multiplier : l'étude des effets secondaires de ces produits doit en tenir compte.

En complément, le poster de K. Angeli, également de l'Anses, évoque l'évaluation toxicologique de ces micro-organismes.

... PNPP, préparations naturelles peu préoccupantes...

Autre intervention très attendue, celle de L. Thibault et L. Ferreira, de l'Anses aussi, sur l'évaluation des produits naturels avec le cas des préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) dont on espère des autorisations prochaines en France.

Définition de cette catégorie particulière de produits naturels, avec les limites induites par la réglementation européenne, les critères évalués (lesquels ? C'est dans l'exposé !) la simplification voulue et le moindre coût des démarches par rapport à celles des produits conventionnels.

... Macro-organismes

Le dernier point réglementaire porte sur les macro-organismes auxiliaires pour la lutte biologique. Cela va des insectes prédateurs aux nématodes (macro-organismes quoique microscopiques), en passant par les insectes parasitoïdes et les acariens utiles.

La communication de X. Langlet explique que la seule réglementation jusqu'ici était l'interdiction d'importer des organismes listés comme interdits, tous les autres étant autorisés.

Or les macro-organismes, tout comme les microorganismes, sont vivants et, de ce fait, capables de se multiplier dans l'environnement. Il peut donc exister un risque d'importer de futures « espèces invasives ».

Face à cette question, deux axes de travail ont été lancés :

– la connaissance (connaître pour maîtriser), avec groupe de travail et mission parlementaire ;

– la loi, avec le chapitre « Macro-organismes non indigènes » de la Loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 ; les détails sont dans la communication.

Nouveaux moyens : du gène à l'huile

Les communications sur les moyens alternatifs, le bilan de leur utilisation et ceux qui sont en cours de développement, sont si nombreuses qu'il a fallu leur consacrer trois sessions.

La première, mardi 8 après-midi, évoque des produits... et des moyens qui ne sont pas des produits.

Création variétale

Tout d'abord, la création variétale permet aux plantes de mieux résister à leurs bioagresseurs.

Yvette Dattée, de l'Académie d'Agriculture de France, brosse son panorama. Des lois de Mendel à la SAM (sélection assistée par marqueur), des principes aux techniques, où se place la transgénèse, les mutations spontanées ou induites, l'hybridation, l'haplodiploïdisation, etc. Elle explique aussi ce qu'est « l'inscription au catalogue » des variétés, à quoi sert le COV (Certificat d'obtention végétale). Sans oublier la place de la diversité génétique, base de la biodiversité.

Ensuite, plusieurs communications présentent des cas de sélection comme méthode de protection préventive contre les bioagresseurs des cultures : tolérance aux maladies pour le blé (associations variétales), l'orge, le lin, la pomme de terre, les pommiers à cidre...

Machines, plantes, extraits végétaux

Il y a également des communications sur les luttes physique et mécanique, en forêt et sur olivier.

D'autres portent sur l'utilisation de plantes : couverts végétaux comme alternative aux herbicides et aux traitements des sols (biofumigation nématicide, fongicide, etc., en cultures légumières), ou bien plantes refuges d'auxiliaires.

Des posters présentent des « extraits botaniques » (huiles essentielles, entre autres) à action directe contre diverses maladies fongiques et bactériennes ou contre des nématodes nuisibles.

Nouveaux moyens : stimuler ou lutter

Stimulateurs de défense

La première session du mercredi 9 est consacrée aux SDN, ou « stimulateurs de défenses naturelles », que certains préfèrent nommer SDP (stimulateurs de défense des plantes).

En introduction, E. Pajot, d'Agrauxine, fait l'état des lieux sur ces produits, leurs modes d'action et les connaissances à ce sujet.

Point important, il évoque les conditions et limites de leur efficacité en pratique : dans les champs, vignes, vergers et serres, il y a souvent débat. Or, explique-t-il, les conditions de cette efficacité sont différentes de celles des produits à action directe(10) contre les bio-agresseurs.

En effet, celles d'un produit à action directe sont à chercher d'abord du côté de l'organisme nuisible (présence ou non, risque de contamination ou non, etc.) et ensuite de la plante (stade réceptif à la maladie, au ravageur ou à la concurrence de la mauvaise herbe). Mais les conditions d'efficacité d'un SDN dépendent bien davantage de la plante elle-même : son stade mais aussi son état physiologique et peut-être des interactions et autres facteurs insoupçonnés.

Pas simple ! On sait encore très peu de choses. Des outils d'aide à la décision (OAD) seraient utiles... mais il faut les créer...

Cet exposé permet de mieux comprendre les enjeux, limites et perspectives d'avenir, avant de découvrir divers travaux et produits sur blé, pomme de terre, vigne, chrysanthème, voire maïs, tomate et pommier(11).

Lutte biologique

Enfin la fin de matinée du 9 est consacrée à la lutte biologique à l'aide d'êtres vivants : macro-organismes et micro-organismes.

La conférence introductive de C. Vincent ouvre nos fenêtres européennes ! Il vient du Québec, précisément du CRDHAAC (Centre de recherche et développement en horticulture, agriculture et agroalimentaire Canada). Il présente les méthodes de lutte au Canada, en décelant « cinq familles d'approche » et « cinq critères de succès ».

Les familles ? Luttes chimique, biologique, physique, biopesticides et... facteur humain. Les critères ? Efficacité technique, efficacité pratique, viabilité commerciale, persistance et bénéfice public. Explications, et exemples concrets d'Outre-Atlantique pour remuer les méninges, à écouter le 9 mars ou lire dans le CD-Rom.

Ensuite, place aux autres exposés oraux et aux posters. Blé, maïs, triticale, pomme de terre, vigne, vergers, tomate, poivron, pois chiche, petit pois, rosier, pépinières ornementales, palmier, canne à sucre, etc., trouvent communications à leur pied.

Les méthodes, ça s'intègre

Visites in situ, une première !

Une session est tout particulièrement consacrée à l'aspect terrain : l'après-midi du 9 mars, des visites in situ sont organisées à Loos-en-Gohelle, à côté de Lille.

Un choix est proposé :

– Visite de la FREDON Nord-Pas-de-Calais et de sa Station d'études sur les luttes biologique, intégrée et raisonnée. La station développe des études sur les méthodes alternatives dans le cadre de programmes transfrontaliers pluriannuels en agriculture biologique sur cultures fourragères et légumières et en arboriculture fruitière (Vetabio et TransBioFruit), en protection intégrée des cultures légumières (JADE 2), mais aussi de programmes spécifiques aux cultures ornementales et espaces verts, grandes cultures, cultures industrielles. Au menu : examen des supports, outils et matériels utilisés pour la mise en œuvre des méthodes alternatives, visite du verger expérimental et du laboratoire d'entomologie. Une présentation de la ferme du Lycée agro-environnemental d'Arras, ferme de référence de la région Nord-Pas-de-Calais et du MAAPRAT, complète cette visite.

– Les participants pourront préférer escalader les plus hauts terrils d'Europe : promenade pédestre du carreau de fosse jusqu'au sommet des terrils au cours de laquelle seront évoqués l'histoire et le devenir des bâtiments du site, la faune et la flore, la géologie et l'évolution du paysage.

Les stratégies : moyens et méthodes intégrées

Enfin, le 10 mars, une réflexion sur les stratégies innovantes dresse un bilan et aussi un inventaire des méthodes de gestion des bioagresseurs en grandes cultures, vigne, arboriculture ou cultures légumières dans le cadre de la production biologique ou intégrée.

On commence par une analyse, par M. Délos (du MAAPRAT) & al., de la gestion intégrée des bio-agresseurs en lien avec la directive « utilisation durable » déjà citée. Relations entre loi, science et pratique, avec les cohérences et les interrogations. éclairant(12).

Place ensuite au tour d'horizon sur les méthodes alternatives en grandes cultures, par P. Delval (ACTA), et à la protection intégrée en cultures légumières, par M. Legrand (FREDON Nord-Pas-de-Calais) & al. Remarquables synthèses.

Toutes deux sont accompagnées d'exemples en exposés et posters.

Par exemple, savez-vous ce que sont les « plantes de service » en bananeraie ? Que l'on peut faire le bilan de 15 ans de la confusion sexuelle en vigne ? Que cultiver des plantes fleuries près de plantes non fleuries (rosiers en production dans ce cas) peut servir à la « protection intégrée par conservation » ? Et ce que veut dire « Gamour » à l'île de La Réunion ?

Pour en savoir plus, voir les communications, leur CD-Rom et, pour Gamour, l'article p. 33 de ce numéro.

Échanges et mixité : pays, métiers... et âges

Comme tous les colloques de l'AFPP et de la FREDON Nord-Pas-de-Calais, cette manifestation est un lieu d'échanges internationaux entre toutes les parties prenantes de la filière de la protection des plantes, chercheurs, enseignants, praticiens, agents de développement et des services officiels.

L'architecture des sessions appuie particulièrement cette mixité entre les acteurs de la recherche, du développement et du terrain. En effet, elles sont toutes animées sous l'égide d'une double présidence : un scientifique et un responsable professionnel, agriculteur de la région Nord-Pas-de-Calais.

Ce colloque se veut résolument tourné vers la formation et l'information des professionnels mais aussi des étudiants. Des conditions particulièrement avantageuses (inscriptions à prix coûtant) sont ainsi consenties aux étudiants. De fait, plusieurs promotions universitaires ou d'écoles d'ingénieurs se sont inscrites.

<p>* Professeur, Université de Pau et des Pays de l'Adour, Présidente du comité d'organisation de la conférence.</p> <p>** Directrice de la FREDON Nord-Pas-de-calais, Présidente du comité d'organisation de la conférence.</p> <p>*** Directrice adjointe de la FREDON Nord-Pas-de-Calais, responsable de la Station d'études sur les luttes biologique, intégrée et raisonnée.</p> <p>** ** Phytoma.</p> <p>(1) Association française de protection des plantes.</p> <p>(2) Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles.</p> <p>(3) Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche et de l'Aménagement du territoire.</p> <p>(4) International Biocontrol Manufacturers Association, Association internationale des fabricants de produits de bio-controle (= de protection des plantes autres que pesticides issus de la chimie de synthèse).</p> <p>(5) Traduction, que certains trouvent un brin trop littérale, du terme anglais « biocontrol ».</p> <p>(6) Directive 2009/128/CE sur l'utilisation durable des pesticides (en fait sur <i>« une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable ».</i></p> <p>(7) Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (issue de la fusion le 1er juillet 2010 de l'Afssa, Agence française de sécurité sanitaire des aliments, et de l'Afsset, Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail).</p> <p>(8) Pour les curieux : directive n° 91/414/CE jusqu'au 13 juin 2011, règlement n° 1107/2009 à partir du 14 juin.</p> <p>(9) Issus de la chimie de synthèse.</p> <p>(10) Un moyen de protection des plantes, qu'il soit un organisme vivant ou un produit inerte, lui-même d'origine naturelle ou issu de la chimie de synthèse, peut avoir une action directe contre un bio-agresseur (action pesticide c'est-à-dire qui consiste à tuer la « peste », ou bien répulsive ou de barrière physique, ou encore attractive dans le cas du piégeage ou de la confusion sexuelle) ou bien une action indirecte – cas justement des SDN qui agissent sur la plante à protéger.</p> <p>(11) Poster de S. Derridj &amp; al. Avant-goût dans <i>« Les sucres solubles... »</i>, de S. Derridj &amp; al. dans <i>Phytoma</i> n° 640 de janvier 2011, p. 10.</p> <p>(12) Avant-goût, à propos de la gestion des mauvaises herbes, dans <i>« Méthodes de gestion agronomique des adventices »</i>, de M. Délos &amp; J. Gasquez, dans <i>Phytoma</i> n° 630 de janvier 2010, p. 18.</p>

Appuis, personnalités, partenaires

Cette conférence a reçu les soutiens appuyés de plusieurs organismes officiels et professionnels, au premier rang desquels le ministère de l'Agriculture (MAAPRAT) dont les agents et cadres participent activement au comité d'organisation mais aussi en la personne de la Directrice générale de l'alimentation, Mme Pascale Briand, qui doit prononcer le discours introductif.

Sont programmées également les interventions de M. Antoine Hertz, député du Bas-Rhin, chargé par le Premier ministre d'une mission sur les produits biologiques de protection des cultures, et de Mme Patricia Pinton de la Direction générale de la santé et des consommateurs (DG SANCO) de la Commission européenne pour donner le regard européen sur la Directive utilisation durable.

Le Conseil régional de la Région Nord-Pas-de-Calais apporte son soutien financier à la manifestation et met gracieusement à sa disposition les locaux prestigieux du Nouveau Siècle, à Lille.

Son Président, M. Daniel Percheron, ou son représentant, accueille les congressistes dans un discours de bienvenue.

Les organismes professionnels se sont aussi fortement impliqués : ainsi IBMA France (Association internationale des fabricants de produits biologiques) dont le Président, M. Louis Damoiseau, préside une session.

Les sociétés Belchim, Goëmar, Koppert et Comptoir commercial des lubrifiants (CCL) ont également apporté leur contribution.

Résumé

Du 8 au 10 mars 2011 a lieu à Lille (France) la 4e Conférence internationale sur les méthodes alternatives en protection des cultures organisée par l'AFPP et la FREDON Nord-Pas-de-Calais. Une session traite du cadre de ces méthodes : réglementation (en projet sur les macro-organismes, en vigueur sur les microorganismes et PNPP), OAD. Trois sessions traitent des moyens :

– sélection variétale, lutte physique, extraits végétaux ;

– SDN ;

– lutte biologique à l'aide de micro-organismes et macro-organismes.

La visite de la station d'études de la FREDON est prévue.

Deux sessions traitent de stratégies de protection intégrées.

Mots-clés : méthodes alternatives, AFPP, Association française de protection des plantes, FREDON, Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles, réglementation, OAD, outils d'aide à la décision, sélection variétale, lutte physique, extraits végétaux, PNPP, préparations naturelles peu préoccupantes, SDN, stimulateurs de défenses naturelles, lutte biologique, micro-organismes, macro-organismes.

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :