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Edito

Chrysomèle, œufs et panier

Marianne Decoin - Phytoma - n°647 - octobre 2011 - page 4

 ph. M. Délos

ph. M. Délos

La photo de couverture de ce numéro montre des adultes de Diabrotica virgifera batifolant sur un épi de maïs. Prise à l'étranger, elle ne représente pas la réalité d'aujourd'hui en France. Dans les champs de maïs de l'Hexagone, cette espèce n'a pas encore fait de dégâts. Ni à l'état d'adultes ni surtout à celui de larves s'attaquant aux racines et qui la font appeler la « chrysomèle des racines du maïs ». Mais à l'avenir, cet insecte risque d'être fort nuisible si rien n'est fait pour apprendre à le gérer et, en attendant, pour le contenir « le temps qu'on ait trouvé ». Depuis le premier signalement du ravageur en Europe en 1992, et le premier en France en 2002, on a appris beaucoup de choses sur cette espèce et les moyens de la gérer, même s'il en reste à découvrir. Avec déjà une certitude : il n'y aura pas de solution miracle unique. Aux États-Unis, D. virgifera s'est adaptée à la rotation, a résisté à des insecticides et a contourné des résistances variétales (maïs OGM), dans les cas où l'un ou l'autre de ces moyens était utilisé seul. En Europe, les méthodes de gestion les plus efficaces associent plusieurs techniques : quand il y en a une seule cela ne suffit pas. Les détails sont dans l'article en p. 26. Et c'est ici l'occasion d'écrire (répéter ?) qu'il « ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier ». Vieux proverbe ! Et principe... qui, en protection des plantes, fait partie de la protection intégrée.

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