On se souvient que cet arrêté du MAAPRAT de novembre, paru le 1er décembre, organisait la lutte obligatoire contre le cynips(1). En particulier, pour éviter de disséminer ce ravageur, il y avait des restrictions au transport de « greffons, porte-greffes, baguettes greffons, scions et plants formés » autrement dit de « matériel végétal ». Ce matériel ne pouvait circuler qu'avec passeport ou certificat phytosanitaire.
De plus, il ne pouvait pas circuler (sauf pour destruction et avec autorisation du service chargé de la protection des végétaux) dans les « zones délimitées » autour des foyers de cynips identifiés. Soit un rayon débordant d'au moins 15 km de chaque foyer ou « zone contaminée » : au moins 5 pour la « zone focale » qui l'entoure, elle-même entourée par un « zone tampon » d'au moins 10 km de large.
L'arrêté de septembre 2011 permet la circulation « par dérogation (...) et après déclaration auprès du service chargé de la protection des végétaux dans le département », de matériel végétal produit en dehors de toute zone délimitée – donc en principe indemne – et introduit dans une zone délimitée après le 30 septembre – donc en principe après que le cynips ait fini d'être actif, ce qui met le matériel végétal à l'abri de l'infestation. Ce matériel peut alors être stocké dans la zone, y circuler et en sortir, mais attention ! Seulement « jusqu'au 31 mars de l'année suivante ».
Après quoi, le cynips risquant d'être de nouveau actif, il est de nouveau interdit de transporter du matériel qui pourrait être contaminé et contaminant. Vu la propagation du ravageur cette année(2), c'est préférable.
<p>(1) Voir <i>Phytoma</i> n° 640, janvier 2011, p. 5.</p> <p>(2) Voir n° 646, août-septembre 2011, p. 50. Sharka, le choix du chiffre</p>