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Edito

Très tendâânce, vraie tendance

Phytoma - n°648 - novembre 2011 - page 4

 ph. M. Doumergue

ph. M. Doumergue

Le 4 octobre, Makhteshim Agan France, réputé « génériqueur »(1), lançait un procédé de confusion sexuelle très innovant. Le 14, Basf évoquait, entre autres produits alternatifs(2), le Serenade Max, bio-fongicide à base de Bacillus subtilis du Californien Agraquest, sur vigne, kiwi(3) et champignon de couche. Bayer CropSience annonçait le 18 octobre confier à Koppert le développement d'un bio-fongicide fruit à base de Metschnikowia fructicola, et le 19 un accord avec Agrauxine dont il va distribuer le bio-fongicide vigne Esquive à base de Trichoderma atroviride. Le 20, DuPont déclarait prendre en main le Bacillus pumilus, biofongicide d'encore Agraquest. On se souvient qu'au premier semestre, Syngenta a passé des accords avec deux sociétés américaines : Pasteuria Biosciences (basé en Floride) pour développer des bionématicides et le Californien MBI pour le biofongicide Regalia(4). On pense aussi au spinosad de Dow AgroSciences, aux Contans et Cerall de Belchim, aux Bt, aux pyréthrines... On se dit que l'intérêt pour les biopesticides n'est plus seulement tendâânce, mais une vraie tendance.

<p>(1) Fabricant de produits aux substances tombées dans le domaine public.</p> <p>(2) Trichogrammes et confusion sexuelle, que Basf propose depuis des années.</p> <p>(3) Le <i>B. subtilis</i> semble aussi bactéricide, donc intéressant contre le PSA.</p> <p>(4) C. Alabouvette cite cet extrait de renouée (<i>Phytoma</i> n° 642, mars 2011 p. 19) aussi comme un SDN. Accord Syngenta-MBI : source Crop Protection Monthly.</p>

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