En juin dernier(1), nous évoquions le programme Compamed ZNA (comparaison des méthodes de désherbage en zones non agricoles), avec notamment une enquête sur les pratiques du désherbage alors en cours de dépouillement. Celui-ci est terminé.
Les résultats « reflètent les caractéristiques du lot de répondants » et « ne prétendent pas détailler la situation nationale ni les proportions de gestionnaires recourant à chacune des pratiques étudiées », explique un communiqué publié en novembre(2).
En effet, il n'y a que 433 réponses exploitables, dont 90 % émanant de collectivités territoriales. Pour mémoire, nous avions publié en juin 2010(3) l'analyse des réponses concernant le désherbage d'une enquête faite, déjà, auprès des communes (le sujet principal était la processionnaire du pin) ; il y avait eu 1 268 réponses exploitables sur le désherbage, soit presque trois fois plus.
Une tendance quand même : la « prépondérance des méthodes chimiques et mécaniques » par rapport au désherbage thermique (vapeur, mousse, flamme indirecte type infrarouge ; la flamme directe semblant quasi absente).
Les critères de choix ? D'abord l'efficacité et l'impact environnement/santé ; ensuite le coût et la facilité de mise en œuvre.
Par ailleurs, une « attention particulière » se porte plutôt sur :
– la sécurité de l'applicateur et les conditions climatiques pour le désherbage chimique ;
– le risque incendie pour le désherbage thermique à flamme ; – le confort de l'applicateur pour le désherbage mécanique.
Enfin, on note une attente d'informations « techniques » sur les « approches préventives », et aussi sur la « réglementation des interventions phytosanitaires ». Bon à savoir pour élaborer les programmes des formations bientôt obligatoires pour le certificat individuel évoqué page suivante !
<p>(1) Compamed ZNA, le désherbage à l'examen, <i>Phytoma</i> n° 645, juin-j. 2011, p. 28.</p> <p>(2) Emanant de Plante & Cité, Cetev, Fredon Ile-de-France et Evea, avec divers partenaires et soutiens.</p> <p>(3) Désherbage, les pratiques que déclarent les communes, <i>Phytoma</i> n° 635, juin-juillet 2010, p. 35.</p>