Europol (1) signale la forte croissance du trafic de « pesticides illégaux et contrefaits » en Europe par un communiqué du 13 janvier 2012 (2). « Plus de 25 % des pesticides en circulation dans certains États-membres sont estimés provenir du marché illégal des pesticides », dénonce l'office sans nommer de pays mais après avoir affirmé que « le nord-est de l'Europe en particulier est visé par les réseaux criminels impliqués dans cette activité ». Europol, qui parle là de pesticides phytos, souligne les risques que les pesticides illégaux et contrefaits font courir à l'environnement et la santé des agriculteurs et des consommateurs. C'est l'occasion de rappeler que les produits phytos autorisés aujourd'hui ont suivi des procédures d'évaluation précises (3). Et cela nous conforte dans notre légalisme. En matière de solutions aux problèmes de santé végétale, Phytoma présente aussi volontiers des produits phytos, chimiques et naturels (pp. 25, 36 et 40), que des moyens alternatifs à ces produits (pp. 21 et 29). Pourvu qu'ils soient, tous, légaux : soit d'usage légalement libre, soit autorisés car évalués.
(1) Office européen de police, devenu <i>« agence européenne à part entière »</i> le 1er janvier 2010 (décision n° 2009/37/JAI du 6/04/2009, JOUE du 15/05/2009).<p>(2) Texte, en anglais : https://www.europol.europa.eu</p><p>(3) Toutes les substances sont désormais évaluées selon les critères de la directive 91/414. Critères pas encore assez stricts ? Ou déjà trop ce qui pousserait à la fraude ? Il y a débat. De toute façon, critères permettant de savoir à quel produit on a affaire.</p>