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Actus - Bioagresseurs

MAÏS, DIABROTICA S'INCRUSTE

Phytoma - n°656 - août 2012 - page 6

 ph. GNIS

ph. GNIS

Le bilan des piégeages de la chrysomèle des racines du maïs Diabrotica virgifera est encore provisoire au 31 août. Mais on peut noter des tendances.

Ainsi, on a re-décelé le ravageur dans des départements où on l'avait déjà repéré l'an dernier(1) avec des détections sur certains foyers de l'an dernier, des non-détections sur d'autres et l'apparition de nouveaux foyers.

De nouveaux départements épargnés l'an dernier sont touchés. En Rhône-Alpes, ce sont l'Ardèche (07), la Drôme (26), le Rhône (69) et la Haute-Savoie (74). En Provence- Alpes-Côte d'Azur ce sont le Var (83) et le Vaucluse (84) alors en 2011 c'étaient les Hautes-Alpes (05) et Alpes de Hautes Provence (04).

En 2012 comme en 2011, l'écrasante majorité de ces foyers du Sud-Est sont situés le long des routes venant d'Italie. Ceci traduit un franchissement des Alpes à bord de véhicules terrestres. Notre titre signalant en octobre 2011(2) que le chrysomèle « tombe du camion » reste d'actualité !

En revanche il semble que l'Aquitaine, touchée par deux premiers foyers l'an dernier, n'en ait pas décelé en 2012 à l'heure où sont écrites ces lignes.

De même que l'Ile-de-France, la Lorraine et la Franche-Comté où des foyers avaient été décelés auparavant mais pas en 2011.

Nous referons le point quand la « saison chrysomèle » sera sûrement finie.

<p>(1) Départements où <i>D. virgifera</i> a été piégée en 2012 comme en 2011 :</p> <p>– Le Haut-Rhin (68) et le Bas-Rhin (67) en Alsace.</p> <p>– L'Ain (01) et la Savoie (73), qui en 2012 accueillent les trois foyers les plus importants avec entre 100 et 200 insectes dans chacun pour l'instant, ainsi que l'Isère (38) en Rhône-Alpes.</p> <p>– La Saône-et-Loire (71) en Bourgogne. (2) M. Délos et B. Huguet - Diabrotica sur maïs ne prend plus guère l'avion mais tombe du camion. <i>Phytoma</i> n° 647, octobre 2011, p. 26 à 30.</p> <p>Voir aussi : Diabrotica trace sa route. <i>Phytoma</i> n° 646, août-septembre 2011, p. 50.</p>

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