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Expertise

Santé des abeilles, surveillance des colonies apicoles européennes

MARIE-PIERRE CHAUZAT*, LAURA CAUQUIL*, STÉPHANIE FRANCO*, MARIE-PIERRE RIVIÈRE*, ANNE-CLAIRE MARTEL*, PHILIPPE BLANCHARD* ET MAGALI RIBIÈRE* - Phytoma - n°658 - novembre 2012 - page 11

La Communauté européenne se dote d'un laboratoire de référence de l'Union européenne pour la santé des abeilles.

Le dispositif européen de gestion des risques dans le domaine de la santé animale comprend des laboratoires de référence, qui apportent un appui scientifique et technique à la Commission et aux états membres dans leurs activités liées à la surveillance et au contrôle des maladies. Dans ce cadre, la Commission européenne a désigné le laboratoire Anses, de Sophia-Antipolis, comme Laboratoire de référence de l'Union Européenne pour la santé des abeilles (LR UE santé des abeilles).

Le laboratoire Anses de Sophia-Antipolis est choisi

Le laboratoire Anses de Sophia-Antipolis a été désigné LR UE santé des abeilles, par parution d'un décret au Journal officiel de l'Union européenne le 2 février 2011. Ce mandat a pris effet le 1er avril 2011 pour 5 ans.

Les activités de référence du laboratoire couvrent un large champ portant sur les principales maladies de l'abeille d'origine parasitaire, bactérienne ou virale, ainsi que sur les « maladies » exotiques (insectes et acariens) menaçant le cheptel apicole. Selon les besoins de la Commission, le laboratoire sera également amené à investiguer les causes d'intoxications de colonies. Dans le cadre de ses activités de référence, le LR UE santé des abeilles est chargé de :

– organiser un réseau de LNR (Laboratoires nationaux de référence,)

– coordonner l'utilisation des méthodes de diagnostic des maladies des abeilles dans l'Union européenne,

– comparer, améliorer, harmoniser et développer de nouveaux outils de diagnostic,

– informer et former les LNR aux nouvelles méthodes,

– fournir un support technique et scientifique aux LNR et à la Commission européenne,

– recueillir et transmettre les informations relatives aux maladies endémiques, émergentes et exotiques des abeilles,

– réaliser des diagnostics de confirmation ou complémentaires et, le cas échéant, participer aux diagnostics lors d'enquêtes,

– en cas de besoin de la Commission, procéder à des expériences et à des essais sur le terrain en vue d'améliorer la lutte contre des maladies spécifiques aux abeilles,

– collaborer avec les laboratoires compétents des pays tiers et les laboratoires de référence de l'OIE(1) sur la pathologie de l'abeille.

Le projet pilote de surveillance des mortalités des colonies d'abeilles en Europe

Genèse de ce projet

L'une des missions prioritaires du LR UE est de fournir un appui scientifique et technique à la Commission européenne pour la mise en œuvre d'un programme européen de surveillance des mortalités de colonies d'abeilles. Le laboratoire a rédigé les lignes directrices de ce projet sur lequel la Commission a lancé un appel à candidature auprès des États membres en fin d'année 2011.

Les propositions de projets de 20 États membres ont été reçues et les candidatures de 17 pays ont été retenues. La Commission a voté le cofinancement des projets retenus à hauteur de 3 750 000 € pour une période allant du 1er janvier 2012 au 30 juin 2013. La réunion de lancement de ce projet européen s'est déroulée en juin dernier (7 et 8) à Bruxelles.

Relevés de mortalités

Cette surveillance se base sur un protocole commun d'observations, de prélèvements et d'analyses appliqués dans tous les pays membres participants.

L'objectif prioritaire de ce projet est de relever le taux de mortalité hivernale des colonies d'abeilles durant l'hiver 2012-2013, et d'estimer leur taux de mortalité en saison pendant l'été 2013.

Évaluation des facteurs de risque et études cas-témoins

Certains facteurs de risque seront également évalués : la pression parasitaire de Varroa destructor, l'estimation de la prévalence clinique de Nosema spp., de la loque américaine, de la loque européenne et de la maladie virale de la paralysie chronique, l'évaluation du rôle des virus des ailes déformées et de la paralysie aiguë dans les pertes hivernales par des études cas-témoins.

Pour cela, un échantillon représentatif du cheptel apicole de chaque pays a été déterminé selon des critères épidémiologiques : calcul du nombre de ruchers et, au sein de ces ruchers, un échantillon représentatif de colonies à inspecter a été déterminé.

Un tirage au sort de ces ruchers et des colonies observées sera réalisé pour éviter tout biais de sélection dans l'échantillonnage.

Les colonies sélectionnées aléatoirement seront visitées 3 fois : juste avant l'hiver 2012, après l'hiver (mars-avril 2013) et pendant la saison apicole 2013. Les observations cliniques des colonies seront effectuées par des agents missionnés dûment formés. Les relevés devront suivre le protocole préétabli (feuille de visite, prélèvements obligatoires) afin d'assurer des résultats comparables entre les pays.

Le LR UE santé des abeilles sera en charge, avec l'appui de la Mission épidémiologique de l'Anses, de la collecte, de l'analyse et de l'interprétation des données.

Programme de travail du LR UE sur les différentes maladies des abeilles

Bactériologie

Le laboratoire travaille sur l'amélioration et l'harmonisation des méthodes de diagnostic des loques américaine et européenne en collaboration avec l'autre laboratoire de référence de l'OIE (Institute for Animal Health and Food control, Freiburg, Germany). Ces méthodes portent notamment sur des techniques d'identification en bactérioscopie, d'isolement et de mise en culture des principaux agents bactériens de ces loques que sont Paenibacillus larvae et Melissococcus plutonius.

Par ailleurs, l'équipe mène une évaluation des méthodes d'analyse quantitative par PCR en temps réel de ces agents bactériens ainsi que des agents de la nosémose. Ces outils seront développés dans le cadre du travail du LRUE santé des abeilles.

Parasitologie

Le laboratoire travaille sur l'amélioration de méthodes de diagnostic et d'évaluation du niveau d'infestation des colonies par V. destructor en vue de compléter le manuel terrestre(2) de l'OIE pour la varroase.

Concernant l'identification des agents de la nosémose, Nosema apis et Nosema ceranae, des essais de PCR ont été menés et validés. En effet, la méthode de détection de N. apis et N. ceranae décrite dans le manuel de l'OIE peut être améliorée pour une détection plus fiable des deux microsporidies.

« Maladies » exotiques – des arthropodes pas encore présents – et frelon asiatique

Deux arthropodes exotiques sont réglementés mais ne sont pas encore présents en Europe. Il s'agit du coléoptère Aethina tumida et des acariens de type Tropilaelaps spp.

Dans son rôle de laboratoire de référence, le LR UE assure le développement et la diffusion d'informations à destination des laboratoires et agents de terrain.

Les méthodes d'identification et l'appui scientifique et technique auprès des LNR des pays membres (diagnostics de confirmation systématiquement réalisés par le LR UE) permettent d'assurer une alerte précoce en cas de suspicion d'introduction afin de limiter le risque d'introduction, d'installation et de développement.

De même, concernant le frelon asiatique Vespa velutina, le laboratoire est en mesure d'assurer des formations et de fournir une méthode d'identification aux LNR demandeurs.

Virologie

Le laboratoire développe des méthodes de diagnostic par PCR quantitative pour la détection et la quantification des principaux virus de l'abeille en assurant une validation prenant en compte la variabilité virale possible sur des isolats d'origines géographiques diverses. La validation de ces méthodes est achevée pour le virus de la paralysie chronique (CBPV) et le virus du couvain sacciforme (SBV) et est en cours pour le virus de la cellule royale noire (BQCV). Ces validations porteront ultérieurement sur les virus ABPV et DWV.

Produits phytopharmaceutiques

Le laboratoire développe et valide des méthodes pour quantifier les résidus de pesticides (organophosphorés, organochlorés et pyréthrinoïdes de synthèse) présents dans les matrices apicoles, en particulier dans le pollen et les abeilles.

Les pesticides retenus (24 insecticides et 1 fongicide) font l'objet d'une recherche multirésidus. La préparation des échantillons est particulièrement étudiée afin d'obtenir des dosages à des seuils de détection inférieurs ou proches des DL50 avec des rendements d'extraction satisfaisants.

Pour l'année 2013, le laboratoire concentrera ses efforts sur les insecticides néonicotinoïdes très toxiques (imidaclopride, clothianidine et thiaméthoxam) et modérément toxiques (acétamipride et thiaclopride). Le laboratoire a déjà développé et validé les méthodes de quantification de ces insecticides dans les abeilles, le pain d'abeilles et le pollen. Ces méthodes seront étendues à d'autres matrices d'intérêt apicole, le nectar, les larves et les nymphes d'abeilles.

Les co-expositions

Par ailleurs, l'Anses mettra en place, d'ici fin 2012, un groupe d'experts destiné à mieux comprendre les effets des co-expositions des abeilles à des toxiques et des agents pathogènes. Ce groupe pourra formuler d'éventuelles recommandations, d'ici l'année 2014, pour leur prise en compte dans la réglementation.

Autres mandats et accréditations nationaux et internationaux

En complément de ce mandat européen, le laboratoire de Sophia-Antipolis est également « Laboratoire national de référence » (LNR) et « Laboratoire de référence de l'organisation mondiale de la santé animale » (OIE) sur les maladies des abeilles. Il est également LNR associé pour l'analyse de résidus de pesticides dans les denrées alimentaires d'origine animale et les produits à forte teneur en matière grasse, et LNR associé pour l'analyse des résidus de pesticides selon des méthodes mono-résidus.

Ses recherches portent, entre autres, sur les maladies parasitaires, bactériennes et virales et les pathogènes des abeilles ainsi que sur les contaminants des produits de la ruche et des abeilles. Le laboratoire Anses de Sophia-Antipolis est accrédité Cofrac pour le diagnostic des principales maladies de l'abeille, parasites et prédateurs, pour la recherche des substances actives néonicotinoïdes dans les abeilles, le pain d'abeilles et le pollen, ainsi que pour la recherche de substances acaricides dans le miel (11 accréditations).

Bref aperçu des bio-agresseurs principaux des abeilles

L'acarien Varroa destructor

Varroa destructor est un acarien parasite externe gravement nuisible aux abeilles A. mellifera. Son hôte originel est l'abeille asiatique A. cerana, qu'il affecte beaucoup moins ; en effet, il a établi avec cette espèce des relations hôte/parasite stables résultant d'une longue période de co-évolution.

Au début du siècle dernier, l'homme a importé des abeilles mellifères à l'est de la Russie, abolissant ainsi la ségrégation géographique entre les deux espèces d'abeilles.

Cette situation nouvelle de cohabitation (au sens écologique) a permis à l'acarien de changer d'hôte. V. destructor est devenu en quelques dizaines d'années le fléau le plus important affectant durablement la santé des colonies d'abeilles mellifères. Sa répartition est maintenant mondiale à l'exception de quelques îles (dont officiellement l'Australie) et de rares vallées isolées. V. destructor se nourrit de l'hémolymphe des abeilles (leur « sang ») en s'attaquant au couvain et aux abeilles adultes dont il perfore la cuticule. Outre l'action spoliatrice de cette ponction, V. destructor est également vecteur de pathogènes tels que les virus dont il peut également être le siège de la multiplication. Sans traitement, les colonies meurent rapidement de la parasitose.

Les maladies bactériennes que sont les deux loques

La loque américaine et la loque européenne sont les deux maladies principales d'origine bactérienne affectant les abeilles, dont les agents pathogènes sont Paenibacillus larvae et Melissococcus plutonius respectivement.

Ces maladies s'attaquent au couvain de différents âges (couvain ouvert pour la loque européenne et couvain fermé pour la loque américaine) provoquant la mort des larves ou des nymphes, parfois en grand nombre.

Le couvain affecté n'est plus compact, présente des larves affaissées de couleur blanc crémeux, marron ou noirâtre. Lorsque les butineuses nettoient les cellules et retirent les larves mortes, l'aspect du couvain présente des trous où les alvéoles n'abritent plus de larves et/ou de nymphes, d'où le nom de couvain en mosaïque ou couvain lacunaire.

Maladies fongiques

Les pathogènes classifiés chez les champignons provoquent des mycoses du couvain (Ascosphaera apis ou couvain plâtré, Aspergillus sp. ou couvain de pierre) et la nosémose (due à Nosema apis ou à Nosema ceranae).

Les viroses connues

Les maladies d'origine virale sont particulièrement énigmatiques parce qu'elles accusent un retard d'étude, principalement dû à la petite taille des agents responsables.

Le virus de la paralysie chronique (CBPV), nommé aussi virus de la maladie noire en raison des symptômes qu'il provoque (abeilles noires et dépilées), est étudié depuis plusieurs années au laboratoire de Sophia-Antipolis.

La virose provoquée par cet agent se caractérise notamment par des abeilles tremblantes, incapables de voler, qui marchent au pied des colonies, ainsi appelées abeilles rampantes. Ces symptômes peuvent être confondus avec une intoxication due à une exposition aux pesticides. Pour cette raison, il est indispensable de posséder de bons outils de diagnostic pour discriminer les origines des troubles observés sur le terrain.

Le virus du couvain sacciforme (SBV), qui atteint les larves, et le virus des ailes déformées (DWV), qui provoque entre autres des lésions graves sur les ailes, font partie des virus les plus étudiés au plan de la pathologie et de l'épidémiologie. Le virus des ailes déformées est transmis verticalement (de la reine à ses descendants) et horizontalement (entre individus d'une même colonie et entre colonies d'un même rucher).

Le rôle de l'ectoparasite V. destructor est primordial dans le mécanisme de transmission horizontale. En relation étroite avec l'acarien parasite, le complexe virus du Cachemire-virus de la paralysie aiguë/virus israélien de la paralysie aiguë atteint également le couvain et les adultes sans que les symptômes ne soient clairement décrits.

Autres parasites

Les abeilles sont également porteuses d'autres agents fongiques ou bactériens qui peuvent être pathogènes, bénins ou bénéfiques pour leurs hôtes.

Ces pathogènes négligés dont on connaît peu l'impact sur les populations d'abeilles, appartiennent à plusieurs grandes familles (bactéries, champignons, parasites, trypanosomes ou amibiases).

Le travail du laboratoire sur l'ensemble des maladies

Il est nécessaire de considérer plusieurs facteurs simultanément pour tenter de comprendre les maladies dans leur ensemble. Ce travail est mené au Laboratoire de Sophia Antipolis depuis de nombreuses années.

Plusieurs études se sont attachées à rechercher et analyser différentes composantes de la santé des colonies d'abeilles simultanément pour identifier les liens qui les unissent.

Il a pu être ainsi démontré une multi-exposition des colonies d'abeilles à de faibles doses de pesticides par le pollen, la cire ou le miel.

Lors de la même étude, l'incidence des maladies a été relevée ainsi que les pratiques apicoles. Les faibles doses de pesticides mises en évidence poussent désormais les recherches vers l'étude des mortalités diffuses d'abeilles qui affectent les colonies, par opposition aux mortalités aiguës de colonies entières. Cependant, les protocoles applicables aux études de terrain permettant d'étudier de manière fine ces mortalités sont encore en développement, particulièrement en ce qui concerne les outils nécessaires pour mesurer la santé des colonies.

Conclusion

Le laboratoire Anses de Sophia-Antipolis se tient donc à la disposition des instances publiques nationales et européennes pour apporter son expertise et son aide technique dans le domaine de la santé des abeilles.

Il représente un atout majeur pour la filière apicole en matière de détection, quantification et diagnostic clinique des pathologies des abeilles, incluant les maladies et les expositions aux produits phytopharmaceutiques.

<p>(1) Office international des épizooties/Organisation mondiale de la santé animale. (2) « Manuel des tests de diagnostic et des vaccins pour les animaux terrestres. »</p>

Communauté européenne

En bleu, les pays participant au programme de surveillance des mortalités de colonies d'abeilles.

20 000 espèces d'abeilles dont deux importantes pour l'apiculture

Abeille européenne Apis mellifera. ph. Severjc

Abeille européenne Apis mellifera. ph. Severjc

Abeille asiatique Apis cerana. ph. I. Tsing Yi

Abeille asiatique Apis cerana. ph. I. Tsing Yi

Les abeilles sont des insectes hyménoptères appartenant au même ordre que les fourmis et les guêpes : elles font partie du grand groupe des aculéates (femelles dotées d'un aiguillon). Il existe plus de 20 000 espèces d'abeilles ; la plupart sont des abeilles solitaires.

Le genre Apis comporte de nombreuses espèces, sous-espèces, races et sous-races d'abeilles, toutes adaptées à leur environnement.

Deux espèces d'abeilles sont importantes pour l'apiculture : l'abeille mellifère Apis mellifera, et l'abeille asiatique Apis cerana, dont les colonies sont petites et dociles mais la production de miel faible.

En Asie, quand le climat est propice, l'abeille mellifère (on dit aussi abeille européenne) est parfois préférée à l'abeille asiatique à cause de sa capacité à produire de plus grandes quantités de miel.

On pense que toutes les espèces d'abeilles peuvent être atteintes par les principales maladies connues, mais les races ont des vulnérabilités différentes. La grande majorité des études menées sur les pathogènes des abeilles ont été, et sont toujours, conduites sur l'abeille mellifère (A. mellifera).

Fig. 1 : Deux bioagresseurs suivis par le LR UE

Signes cliniques caractéristiques de la loque américaine (1- larve typiquement affaissée) et de la varroase (2- abeille aux ailes déformées ; 3- cannibalisme sur le couvain) & 4- test de la viscosité.

Fig. 2 : « Maladies » exotiques

Des arthropodes en fait. Les acariens du genre Tropilaelaps (ph. 5) et le coléoptère Aethina tumida sont les deux arthropodes exotiques sujets à surveillance obligatoire au sein de la Communauté européenne. Pour le coléoptère, noter les épines dorsales sur la larve (ph. 6 & 8) et les côtés latéraux du pronotum de l'adulte en pointe (ph. 7) : ce sont des signes caractéristiques de l'espèce.

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RÉSUMÉ

CONTEXTE : L'Union européenne a désigné le laboratoire Anses de Sophia-Antipolis LR UE santé des abeilles pour 5 ans depuis avril 2011.

TRAVAUX : Il est chargé de :

- la collecte, l'analyse et l'interprétation des données du programme 2012-2013 de surveillance des mortalités d'abeilles Apis mellifera (17 pays participants) ;

- un programme de travail en bactériologie (sur Paenibacillus larvae et Melissococcus plutonius notamment), parasitologie (surtout Varroa destructor, Nosema ceranae, Nosema apis), sur les maladies exotiques (risque d'introduction d'Aethina tumida et Tropilaelaps spp., en virologie (CBPV, SBV, BQCV, ultérieurement ABPV et DWV) et sur les pesticides (produits phytopharmaceutiques).

Il est par ailleurs LNR et laboratoire de référence OIE.

Il est également accrédité COFRAC pour le diagnostic des principaux bio-agresseurs des abeilles et la recherche de résidus de pesticides néonicotinoïdes (phytopharmaceutiques) et acaricides (phytopharmaceutiques et vétérinaires).

ANNEXE : Cet article est l'occasion de présenter brièvement les principaux bio-agresseurs des abeilles.

MOTS-CLÉS : abeilles, Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), laboratoire de Sophia-Antipolis, LR UE (Laboratoire de référence de l'Union européenne) santé des abeilles, expertise, surveillance, bactériologie, parasitologie, virologie, produits phytopharmaceutiques, pesticides, LNR (Laboratoire national de référence).

POUR EN SAVOIR PLUS

AUTEURS : *M.-P. CHAUZAT, L. CAUQUIL, S. FRANCO, M.-P. RIVIÈRE, A.-C. MARTEL, P. BLANCHARD ET M. RIBIÈRE : Anses, Laboratoire de Sophia-Antipolis, Unité de pathologie de l'Abeille, Sophia-Antipolis.

LIEN UTILE : eurl.bee@anses.fr

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