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Produits phytos et fertilisants pour jardins et espaces publics, nouvelles des fabricants

ÉMILIE BASUYAU-ASTORG*. - Phytoma - n°665 - juin 2013 - page 30

Chiffres des marchés phytos, partenariats dans des actions pour la fiscalité, le biocontrôle dans écophyto et dans une Alliance et un Pacte : bilan d'une année bien chargée.
Jardin amateur. Le marché des produits phytos pour ces jardins est resté globalement stable en 2012 par rapport à 2011.      C'est ce que rapporte l'UPJ, qui regroupe les fabricants de ces produits, ceux pour les espaces verts professionnels, ceux de nutrition pour ces deux secteurs et ceux d'hygiène publique (« biocides ») professionnels.

Jardin amateur. Le marché des produits phytos pour ces jardins est resté globalement stable en 2012 par rapport à 2011. C'est ce que rapporte l'UPJ, qui regroupe les fabricants de ces produits, ceux pour les espaces verts professionnels, ceux de nutrition pour ces deux secteurs et ceux d'hygiène publique (« biocides ») professionnels.

La Clinique des plantes, outil de diagnostic phytosanitaire (= d'évaluation de l'état de santé des plantes), se décline en libre accès sur le web (en haut à gauche) et en direct sur des salons (ci-dessus).

La Clinique des plantes, outil de diagnostic phytosanitaire (= d'évaluation de l'état de santé des plantes), se décline en libre accès sur le web (en haut à gauche) et en direct sur des salons (ci-dessus).

À gauche, Saint-Jean-de-Beauregard.

À gauche, Saint-Jean-de-Beauregard.

À droite, Terra Botanica, à Angers, 2013. Deux parcs gérés par des professionnels.      Même si ces derniers utilisent, globalement, de moins en moins de produits phytos, les bonnes pratiques les concernent.

À droite, Terra Botanica, à Angers, 2013. Deux parcs gérés par des professionnels. Même si ces derniers utilisent, globalement, de moins en moins de produits phytos, les bonnes pratiques les concernent.

Lors de son assemblée générale du 18 juin 2013, l'UPJ a présenté notamment les chiffres 2012 des marchés des produits de nutrition et de protection des végétaux en zones non agricoles.

À cette occasion, le syndicat professionnel a présenté à ses adhérents les actualités des filières et ses démarches de communication vers les amateurs et les professionnels sur les bonnes pratiques d'utilisation.

D'autre part, il a rappelé les engagements renouvelés auprès des pouvoirs publics, dans le cadre du plan Ecophyto et la mise en œuvre des objectifs de ce dernier.

Les marchés « phytos » en 2012

Quelques chiffres-clés

Le marché des produits phytos pour les amateurs est stable, celui des espaces verts se résume à une baisse généralisée (Figure 1).

Pourquoi cela ? D'une part le contexte climatique de 2012 a été moyennement propice aux interventions.

Surtout, les tendances de fond relevées l'an dernier se confirment :

- marché professionnel (« espaces verts ») structurellement en baisse, en lien avec la pression sociétale (plan Ecophyto, etc.), notamment sur le désherbage : moins d'herbicides car davantage de techniques alternatives ;

- marché amateurs (« jardin ») structurellement stable avec des fluctuations liées au climat (ex. ventes de taupicides irrégulières, moins de désherbants allées mais davantage d'autres désherbants, débroussaillants et anti-mousses en 2012 qu'en 2011) et aux demandes du public : développement de produits de type alternatif et reconnus UAB (utilisables en agriculture biologique), aux dépens des produits conventionnels.

L'UPJ, partenaire des pouvoirs publics

Vers une fiscalité différenciée des produits

Fin 2011, l'interprofession s'était mobilisée afin que l'augmentation de la TVA sur les produits phytosanitaires ne soit pas sur-évaluée. Malgré les efforts de l'UPJ, nos gouvernants d'alors n'ont pas pris en compte l'impact important pour les jardiniers amateurs, qui ne récupèrent pas la TVA. Ils sont, depuis lors, durement touchés par la mesure.

Avec un pouvoir d'achat qui baisse et un retour du public pour la « production maison », le jardinage n'est plus seulement un loisir ; il devient une activité vivrière, à travers la mise en place d'un potager par exemple. Les jardiniers pouvaient ainsi semer, planter, cultiver et enfin récolter des produits frais, « fruits mérités » de leurs efforts et, peut-être, réaliser des économies.

Les parlementaires ont partiellement répondu à cette mobilisation. Les produits estampillés « Utilisables en agriculture biologique » (UAB) bénéficient encore d'un taux réduit de 7 %. Mais eux seuls, et quel que soit leur classement toxicologique (santé) et écotoxicologique (environnement).

Un amendement « produits non classés » en 2013 ?

Mais qu'en est-il pour les produits non classés( 1), taxés encore à 19,6 % s'ils ne sont pas par ailleurs autorisés en agriculture biologique ?

Ces produits qui, après l'évaluation de risque, sont considérés comme ayant un impact réduit au minimum ne portent sur leur étiquetage aucun symbole de danger tant pour la santé que l'environnement.

L'application d'un taux réduit de TVA à 7 % pour ces produits serait parfaitement cohérente avec le rapport du député Antoine Herth, publié en 2011(2) : ce dernier encourageait les fabricants à se tourner vers des solutions dont l'impact santé/environnement serait amoindri et prônait les solutions de biocontrôle (auxiliaires, micro, macro-organismes, etc.).

L'UPJ tente, depuis lors, de permettre à ces produits de bénéficier d'un taux réduit et défend le dossier devant les parlementaires.

Plan Ecophyto : la course au Certiphyto

Suite aux élections de 2012 et au changement de gouvernement, la détermination de nos dirigeants en faveur de la réussite du plan Ecophyto a été renforcée.

Mais où est passé le « 2018 » du plan Ecophyto 2018 d'origine ? Zappé, peut-être pour assurer la pérennité du plan qui, semble-t-il, sera prolongé au-delà de l'objectif initial (moins 50 % de phytos si possible d'ici 2018).

Concernant le Certiphyto, c'est la course pour être certifié avant le 1er octobre 2013. Le décret « Certiphyto » paru le 20 octobre 2011 annonçait qu'au 1er octobre 2013, les distributeurs, conseillers, applicateurs professionnels devront avoir obtenu leur certificat individuel. Il ne reste plus que quelques mois aux professionnels concernés afin d'être certifiés mais également pour obtenir la certification(3) de leur entreprise et son agrément.

Les collectivités, tout comme les agriculteurs et les fabricants ne vendant pas aux utilisateurs, disposent d'une année supplémentaire de délai pour former leur personnel (Certiphyto au 1er octobre 2014) ; et elles ne sont pas concernées par la certification d'entreprise ni l'agrément.

Le dispositif est bien connu et rodé depuis un an mais il reste encore de nombreuses questions au cas par cas qu'il serait intéressant de soulever.

À cet effet, l'UPJ a mis en ligne sur son site internet une foire aux questions. Elle permet aux professionnels des jardins et des espaces verts d'obtenir une réponse à des questions précises lesquelles sont souvent abordées lors des formations au Certiphyto (applicateur, distributeur, conseiller). Voir liens utiles, en fin d'article.

L'UPJ et le biocontrôle

Le 12 avril dernier, à Saint-Jean-de-Beauregard (Essonne), l'UPJ a renouvelé son engagement auprès des ministères en charge de l'Environnement et de l'Agriculture et d'autres parties prenantes. Les signataires des accords-cadres jardin d'amateur(4) et espaces verts(5) se sont retrouvés pour signer un avenant (en complément des accordscadres) afin de promouvoir les solutions de biocontrôle. Or, qu'appelle-t-on « biocontrôle » ?

Les produits dits de biocontrôle se classent en quatre familles :

• Les micro-organismes (champignons, bactéries et virus), utilisés pour protéger les cultures contre les ravageurs et les maladies ou stimuler la vitalité des plantes.

• Les médiateurs chimiques (phéromones d'insectes et kairomones), qui permettent le suivi des vols des insectes ravageurs et le contrôle de leurs populations par la méthode de confusion sexuelle et le piégeage.

• Les substances naturelles utilisées comme produits de biocontrôle, composées de substances présentes dans le milieu naturel et pouvant être d'origine végétale, animale ou minérale. Concrètement pour l'interprofession, il s'agit d'informer les adhérents de l'UPJ, le grand public et les professionnels de l'existence de ce panel de solutions de biocontrôle dans le cadre de leur activité professionnelle. En parallèle, l'UPJ alimentera en informations la plate-forme www.jardiner-autrement.fr, mise en place dans le cadre de la signature de l'accord-cadre jardin.

Guide Ecophyto pour enfants, piloté par l'UPJ

Ces engagements signés, en 2013, ils se concrétisent notamment par une action pilotée par l'UPJ : une brochure pour les enfants, « Jardine avec les saisons ».

Elle explique, au fil des saisons, la vie dans le jardin, illustre le microcosme du jardin en expliquant son importance et comment se fabrique le compost – même en appartement. La brochure incite le jeune public à sortir dans les jardins, à réaliser des activités avec les végétaux et leur donne les clés d'une meilleure pratique du jardinage. Rien n'est oublié, tout est recyclé ou réutilisé, les enfants pourront jouer avec les végétaux ou partager des activités pratiques avec leurs parents. Chacun pourra en « prendre de la graine ».

Disponible en ligne sur le site de l'UPJ, elle est librement téléchargeable ; il est possible aussi, sur demande, d'obtenir des exemplaires (emiliebasuyau@upj.fr).

Vers les utilisateurs pour le diagnostic

Clinique des plantes en ligne, nouvel outil gratuit pour jardiniers : diagnostic…

La Clinique des plantes est un espace de consultation et de diagnostic gratuit pour les jardiniers. Les médecins de cette clinique d'un genre particulier se sont installés le 30 mai à Jardins, Jardin, au cœur de Paris, dans le Jardin des Tuileries. Ils en ont profité pour présenter un site internet en libre accès qui permettra au grand public de réaliser en ligne un diagnostic végétal.

Grâce à un système de questions-réponses et à une photothèque très illustrée, l'internaute- jardinier trouve réponse à ses questions concernant sa ou ses plantes atteintes. Que ce soit le ravageur, la maladie fongique, le virus ou encore le problème physiologique, le site internet de la Clinique des plantes propose, par famille de plantes, un cheminement qui conduit le jardinier vers une liste d'hypothèses, puis au diagnostic. Par la suite, les photos associées aux fiches permettent à l'utilisateur d'identifier le problème.

… Conseils à l'arroseur

Et c'est tout ? Non, des conseils sont apportés principalement sur les méthodes culturales, les mesures prophylactiques préventives et les méthodes de lutte. Des conseils d'entretiens sont également reliés à cet outil. En revanche, vous ne trouverez aucune préconisation de produit ni même de substances actives.

La démarche de l'UPJ, à travers la Clinique des plantes, est d'éduquer le jardinier, de lui enseigner les bonnes pratiques.

Jacques My, médecin des plantes et Directeur général de l'UPJ, explique : « Quand nous pouvons examiner sur le terrain, sur les plantes, les problèmes signalés par les jardiniers amateurs, nous constatons que près de 40 % sont liés à l'arrosage : trop d'eau ou pas assez. Les symptômes qui en découlent sont souvent identiques...

Plante en pleine terre ou en pot, il n'est pas toujours nécessaire de se ruer sur un produit, surtout si la cause du problème n'a d'origine que celle liée à l'arrosage. »

Il insiste : Nous rappelons toujours aux jardiniers que « Traiter, c'est pas automatique, tout commence par un diagnostic ». Ce diagnostic peut éviter bien des traitements inutiles. »

L'UPJ a commencé à prôner le diagnostic, si cohérent avec Ecophyto, bien avant le lancement de ce plan !

Des médecins des plantes bénévoles sont également de l'autre côté de l'écran pour répondre aux questions les plus pointues. Il est possible de les contacter à tout moment pendant ou après le diagnostic.

Pré-lancement en cours

Ce site est déjà opérationnel pour quelques plantes : il s'agit d'un pré-lancement et de l'ouverture de la période de tests pour les utilisateurs. Il sera enrichi en photographies, en conseils et plantes tout au long de l'année 2013, afin de réaliser un lancement dans sa version complète au printemps 2014.

Pour l'instant, il est possible de consulter les plantes dont le nom est connu de l'internaute ou le nom de la catégorie (plante à fleur, fruitier, verger, etc.).

À la fin de l'été 2013, une nouvelle entrée sera créée : une recherche par symptôme et non par plante, afin de permettre à l'internaute ne connaissant pas sa plante, ou même la famille de sa plante, d'obtenir une réponse à son problème.

Plus de 150 fiches « diagnostic » sont déjà disponibles.

Un module d'actualités permet également de retrouver tous les rendez-vous de la Clinique des plantes en région parisienne et en province. Les « Bulletins de santé du végétal » seront également accessibles au cours de l'été et décryptés pour réaliser des actus/ alertes sur les pathologies observées ou les problèmes liés à la sécheresse dans certaines régions notamment. Pour consulter la clinique des plantes en ligne : www.cliniquedesplantes.fr

Les Cliniques des plantes en 2012 et 2013

Printemps des Jardiniers à Savigny-le- Temple (Seine-et-Marne) en mars, Fête des Plantes vivaces à Saint-Jean-de-Beauregard (Essonne) en avril, Jardins, Jardin aux Tuileries à Paris, en mai-juin… les médecins des plantes ont déjà accordé plus de 200 « consultations » au cours du printemps. Munis d'échantillons ou de photos de leur « patient », les jardiniers sont venus nombreux se renseigner et obtenir un diagnostic. Les bobos, problèmes d'hygrométrie, ravageurs et maladies fongiques, tout a été décrypté par les experts de la Clinique. Les prochains rendez-vous seront en automne : à Saint-Jean-de-Beauregard, pour la Fête des fruits et légumes anciens du 20 au 22 septembre et à Auray, en Bretagne, début octobre.

Docteur Plante en vidéo et en direct de la Clinique des plantes de l'UPJ sur Déco.fr

En 2012, la Clinique des plantes de l'UPJ accueillait à l'occasion de Jardins, Jardin une équipe de tournage du groupe M6 pour le site internet Déco.fr.

Depuis un an, les tournages de vidéos (une minute environ) se sont multipliés.

Il est possible de retrouver les experts de la Clinique des plantes qui se sont prêtés au jeu du diagnostic et des conseils en retour aux interrogations des internautes de Déco.fr.

Vers les professionnels pour les bonnes pratiques

L'UPJ à Salon Vert Sud-Est 2013 : information réglementaire et biocontrôle

L'UPJ renouvelle sa session d'information pour les professionnels des espaces verts et met en place une réunion d'information sur les dernières actualités réglementaires. Un volet sur le certificat individuel sera abordé pour les collectivités qui bénéficieront alors d'un délai pour la certification du personnel des espaces verts (cf p. 32).

L'UPJ souhaite informer les professionnels et les collectivités sur la place du biocontrôle en espaces publics, sachant que la principale préoccupation porte sur le désherbage. Il s'agira d'avoir des regards croisés sur cette question : des professionnels, membres de l'administration et des gestionnaires d'espaces publics auront ainsi la parole au cours de ce rendez-vous de septembre.

Guide Bonnes pratiques destiné aux applicateurs de produits biocides

Depuis 2010, l'UPJ représente également les biocides utilisés en hygiène publique. Afin de remplir sa mission d'information, un nouveau guide des bonnes pratiques d'utilisation des produits biocides sera édité au cours de l'été 2013. Ce guide sera accessible en ligne gratuitement et téléchargeable sur www.upj.fr.

Il reprend les éléments réglementaires et les conseils liés au transport, à la sécurité des opérateurs, soumis à des règles aussi strictes que pour les phytosanitaires. Des spécificités propres aux biocides (notamment concernant le matériel utilisé, parfois différent du matériel utilisé pour les phytosanitaires) seront expliquées et détaillées.

Contrairement au guide pour les espaces publics, il sera accessible en ligne et sous la forme de fiches pour coller au mieux aux besoins des professionnels.

Les applicateurs de produits biocides seront probablement bientôt soumis aux mêmes contraintes que les applicateurs de produits phytosanitaires. En effet, il semble qu'un certificat pour les applicateurs 3D soit en cours d'élaboration par l'administration. La confirmation officielle devrait intervenir d'ici fin 2013.

<p>(1) Exemptés des classements toxicologique et environnemental, après tests officiellement reconnus ayant vérifié leur innocuité en la matière.</p> <p>(2) Rapport publié le 19 avril 2011 portant sur le biocontrôle, réalisé dans le cadre du Plan Ecophyto suite au Grenelle de l'Environnement.</p> <p>(3) Pour cela, il faut avoir souscrit un contrat avec un organisme certificateur puis subir un audit.</p> <p>(4) Signé le 2 avril 2010.</p> <p>(5) Signé le 3 septembre 2010. </p>

RÉSUMÉ

CONTEXTE : L'assemblée générale annuelle de l'UPJ est l'occasion de faire le point sur le secteur de la fourniture de produits phytos (conventionnels et de biocontrôle) et des MFSC pour les ZNA.

MARCHÉ : Le marché des produits phytos pour les professionnels continue à baisser, celui pour les jardiniers amateurs à stagner.

UPJET POUVOIRS PUBLICS : En 2012, l'UPJ a œuvré avec succès pour que les produits phytos UAB bénéficient d'un taux réduit de TVA. Elle espère faire étendre la mesure aux produits non classés (définis dans l'article).

Dans le cadre du plan écophyto, elle a mis en ligne sur son site des informations notamment sur le Certiphyto ; elle a signé début 2013 l'avenant bio-contrôle des accords-cadres jardins d'amateurs et espaces verts de 2010 ; elle a piloté la réalisation d'une brochure pour enfants « Jardiner avec les saisons ». Elle a participé aux travaux du projet de loi PLU (Plan Logement Urbanisme) pour y défendre la place du végétal (jardins publics et privés) et continue à le faire.

DIAGNOSTIC : Pour aider les jardiniers dans leur diagnostic, elle développe sa Clinique des plantes, en direct (sur des salons cités) mais aussi en ligne avec un site en cours de développement (diagnostic interactif et conseils en vidéo).

PAR AILLEURS : Outre les informations sur son site, l'UPJ informera les professionnels sur la réglementation phyto et le biocontrôle au Salon Vert 2013. Elle va publier un guide des bonnes pratiques d'utilisation des produits biocides. Elle a créé fin 2012 l'Alliance pour le végétal avec la CAS, pour mieux représenter le secteur des MFSC.

MOTS-CLÉS : UPJ Union pour la protection des jardins et des espaces publics, produits phytos, phytopharmaceutiques, phytosanitaires, ZNA zones non agricoles, marché, fiscalité, plan écophyto, Certiphyto, biocontrôle, accordcadre, UAB utilisable en agriculture biologique, Clinique des plantes, diagnostic, Guide des bonnes pratiques, MFSC matières fertilisantes et supports de culture, Pacte pour le jardin, Alliance pour le végétal, biocides.

Fig. 1 : Chiffres d'affaires annuels.

Adhérents de l'UPJ : chiffre d'affaires annuel, de 2005 à 2012 et en millions d'euros des produits phytos jardins amateurs et espaces verts.

1 - Nouvelle fédération pour les MFSC, l'Alliance pour le végétal, voit le jour

Les MFSC, matières fertilisantes et supports de culture, représentent une filière et des métiers qui n'étaient pas suffisamment représentés alors que les enjeux économiques sont importants.

La filière représente en effet plus de 2 500 emplois directs et plus de 300 millions d'euros de chiffre d'affaires !

Un rapprochement entre la Chambre syndicale des améliorants organiques et supports de cultures (CAS) et l'UPJ a eu lieu le 6 décembre 2012 : la création de l'Alliance pour le végétal.

Constituée des membres des deux syndicats professionnels, soit 83 organisations-adhérents, l'association agit en faveur de la promotion des supports de culture (SC) et des matières fertilisantes (MF), ainsi que de produits encore en début de développement aujourd'hui, à savoir les biostimulants.

Quatre axes principaux de travail et de réflexion commune ont été fixés :

– l'harmonisation de la réglementation européenne sur les MFSC (matières fertilisantes et supports de culture) ;

– l'harmonisation des démarches « qualité produits » mis sur le marché ;

– la consolidation des données statistiques du marché ;

– la communication.

2 - À quand une politique jardins-espaces verts ?

Le Pacte pour le Jardin : actus

En 2012, l'UPJ initiait le Pacte pour le Jardin dans la Cité.

En un an, ce mouvement rejoint par des associations, des fédérations professionnelles et des entreprises s'est concrétisé le 7 septembre dernier lors d'une assemblée générale ayant conduit à la création d'une association loi 1901. Depuis lors, quatre groupes de travail ont vu le jour :

– Jardin et biodiversité,

– Jardin, énergie et climat,

– Jardin et éducation,

– Jardin et santé.

Les réflexions menées par les membres du Pacte – et les actions qui en ont découlé – ont conduit à participer en janvier aux réunions de concertation de la loi Plan Logement Urbanisme menée par le ministère de l'égalité des territoires et du Logement.

Également entendu par des parlementaires, les travaux de l'association ont été présentés lors des manifestations Jardins, Jardin (aux Tuileries) et l'Art des Jardins (au Grand Palais), du 31 mai au 2 juin 2013, à Paris.

Et demain, le pacte ?

L'objectif du Pacte pour le jardin est d'établir une stratégie nationale du jardin, afin de réintroduire la nature dans les espaces urbanisés, de reconnaître pleinement le jardin comme un vecteur de continuités écologiques et que les jardiniers soient des acteurs de la biodiversité.

31 partenaires ont déjà rejoint le Pacte et se mobilisent pour rencontrer nos gouvernants dans un seul objectif : la mise en place d'une politique jardins-espaces verts en France (ce qui serait un événement). La liste des partenaires est ouverte ; toute organisation souhaitant rejoindre l'association est la bienvenue.

Pour en savoir plus : contact@pactejardin.com.

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POUR EN SAVOIR PLUS

AUTEUR : *E. BASUYAU-ASTORG, Union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces publics (UPJ).

LIENS UTILES : – www.upj.fr – http://www.deco.fr/jardin-jardinage/docteur-plantes/

CONTACT : emiliebasuyau@upj.fr

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