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Edito

AMBIGUÏTÉS, DES MOYENS POUR LES LEVER

PAR MARIANNE DECOIN, RÉDACTRICE EN CHEF - Phytoma - n°666 - août 2013 - page 3

Ambiguïté, joli mot peu usité, désigne le caractère de termes à plusieurs sens (un linguiste dira « polysémique »), de produits au statut légal incertain, d'espèces aux contours mal définis, etc.

Deux articles de ce numéro visent à lever des ambiguïtés.

En p. 8, il s'agit de classification des chrysopes. Ces « demoiselles aux yeux d'or » sont des auxiliaires de lutte biologique car leurs larves sont prédatrices d'insectes ravageurs. Le problème, c'est que plusieurs espèces du genre sont souvent confondues entre elles. L'article donne des moyens de les différencier. Caprice d'entomologistes coupant en quatre les pattes de ces insectes longs de 1 à 2 cm ? Non, car les différentes espèces ont des exigences écologiques différentes. En clair, les adultes ne pondent pas leurs œufs au même endroit, et les larves (issues d'œufs pondus sur place ou placées par les acteurs de lutte biologique) ne prospèrent pas aux mêmes endroits. En pratique, on risque l'échec si on utilise, sur une culture herbacée, une espèce qui préfère les arbres et arbustes, et réciproquement.

En p. 33, il s'agit du statut réglementaire des rodenticides utilisé dans et autour des silos de grain. Ces produits cumulent des effets phytosanitaires (qui leur vaudraient un statut phytopharmaceutique) et d'hygiène publique (qui leur vaudraient un statut biocide).

L'ambiguïté est aujourd'hui levée pour les responsables de silos.

Quant à l'ambiguïté, voulue, des titres des articles pages 14, 24 et 34, il y a un moyen de la lever : commencer à lire ces pages !

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