ImprimerOn a coutume d'opposer les chercheurs, dans leur sphère laborantine, aux hommes de terrain, confrontés à la pratique. Nous les réunissons.
Ainsi les deux articles surtitrés « Recherche » de ce numéro, p. 11 et p. 43, évoquent les travaux d'équipes de recherche, certes. Avec de l'analyse statistique, oui... Mais ancrés chacun dans une petite région, avec l'aide, l'accueil voire la complicité des agriculteurs locaux, poitevins et bourguignons.
Quant au dossier sur les ZNA, zones non agricoles, il évoque les pratiques. Les bonnes.
Les auteurs du panorama du biocontrôle, p. 18, montrent l'apport de la recherche pour mettre au point les produits de biocontrôle, mais aussi leurs bonnes pratiques d'utilisation et des bonnes pratiques autres que l'emploi de ces produits.
De même, ce sont des chercheurs qui renseignent sur les bonnes pratiques de piégeage du charançon rouge du palmier, en p. 26. En étudiant au laboratoire l'odorat, la vue et le comportement du ravageur, ils ont découvert sa phéromone d'agrégation, les bons critères de choix de pièges (types d'attractifs, forme du piège, sa couleur, non ! son contraste). Et, important voire essentiel, les bonnes pratiques pour placer ces pièges et les entretenir.
En p. 31, des chercheurs, en étudiant la biologie de l'ambroisie à feuilles d'armoise, permettent de préconiser de bonnes pratiques pour gérer cette allergisante envahisseuse, comme la date et la hauteur de fauche-broyage. Avec un partenariat original entre l'Inra et une société d'autoroutes : du laboratoire à l'aire de services.
