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L'ambroisie marche le long des routes

BRUNO CHAUVEL*,***, HÉLÈNE HANSE**, QUENTIN MARTIN EZ*** ET ÉTIENNE CUENOT **** - Phytoma - n°667 - octobre 2013 - page 31

L'ambroisie à feuilles d'armoise le long des voies de communication : les bords de route sont des milieux favorables à cette espèce allergisante.
Un milieu pauvre, pas de végétaux concurrents... Voilà qui a permis à ce pied d'ambroisie de germer aisément...

Un milieu pauvre, pas de végétaux concurrents... Voilà qui a permis à ce pied d'ambroisie de germer aisément...

Georges Brassens en rêvait : « Si les fleurs le long des routes s'mettaient à marcher… » Mais c'est une réalité ! Les bords de route sont des voies de propagation de plantes à fleurs. Hélas, la réalité vire au cauchemar si ces fleurs émettent un pollen allergisant et sont portées par une plante envahissante... Cas de l'ambroisie à feuilles d'armoise.

Qu'est-ce qui explique sa propagation ? Y a-t'il de bonnes pratiques pour y remédier ? Une communication à la 3e conférence « ZNA » de l'afpp se penche sur ces questions. Extraits.

Pourquoi des espèces envahissantes au bord des routes

Des milieux favorables à ces espèces

Les voies de communication – voies ferrées, canaux, bords de route – constituent des milieux très favorables à de nombreuses espèces envahissantes herbacées et ligneuses issues de tous les continents (Christen et al., 2005).

D'abord, elles se révèlent souvent des zones d'introduction d'espèces lors du passage de marchandises ou de l'apport de matériaux divers.

Ensuite, il s'agit de milieux ouverts du fait des perturbations liées aux aménagements : dégradation de la végétation naturelle, zones de sol à nu. Or les plantes envahissantes occupent essentiellement ce type de milieux où la compétition des communautés végétales locales est trop faible pour les contrer.

Enfin, ces milieux modifiés par le drainage, appauvris ou au contraire très enrichis en matière organique, avec de forts stress chimiques (métaux lourds, sel ; Trombulak et al., 2000), favorisent les espèces ubiquistes, tolérantes aux stress et adaptées à ce type de perturbations.

Des corridors de propagation continus

De plus les routes, voies ferrées et canaux sont des corridors de dispersion des plantes envahissantes. Leurs bordures herbacées sont remarquables par leur continuité : jusque plusieurs dizaines de kilomètres. Cela favorise la propagation sur longue distance sans obstacles à la dispersion ou l'établissement.

Les bords de route permettent ainsi une diffusion dans tout le paysage : par exemple, 20 % de la surface des États-Unis est à moins de 130 m d'une route, et seulement 3 % à plus de 5 km d'une voie de communication (Riitters et al., 2003). Et ceci d'autant plus que les exigences de sécurité routière, souvent dominantes, peuvent prévaloir par rapport à une gestion de l'espace visant une espèce végétale particulière.

Pourquoi spécialement l'ambroisie

Une introduction facilitée

L'ambroisie à feuilles d'armoise (Ambrosia artemisiifolia L., dite ambroisie dans la suite de ces pages), souvent trouvée en France et dans toute l'Europe (Delabays et al., 2005 ; Essl et al., 2009 ; Hodisan et al., 2008), semble connaître un essor important sur les bords de route et d'autoroute.

Divers vecteurs peuvent introduire les semences d'ambroisie.

Le maintien en état du réseau routier nécessite l'apport de matériaux pouvant contenir des semences. Un travail préliminaire (Chauvel et al., 2008) a montré que le déplacement de terres végétales est le principal responsable des apports de semences. Mais la rusticité de l'ambroisie lui permet de se développer même dans des milieux pauvres (oligotrophes) type stocks de sable ou de gravier, et d'y produire des semences.

Enfin, on ne peut exclure totalement la présence d'ambroisies dans les lots de semences utilisés sur les accotements (jachères fleuries…) en fonction des niveaux de certification (Cadet et al., 2007).

Des emplacements privilégiés

Sur un bord de route, l'ambroisie est en général observée sur l'accotement et particulièrement la bande de sécurité (Figure 1). La trouver sur la berme et dans le fossé est plus rare du fait de la présence d'une végétation plus dense et plus compétitive.

On peut observer des pieds d'ambroisie sur les fissures de la chaussée et les terre-pleins centraux. Les panneaux de signalisations, glissières de sécurité et poteaux réfléchissants lui offrent des refuges difficiles à atteindre par le fauchage.

Au Québec, il a été montré que l'ambroisie était davantage présente le long des axes principaux goudronnés (sur plus de 80 % de ces voies) que sur les chemins vicinaux (13 %) (Joly et al., 2011). Les auteurs expliquent cela par :

– un niveau de perturbation plus important le long des voies principales,

– la présence d'une végétation plus concurrentielle le long des axes secondaires.

La tendance serait à vérifier en France, vu les différences de climats et de modes de gestion des routes.

Un développement bien adapté

Une fois introduite, l'ambroisie possède, durant tout son cycle de développement, des caractéristiques biologiques qui lui confèrent une bonne adaptation aux bords de route (Tableau 1).

La phase germination-levée est critique pour l'installation d'une espèce. L'aptitude des semences de l'ambroisie à germer dans des sols superficiels lui procure donc un réel avantage.

Ensuite, la tolérance au sel, au broyage et à la sécheresse (Leskovsek et al., 2012) lui permet de croître malgré les stress liés à ce type de milieu. La présence de champignons mycorhiziens (Fumanal et al., 2006) facilite sa nutrition hydrique et minérale.

Enfin, la durée de vie des semences dans le sol contraint à gérer sur le long terme. Une ambroisie dans un milieu très stressant ne produit que quelques dizaines d'akènes par plante (Chauvel et al., 2009). Mais cela suffira à maintenir voire augmenter le stock de semences.

Une dispersion d'ampleur à préciser, mais réelle

Une fois les populations installées, les bords de route constituent des corridors de dispersion.

Des travaux réalisés en Autriche (Vitalos et al., 2008) avec des pièges placés le long de routes en hiver ont montré une faible dispersion liée au passage des véhicules (seulement 8 semences à 25 m de la population de départ). En revanche, l'eau de pluie ruisselant le long des routes peut avoir un rôle important. Enfin, les passages tardifs d'engins de broyage contribuent à la dispersion de semences donc la propagation. Un second travail réalisé en Grande-Bretagne (von der Lippe et al., 2013) a tenté de quantifier la distance de dispersion des semences en fonction de l'intensité du trafic. Réalisée en conditions artificielles sur semences colorées, l'expérimentation a permis de retrouver plus de 90 % des semences d'ambroisies dont 99 % entre 0 et 5 m.

Ainsi, divers vecteurs peuvent disperser les semences le long des routes. Il faudrait des travaux lourds pour mesurer la dispersion afin d'estimer la vitesse potentielle de progression de l'espèce sur un axe donné. En attendant, la prévention reste une mesure indispensable pour gérer l'ambroisie.

L'arrachage des plantes, si réalisé suffisamment tôt en saison, reste sans doute la solution idéale sur les petits linéaires et les zones récemment occupées, empêchant la constitution d'un stock de semences.

Ambroisie et technique de fauche

Date de fauche : celle qui bloque la production des semences...

La réponse de l'ambroisie aux techniques de fauche a fait l'objet de nombreux travaux. En effet, la nécessité de contrôler à la fois le flux de pollen, cause des allergies, et la production de semences, responsable de l'invasion, complique le choix des dates d'intervention.

Delabays et al., (2005) ont trouvé une date de coupe optimale (fin août-début septembre ; Tableau 2), pour contrer la production de semences. Faucher plus tôt n'empêche pas la plante de réémettre des tiges puis produire des semences. Une fauche plus tardive a lieu après la formation des semences et n'a donc aucun effet.

...n'évite pas celle de pollen

Si, en théorie, il est possible de bloquer la production de semences, la fauche « optimale » n'est réalisable que sur les fronts de colonisation où l'ambroisie est peu présente donc les allergies pas déclarées. En effet la production de pollen commence avant le moment optimal pour une fauche efficace contre la production de semences.

Par ailleurs, la date d'intervention optimale est très liée aux conditions météorologiques et change tous les ans. De plus, la prise de décision ne doit pas entrer en conflit avec des règles de sécurité.

Fauche précoce, double fauche, fauche à ras, l'ambroisie s'adapte !

Des travaux réalisés en condition contrôlée pour mimer l'opération de fauche confirment la tolérance de l'ambroisie à cette pratique (Simard et al., 2011).

La destruction de la biomasse aérienne a un effet certain sur la quantité de pollen produite (divisée par 9) et la production de semences (divisée par 5), mais pas une action radicale. Une seconde fauche peut quasiment empêcher toute production de pollen mais laissera la plante produire quelques semences.

Enfin, une fauche au ras du sol « ouvre » le milieu donc réduit l'effet compétitif du couvert végétal. Cela peut favoriser des espèces annuelles rares, mais aussi l'ambroisie ! Il faut éviter cette action dans ses zones de présence.

Tous ces résultats convergent sur la difficulté de gérer efficacement la plante sur le long terme. La gestion visant à limiter la production de pollen permet de réduire les quantités émises localement au bénéfice des personnes allergiques. Mais les semences produites après repousses, même en faible nombre, contribuent à la progression de l'espèce.

Dispersion de l'ambroisie, le cas du réseau APRR

Pieds d'ambroisie scrutés à petite vitesse et géolocalisés un à un

Le réseau autoroutier comporte des spécificités de gestion liées à la sécurité des agents et à l'intensité du trafic routier. Le réseau des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) gère depuis des années le développement des espèces envahissantes, dont l'ambroisie à feuilles d'armoise (Cuenot, 1997).

En 2012, APRR, en collaboration avec l'observatoire des ambroisies, a relancé une cartographie fine de l'ambroisie afin de connaître sa distribution sur le réseau et l'efficacité des mesures de gestion appliquées, en comparant les repérages actuels avec les précédents (Hanse, 2012).

L'acquisition exhaustive des données a été réalisée en mai et juin 2012 en parcourant le linéaire du réseau autoroutier dans les deux sens et à vitesse réduite sur la bande d'arrêt d'urgence. Les pieds d'ambroisie détectés ont été géolocalisés grâce aux points repères (PR) répartis le long du tracé tous les 100 mètres. En cas de doute, une vérification a été effectuée à pied.

Résultats, la vallée du Rhône surtout mais pas seulement

L'ambroisie est essentiellement présente en vallée du Rhône (Figure 2). Mais il y a quelques stations (points où l'on trouve la plante) en Lorraine. Ceci suggère la difficulté à limiter les flux de semences par le transport des matériaux (terre végétale probablement).

Sur l'ensemble du réseau APRR, le linéaire total touché par la présence d'ambroisie est passé d'environ 164 kilomètres en 2010 à près de 187 kilomètres en 2012. L'augmentation est de 23 kilomètres sur les 1 821 kilomètres du réseau. L'invasion stagnerait-elle ? En fait, non.

Progression, sauf en zone d'implantation récente

En effet, le nombre de stations est passé de 357 à 535, soit une augmentation de près de 50 %.

On observe des disparités importantes suivant les zones : régression sur certains secteurs (A5 et A31, environ 35 km de linéaire où elle a disparu), stagnation sur les autoroutes A36 et A71 et augmentation du nombre de points sur les autoroutes A6, A40 et A46, indice de colonisation du milieu.

Fait important, les régressions ont été obtenues dans les zones d'implantation récente tandis que la plante progresse dans ses implantions plus anciennes.

Enfin, l'ambroisie se développe plutôt dans le sens de circulation du sud (zones les plus infestées) vers le nord, indice du transport possible de semences par le flux des véhicules et/ou les engins de fauche.

Gérer l'extension par la prévention

Malgré l'effort de gestion rigoureuse de l'ambroisie, on note donc une tendance à son expansion.

La prévention semble indispensable à l'arrêt de cette extension car, une fois introduite, cette espèce tolérant de nombreux stress est extrêmement difficile à gérer, d'autant que les règles environnementales deviennent de plus en plus strictes.

L'APRR a donc choisi la prévention en privilégiant l'usage de terre végétale exempte d'ambroisie, et une campagne d'arrachage très stricte dès l'année d'installation des aménagements pour empêcher toute constitution de stock de semences.

De même l'APRR s'efforce d'introduire des clauses dans les marchés de travaux : engazonnement systématique, arrachage ou fauchage selon le besoin.

Conclusions

Prévention importante mais difficile le long des routes

On voit l'intérêt de la prévention dans la gestion de l'ambroisie sur les voies de communication.

En théorie, la tâche paraît aisée car l'espèce est annuelle : stopper la production de semences devrait inéluctablement la faire disparaître (ce n'est pas le cas de plantes pérennes type renouées du Japon ou séneçon du Cap). En fait, l'ambroisie continue son expansion malgré les efforts engagés. C'est que l'objectif est, en pratique, difficile à atteindre du fait de :

– la très grande tolérance de la plante aux pratiques mécaniques,

– une croissance au cours de l'été en périodes de congés qui ne facilite pas les interventions,

– le fait que les personnels allergiques au pollen sont exclus des interventions qui pourraient les mettre au contact de ce pollen, ce qui diminue les effectifs d'intervention,

– la difficulté à faire passer l'ambroisie da ns les priorités des gestionnaires : budgets limités, réglementations complexes voire parfois contradictoires, interpénétration d'espaces gérés par des gestionnaires différents…

L'ambroisie va-t-elle des routes au champ ?

Les bords de route jouent clairement le rôle de zones d'introduction et de couloirs de diffusion. Toutefois, il n'a pas encore été mis en évidence de passages d'un habitat à un autre : les populations d'ambroisie de bord de route contribuent-elles à alimenter les parcelles cultivées (ou l'inverse) ?

Les diffusions mises en évidence concernaient plutôt l'intérieur d'un même habitat, avec des vecteurs type moissonneuse-batteuse et engins de fauche, les semences d'ambroisie se dispersant faiblement par elles-mêmes.

Mais en cas de grande proximité entre une route et un champ, un bassin de rétention ou un sol urbain nu, la diffusion de la plante ne peut pas être exclue dans un sens ou l'autre.

Est-elle super-allergène ?

La gestion des ambroisies de bord de route est d'autant plus importante que divers travaux tendent à montrer leur plus grande allergénicité.

Ainsi, une étude réalisée en Italie (Ghiani et al., 2012) a établi que le pollen recueilli sur les bords de voies à grande circulation est différent en termes de quantité et de nombre d'allergènes. Cela peut contribuer à l'augmentation de la prévalence de l'allergie ambroisie.

Prévention exige coordination

La gestion préventive apparaît comme le seul mode de gestion durable de l'ambroisie. Cela avait déjà été souligné comme un axe prioritaire lors du colloque Ambrosia en 2012 à Lyon, devant les difficultés auxquelles sont confrontés les gestionnaires en situation de forte infestation.

Cette prophylaxie nécessite une coordination des moyens. C'est envisageable s'il n'y a qu'un seul décideur (ex. : réseau autoroutier). Mais c'est plus difficile à l'échelle d'un paysage avec rivière, chemins vicinaux et routes départementales, parcelles cultivées et/ou jardins privés...

Plus globalement, la gestion préventive pose le problème de la mise en place d'actions avant l'émergence sensible du problème de santé.

Le Conseil général de Côte-d'Or, en collaboration avec l'observatoire des ambroisies, a démarré ce type de prévention en 2012 alors que la quantité d'ambroisies présentes dans toute la Côte-d'Or est comparable à celle trouvée sur une seule commune très touchée en vallée du Rhône.

C'est une tâche lourde et complexe de mobiliser des acteurs présents sur un problème futur qui paraît virtuel voire irréel, et leur semble secondaire jusqu'à son émergence. Et ceci plus particulièrement dans le contexte économique actuel...

Fig. 1 : Terminologie des bords de route (Setra, 2009)

L'ambroisie se retrouve essentiellement sur l'accotement, particulièrement la bande de sécurité.

Fig. 2 : Cartographie de l'ambroisie (points rouges) sur le réseau APRR en 2012

Carte établie à partir d'observations réalisées en mai et juin 2012 sur l'ensemble du réseau APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône). Tout le réseau a été parcouru, dans les deux sens, à petite vitesse, et toutes les « stations » (lieux où l'on trouve l'ambroisie) géolocalisées.

Au bord des routes, il n'y a pas que l'ambroisie

Des espèces envahissantes sont observées sur les bords de route en France (Fried, 2012). Certaines sont présentes sur tout le territoire : séneçon du Cap (Senecio inaequidens DC.), vernis du Japon (Ailanthus altissima (Mill.) Swingle) et renouée du Japon (Reynoutria japonica Houtt).

D'autres, localisées sur une partie du territoire, voient leur fréquence augmenter le long des routes : armoise annuelle (Artemisia annua L.), berce du Caucause (Heracleum mantegazzianum L.), barbon andropogon (Bothriochloa barbinodis Lag. Herter) et sporobole fertile (Sporobolus indicus (L.) R. Br.).

Il faudrait prendre des mesures de gestion très strictes pour limiter le développement des espèces envahissantes.

La flore native, qui pousse spontanément sur les dépendances vertes des routes (environ 340 000 ha en France ; Anonyme, 2009 ; 5 ha par km d'autoroute ; source APRR), est perçue positivement par les utilisateurs.

Le bord de route est devenu une composante majeure du paysage. Les végétaux de ces zones peuvent avoir une fonction d'épuration des eaux ruisselant depuis la chaussée, et de ressource en pollen et nectar pour les insectes.

La diversité des zones traversées permet à de nombreuses plantes de s'y développer. Les bordures, milieux ouverts, peuvent aussi être des zones refuges pour des espèces patrimoniales (ex. : orchidées).

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RÉSUMÉ

CONTEXTE – Les réseaux routiers et autoroutiers, voies ferrées et cours d'eau sont des corridors de dispersion connus pour les espèces envahissantes.

Parmi celles-ci, l'ambroisie à feuilles d'armoise, par ses caractéristiques biologiques (colonisation de milieux ouverts et perturbés) semble particulièrement bien adaptée aux voies de communication, notamment les bordures des réseaux routiers.

Or cette plante envahissante annuelle est nuisible notamment pour la santé publique.

ÉTUDE – Une étude de l'ambroisie sur le réseau des Autoroutes Paris- Rhin-Rhône a permis de mettre en avant sa progression entre 2010 et 2012 et ceci malgré un effort de gestion rigoureuse de la plante.

Seule une politique de gestion préventive semble efficace car il apparaît complexe de gérer son développement une fois les stocks de semences constitués. La gestion curative nécessite un travail sur le long terme dans un contexte de réduction des effectifs et des budgets où la gestion de l'ambroisie n'est pas toujours la priorité.

MOTS-CLÉS – Bonnes pratiques en ZNA, zones non agricoles, Ambrosia artemisiifolia L., ambroisie à feuilles d'armoise, caractéristiques biologiques, gestion préventive, fauche, allergie.

REMERCIEMENTS

Les auteurs remercient Luc Biju-Duval pour son aide et l'ensemble du personnel APRR qui a permis l'échantillonnage des données sur le parcours des autoroutes.

POUR EN SAVOIR PLUS

AUTEURS :

*B. CHAUVEL, Inra, UMR1347 Agroécologie, 17, rue Sully, BP 85610, F-21000 Dijon ; et *** Inra, Observatoire des ambroisies, même adresse.

**H. HANSE, Agrosup, UMR1347 Agroécologie, BP 87999, F-21000 Dijon.

***Q. MARTINEZ, Inra, Observatoire des ambroisies.

****É. CUENOT, Autoroutes Paris-Rhin-Rhône, 36, rue du Docteur-Schmitt, F-21850 Saint-Apollinaire.

CONTACTS :

observatoire.ambroisie@dijon.inra.fr bruno.chauvel@dijon.inra.fr

LIENS UTILES :

www.ambroisie.info

www.afpp.net

http://www.sante.gouv.fr/une-plante-sous-surveillance- l-ambroisie.html

BIBLIOGRAPHIE :

La bibliographie (23 références) de cet article et sa version intégrale sont disponibles à l'AFPP (Association française de protection des plantes), dans les annales de la 3e conférence sur l'entretien des espaces verts, jardins, gazons, forêts, zones aquatiques et autres zones non agricoles, Toulouse, 15, 16 et 17 octobre 2013.

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