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Bonnes pratiques en ZNA, penser aux biocides

MARIANNE DECOIN* - Phytoma - n°667 - octobre 2013 - page 38

Un guide sort à ce sujet, il est gratuit.

L'entretien des ZNA utilise des produits « phytos »(1) chimiques ou de biocontrôle (voir p. 18) pour protéger ou réguler les végétaux présents. Mais aussi, par ailleurs, des « biocides ». Pour eux aussi, il faut de bonnes pratiques d'utilisation. Voilà le guide !

Biocides, pourquoi

Objectif santé publique

L'UPJ (2), qui regroupe les fabricants de biocides professionnels, explique : « La santé publique est une priorité. Elle est mise en péril par de nombreux germes et maladies transmis par des organismes nuisibles. »

Les produits biocides combattent ces germes directement (désinfection) ou par le biais des rongeurs et insectes qui les transmettent (dératisation, désinsectisation).

On les utilise dans « l'entretien des espaces domestiques, industriels (ex. : IAA) et publics » pour le « maintien de l'hygiène et de la santé publique ». Ainsi, ils sont « indispensables à l'activité des établissements de santé ».

Éviter les dégâts matériels

Il y a aussi la prévention de dégâts matériels dus à des rongeurs, des insectes tels les termites, des champignons type mérule...

Bonnes pratiques

Gestion à raisonner

L'usage de ces produits doit être « raisonné, réfléchi » et, en espaces publics et professionnels, « confié à des professionnels qualifiés ». Pour agir efficacement, il faut d'abord un diagnostic afin d'élaborer une bonne « stratégie d'intervention ».

Règles de sécurité

Puis l'usage des produits doit se faire dans le respect de réglementations et de règles de sécurité pour l'opérateur et le public.

Voilà le guide

Chacun son tour

L'UPJ avait déjà édité des guides de bonnes pratiques phytosanitaires pour les jardiniers professionnels, puis les amateurs. C'est aujourd'hui le tour des biocides.

Forme fiches, accès libre

Ce guide, suite de 19 fiches, sera en accès libre sur Internet fin octobre. Extraits :

– Certificat et agrément des applicateurs,

– Étapes-clés du traitement,

– Métrage des zones d'intervention,

– Juste dose et application,

– Matériel d'application,

– Fiche de données de sécurité (FDS),

– Étiquette,

– Communiquer auprès du public,

– Équipement de protection individuelle,

– Procédure d'habillage et déshabillage,

– Transport – local de stockage,

– Déchets, effluents, emballages...

<p>(1) Phytopharmaceutiques.</p> <p>(2) L'UPJ regroupe les fabricants de produits biocides professionnels aux côtés des fabricants de produits phytos, amendements organiques, fertilisants et supports de culture pour les professionnels et amateurs en ZNA.</p>

Cet article fait partie du dossier

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POUR EN SAVOIR PLUS

AUTEURS : – Guide : UPJ, Union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces publics. – Cet écho, *M. DECOIN, Phytoma.

CONTACTS : emiliebasuyau@upj.fr, m.decoin@gfa.fr

LIEN UTILE : www.upj.fr (télécharger le guide).

RÉSUMÉ

CONTEXTE – Les produits biocides utilisés en ZNA pour les actions de désinfection, dératisation et désinsectisation non phytosanitaires (sans lien avec les végétaux) sont utiles à l'hygiène publique. Comme les produits phytopharmaceutiques, ils doivent être mis en œuvre avec de bonnes pratiques.

GUIDE – L'UPJ, union des fabricants de ces produits, édite un guide des bonnes pratiques pour leurs applicateurs professionnels.

MOTS-CLÉS – Bonnes pratiques en ZNA, zones non agricoles, produits biocides, hygiène publique, applicateurs professionnels, guide, fiches, UPJ, Union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces publics.

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