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Le principe ? Une fois l'application chargée, si l'on voit une procession de chenilles qui semblent être des processionnaires ou des frelons dont les pattes semblent jaunes, ou leur nid, on les photographie – sans trop s'approcher, les soies urticantes des chenilles et le dard des frelons sont des gardes du corps aussi féroces que ceux des pipoles !
Géoréférencée, la photo est envoyée automatiquement à l'Inra pour vérification. Ceci fait, elle est aussi publiable qu'une photo de célébrité formellement identifiée ; et avec moins de risque de procès.
D'une part, l'émetteur de la photo a accès aux connaissances actualisées sur le ravageur et peut utiliser l'outil d'aide à la décision fourni avec l'application pour agir à bon escient. D'autre part la photo enrichit une base de données nationale, et un point de présence se met sur la carte ; la surveillance du territoire est renforcée permettant des actions plus rapides et mieux ciblées.
L'outil, opérationnel sur le frelon et la processionnaire, devrait être présenté sur le stand de l'Inra au Salon de l'agriculture, du 22 février au 2 mars. Ensuite, l'institut prévoit de l'élargir pour d'autres ravageurs : processionnaire du chêne, bombyx disparate, pyrale du buis, papillon palmivore, charançon du palmier...
Il s'intègre dans une série d'applications produites par l'Inra de Bordeaux (et présentées par D. Blancard le 15 janvier dernier aux journées Astredhor-Iteipmai, voir p. 4...).
