Commençons par évoquer les bioagresseurs de végétaux, avec l'exemple d'un ravageur invasif. Ce n'est pas le premier à se faire remarquer, ni probablement hélas le dernier. Mais c'est un peu celui de l'année.
La pyrale du buis
p. 16, une chenille médiatique
Il s'agit de la pyrale du buis Cydalima perspectalis. Arrivée en France en 2008 et d'abord localisée, elle « explose », notamment en 2013 et début 2014. Elle a même les honneurs des médias grand public. Un spécialiste fait le point ici.
Dollar spot du gazon
p. 23, un champignon utile testé
Comment protéger les gazons sportifs du dollar spot, maladie qui fut émergente... et qui est désormais l'une des deux principales affections des gazons ? Un champignon antagoniste, Trichoderma harzianum (attention, la souche T22, c'est important !), permet de diminuer fortement les quantités de fongicides chimiques épandues.
Produits : cap sur le biocontrôle
p. 28, une loi joue sur la gamme
La gestation des lois peut être courte, c'est le cas d'une loi de février 2014. Selon elle, les seuls produits phytos restant autorisés en espaces verts publics en 2020 et jardins amateurs en 2022 seront ceux de biocontrôle, UAB(1) et à faible risque. On a fixé le cap : quelle gamme est déjà disponible en matière de biocontrôle ? Donc, que reste-t-il à mettre au point ?
Compamed et ses résultats
p. 33, le désherbage est décortiqué
À propos d'autres méthodes, le programme Compamed a comparé, durant quatre ans et sous égide ministérielle, des méthodes de désherbage chimiques, thermiques et mécaniques. Évocation de son bilan.
Des nouvelles des fabricants
p. 36, ce que dit l'UPJ
À propos de produits phytos, qu'ils soient chimiques ou bios, voici des nouvelles des fabricants : l'évolution des marchés et les actions de cette année mouvementée.
<p>(1) UAB = utilisables en agriculture biologique. Concerne les produits phytos (= phytopharmaceutiques), qu'ils soient à usage agricole ou non (jardin, espace vert...).</p>