Les deux articles sur des outils au service des bonnes pratiques phytosanitaires en ZNA traitent de protection des arbres et assimilés contre des ravageurs. Ils sont représentatifs de deux tendances.
Stopper les ravageurs
p. 16, palmier : du bio anticharançon
La première est celle de l'appel au biocontrôle. Il s'agit ici de protéger les palmiers contre le charançon rouge Rhynchophorus ferrugineus à l'aide de souches précises champignon Beauveria bassiana.
Après des tests déjà publiés(1), il s'agit ici d'une nouvelle étape : celle des essais grandeur nature, en ville, sur palmiers en place.
p. 21, palmier, pin, marronnier, chêne : des tests de micro-injection
Deuxième tendance, celle de techniques d'application les plus sûres possibles d'insecticides conventionnels(2). Mais sa pratique d'application, la micro-injection, est particulière ! Elle a été testée dans cinq pays, sur palmier contre le charançon rouge, sur pin contre sa processionnaire et son nématode, sur marronnier contre sa mineuse et sur chêne contre sa processionnaire.
Les lois cadrent les pratiques
p. 26, trois lois en 2014
Récapitulatif des volets concernant la protection des plantes en ZNA dans trois lois, l'une datée du 6 février 2014, l'autre datée du 13 octobre et la dernière adoptée le 14 par l'Assemblée mais en attente au Sénat.
p. 31, l'avis des fabricants
Le nouveau président de l'UPJ(3) donne son avis sur les effets que la loi de février et celle en préparation risquent d'avoir sur les pratiques phytosantaires en ZNA.
p. 34, le guide des étiquettes
Passons à des cadres fixés depuis plus d'un an : un règlement européen de 2008 et des décisions françaises de 2013, le tout modifiant les étiquettes des produits. Pourquoi en parler ? Parce que c'est aujourd'hui que tout s'applique. Or savoir lire une étiquette est une bonne pratique essentielle.
<p>(1) Voir <i>Phytoma</i> n° 655 p. 23 à 27 et n° 648 p. 28 à 31.</p> <p>(2) Celui cité ici, l'émamectine-benzoate, est dérivé d'une substance naturelle (origine bactérienne). Mais il est quand même classé comme conventionnel.</p> <p>(3) Union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces publics. En savoir plus p. 31.</p>