Le « rapport Potier » analyse le bilan à mi-parcours du plan Ecophyto et avance 68 propositions, à la base de la nouvelle mouture du plan (« Ecophyto 2 »), rendue publique le 30 janvier 2015. Nous avons interrogé son rédacteur, Dominique Potier, sur quelques aspects de ce document de 250 pages.
Maintien de « l'objectif moins 50 % »
Phytoma - Votre rapport conseille de maintenir l'objectif Ecophyto de baisse de 50 % des utilisations de produits phytopharmaceutiques. Pourquoi cette approche quantitative au lieu de viser la baisse des impacts nocifs de ces produits ?
Dominique Potier - Je sais que ce point fait débat... Je sais que ce qu'il faut diminuer, ce sont les impacts nocifs. Mais ceux qui crient le plus fort « politique des impacts » savent parfaitement qu'on n'arrive pas, aujourd'hui, à évaluer ces impacts selon les produits, les techniques, etc.
Depuis six ans qu'existe le plan Ecophyto, la connaissance en la matière n'a pas suffisamment avancé... Sauf sur le fait que, globalement, les pesticides chimiques ne sont pas sans effets indésirables !
Du reste, mon rapport propose de continuer à avancer sur l'évaluation des impacts sur la santé et l'environnement - dans l'eau mais aussi dans l'air et le sol - en lien avec les pratiques et les expositions(1). En attendant, dans l'état actuel des connaissances, une réduction globale des utilisations reste souhaitable ! C'est le moyen, toujours dans l'état actuel des connaissances, de réduire les impacts.
Donc, une baisse quantitative de 50 %, ce n'est pas négociable...
C'est un horizon souhaitable et nous décrivons dans le rapport à quelles conditions cela est possible.
Au départ, c'était « si possible ». Pensez-vous que ça l'est ?
Oui, mais en deux étapes et à certaines conditions.
La première étape est-elle « moins 25 % d'ici 2020 ? »
20 à 25 % pour être précis. À l'issue des consultations que j'ai réalisées pour faire ce rapport, de tous les dires d'experts, je pense que diminuer de 20 à 25 % le recours aux pesticides est possible, à l'échelle française, sans en référer à l'Europe et sans remettre en cause l'économie agricole.
Vers les moins 25 % : levier biocontrôle
Par quels moyens ?
Il y a d'abord des leviers techniques. Le premier est le remplacement de certains pesticides chimiques par des produits de biocontrôle.
C'est consensuel, cela fait l'unanimité, ça se développe, c'est à encourager. Une de mes propositions est d'ailleurs de « booster le biocontrôle »(2). Mais il ne faut pas laisser croire que le biocontrôle, à lui tout seul, va suffire à faire baisser en cinq ans de 25 % le recours aux pesticides chimiques tout en préservant la production et le revenu des agriculteurs... Mettre au point des produits, cela prend du temps.
Levier machinisme
Quels autres leviers voyez-vous ?
Un autre levier technique auquel je crois beaucoup est l'amélioration du matériel de traitement.
S'agit-il de votre 27e proposition, « pour des agroéquipements de nouvelle génération » ?
Précisément. Certaines améliorations de la qualité d'application des produits via le matériel permettent de réduire les doses en conservant l'efficacité des traitements.
Des travaux ont été menés dans le cadre d'Ecophyto. Phytoma a publié des résultats sur vigne (Encadré 4).
Oui, mais je crois savoir que ces travaux ont commencé relativement tard.
Il est vrai que les tests dont nous avons cité les résultats ont été réalisés à partir de 2012 seulement... Et à relativement petite échelle, petits moyens.
Cette question du matériel a été un angle mort d'Ecophyto depuis 2008. Pourtant, cela peut donner des résultats rapides. Parlons de la vigne et de l'arboriculture : cela représente moins de 5 % des surfaces mais autour de 20 % des traitements ! Or, en pratique, les matériels qu'on voit le plus sur le terrain aujourd'hui ne sont pas toujours performants.
Donc cela suppose de renouveler le matériel. Mais on n'achète pas un nouveau pulvérisateur comme on remplace un pesticide chimique par un produit de biocontrôle (s'il est efficace).
Il faut donc encourager le renouvellement des équipements. Ceci finement, bien sûr, pour éviter les effets d'aubaine. Mon rapport préconise une politique d'accompagnement et d'aide. Mais il faudra des moyens. Auparavant, il faut tester les modèles existants et les nouveaux. Et pour cela aussi il faut des moyens.
Autres leviers techniques
Vous proposez d'autres leviers comme les OAD (aides à la décision) et les variétés résistantes (propositions 28 et 29). Mais tout ça ne se trouve pas en trois semaines ni même en trois ans... Est-ce pour cela que le plan Ecophyto n'a pas encore fait baisser les utilisations(3) ?
En partie. Il y a aussi la météo. Ainsi, 2013 a été une année humide qui a poussé aux utilisations de produits. Sans compter la pression économique : les cours élevés des grandes cultures jusqu'en 2013 ont encouragé à traiter davantage.
Cela concerne les grandes cultures... Il est vrai qu'elles consomment les deux tiers des pesticides en France(4). Donc, faut-il espérer que les leviers techniques seront bientôt prêts ?
Mais quelques-uns sont déjà prêts. Il y a déjà des produits de biocontrôle, des matériels performants, des OAD, des variétés résistantes... Et, surtout, des itinéraires techniques qui fonctionnent.
Itinéraires, systèmes de culture
Des itinéraires techniques qui fonctionnent... Où, quand, comment ?
Dans le réseau des fermes Dephy, d'abord. Le rapport d'étape d'Ecophyto, publié en décembre 2014, montre qu'elles ont réussi à baisser leur consommation de pesticides en 2013 pendant que la consommation générale augmentait de 9 %. Et ceci sans baisse du revenu ! Donc, c'est possible. Mais ce n'est pas encore assez pratiqué en dehors des réseaux pionniers.
Vous proposez d'élargir ces réseaux, je crois.
Dephy pourrait passer d'un peu moins de 2 000 fermes aujourd'hui à 3 000. Il faut miser sur l'évolution des systèmes de culture. Je propose d'appliquer le « facteur 10 » et d'engager 30 000 exploitations dans l'agroécologie, tout cela pour faciliter l'adoption des pratiques vertueuses chez les agriculteurs par « effet tache d'huile ».
N'oublions pas la formation ; le certiphyto devrait être renouvelable tous les cinq ans au lieu de tous les dix ans pour être un véritable outil de formation continue.
Il faut aussi développer l'agriculture biologique, le plan protéines et favoriser les rotations longues.
Pour les distributeurs, il y a également les certificats d'économie de produits phytos. Ils sont à expérimenter, sans doute en simplifiant le process(5).
Je ne vais pas détailler tout le rapport, il est en accès libre sur internet. Mais je pense que nous pouvons vraiment arriver à cette baisse de 20 à 25 % en cinq ans.
Un contrat loyal, ou bien...
Et si cela n'aboutit pas ?
Je suis intimement persuadé que nous avons tous les moyens pour y arriver. En cas d'échec, nous n'aurions pas d'excuses, cela supposerait que certaines parties prenantes n'auraient pas joué le jeu. Il faudrait alors entreprendre des mesures coercitives.
Lesquelles ?
Ce n'est pas à moi d'en décider. Mais j'observe que les mesures que nous avons pour l'instant écartées, telles que la séparation du conseil de la vente, une fiscalité lourde ou encore une réglementation plus drastique, pourraient être la réponse à un nouvel échec du plan Ecophyto ou à une crise sanitaire. Pour ma part, je préfère de beaucoup « un contrat loyal qui peut être reçu comme une alternative à des mesures réglementaires et fiscales qui s'imposeraient en cas d'échec », pour citer les termes du rapport.
Les moyens supplémentaires du plan représentent déjà de la fiscalité supplémentaire. La taxe sur les phytos, plus exactement la « redevance pour pollutions diffuses » a été alourdie.
Oui, mais de façon mesurée (on passe de 0,85 % à 1 % du chiffre d'affaires) et différenciée selon la dangerosité des produits. Et 70 % des recettes totales sont consacrées à la transition des exploitations.
Dangerosité, différenciation...
Justement, parlons dangerosité. En évoquant Ecophyto, on parle toujours de pesticides en général sans faire de distinction entre eux et en oubliant tous ceux qui ne sont pas phytosanitaires. Et on oublie que, déjà, les pesticides phytosanitaires les plus dangereux ont été retirés du marché.
En fait, il est précisé dans le rapport qu'il faudrait se préoccuper des produits biocides et aboutir à une convergence des réglementations(6). Mais, comme vous le savez, ces produits sont réglementés en France par le ministère de l'Environnement et relèvent d'une autre réglementation européenne. Donc je suis resté dans le cadre phytosanitaire.
Quant à la différenciation, une de mes propositions est d'accélérer le retrait des substances dangereuses pour la santé(7) et j'ai signalé et salué le fait que les substances les plus dangereuses ont déjà été retirées(8).
Déjà, des réglementations se durcissent, des organisations agricoles se plaignent, parlent de distorsion de concurrence avec des pays moins réglementés, de risque de fraude avec importation de pesticides illégaux et pratiques d'application illégales - cela ne risque-t-il pas d'entraîner des impacts nocifs ?
Ce sont des risques réels. En matière de gamme de produits, nous ne voulons pas stopper l'innovation, il faut ainsi autoriser des produits pour les usages orphelins, harmoniser et clarifier les procédures d'autorisation des produits. Il faut aussi lutter plus fortement contre les fraudes et les infractions, notamment ces importations illégales de pesticides mais aussi les importations de produits alimentaires bénéficiant d'un moindre niveau de contrôle au niveau de la production, car traités de façon moins bien réglementée que chez nous(9).
Harmonisation européenne
Je reviens sur cette question d'harmonisation des autorisations... À quel niveau la voyez-vous ?
Au niveau européen. Il n'est pas logique que des produits interdits chez nous pour leur danger soient autorisés de l'autre côté de nos frontières.
Le retrait des produits les plus dangereux doit, lui aussi, être coordonné au niveau européen. Je pense en particulier à la question des perturbateurs endocriniens.
Sans harmonisation des autorisations et des interdictions, nous sommes dans la distorsion de concurrence à notre détriment, et dans les risques pour la santé et l'environnement au détriment des pays voisins ! De même, la lutte contre les infractions doit être coordonnée au niveau européen.
Il est clair que la deuxième phase du plan Ecophyto 2, qui doit mener à une baisse des utilisations de 50 % en 2025 par rapport au niveau de 2008, ne pourra pas réussir si la France est isolée.
Objectif moins 50 % en 2025
Sans entrer dans les détails, comment imaginez-vous la deuxième phase ?
Il faut faire évoluer la ferme France vers l'agroécologie. Pour cela, il y a quatre leviers : la régulation du foncier, la politique agricole commune, la réglementation européenne et le fonctionnement des filières. Deux d'entre eux sont clairement européens !
Par ailleurs, il faut mobiliser tout le système de recherche-développement pour espérer avoir des innovations inédites en matière de leviers techniques dans cinq ans, ou en tout cas avant dix ans.
Je propose donc de lancer, le plus vite possible, quatre programmes sectoriels ambitieux. Ils concerneraient le biocontrôle, l'agroéquipement et l'innovation variétale, trois thèmes dont nous avons déjà parlé tout à l'heure, plus la question de la gestion durable des adventices. Sur ce dernier poste, de gros progrès sont à faire pour diminuer les quantités de pesticides utilisées, et des OAD pourraient être très utiles.
(1) Proposition n° 2 « Une vigie des impacts à 360 ° ». (2) Proposition n° 30 « Booster le biocontrôle ». (3) Selon le rapport d'étape du plan, il y a eu 9 % d'augmentation du Nodu (nombre de doses/unités) en 2013 par rapport à 2012, qui avait vu une baisse de 5,7 % par rapport à 2011. Entre 2009 et 2013, l'évolution est de + 5 %. (4) 67 % en valeur, selon une estimation faite en 2006 (p. 25 du rapport). (5) Propositions 31, 34, 35, 37, 41 et 42 du rapport (titres dans l'Encadré 5 p. 14). (6) C'est en p. 28 du rapport. (7) Proposition 23 « Accélérer le retrait des substances dangereuses pour la santé ». (8) « Des progrès incontestables ont déjà été réalisés au cours des dernières années avec le retrait des molécules les plus dangereuses » est écrit dans l'introduction du rapport (p. 17 de ce document) et repris dans sa synthèse.
1 - Axes de travail d'Ecophyto 2018(1)
1. Évaluer les progrès (travail sur les indicateurs)
2. Recenser l'existant en matière de systèmes agricoles et de moyens connus
3. Innover dans la conception des itinéraires techniques
4. Former à la réduction et l'utilisation des phytos
5. Renforcer les réseaux de surveillance des bioagresseurs et des ENI
6. Prendre en compte la spécificité DOM
7. Volet ZNA (zones non agricoles)
8. Suivi national du plan
9. Volet santé(2)
(1) Plan lancé en 2008, voir Phytoma n° 622-623, juin 2009.
(2) Ajouté en cours de route (au départ, ce plan inscrit dans le Grenelle de l'environnement visait en priorité l'environnement et pas spécialement la santé).
2 - Axes de travail d'Ecophyto 2 annoncés le 30 janvier
1. Agir aujourd'hui et faire évoluer les pratiques
2. Recherche-innovation (avec les quatre programmes de recherche, voir p. 14)
3. Évaluation et maîtrise des risques et impacts
4. Politiques publiques, territoires (y compris DOM-TOM) et filières
5. Vers le zéro phyto en jardins et espaces à vocation publique
6. Observation (renforcement du suivi du plan) et communication
3 - Dominique Potier en quelques mots
Élu député socialiste de Meurthe-et-Moselle aux élections de 2012, membre de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, Dominique Potier est issu de la société civile. Agriculteur bio en Gaec, il a été élu local de 2001 à 2013.
Il préside le comité de surveillance du programme Ecophyto auprès du ministère chargé de l'Agriculture depuis 2013. La « mission d'évaluation et de révision de ce programme » à l'origine de son rapport lui a été confiée par le Premier ministre en mai 2014.
4 - À propos d'agroéquipements
Sur vigne (15 % des utilisations de produits phytos sur moins de 5 % de la surface agricole), l'Irstea et l'IFV ont débuté en 2011 des tests au vignoble et la mise au point d'une « vigne artificielle » (banc EvaSprayViti, photo ci-contre) pour tester divers modèles de pulvérisateurs. Les résultats des premiers tests, réalisés en 2012 et 2013 et publiés en 2014 dans Phytoma(1), ont montré que :
- selon la technique d'appplication (type de pulvérisateur, réglage, buses), la quantité de produit reçue par la végétation varie de un à cinq en début de saison, et « seulement » de un à deux en fin de saison ; ainsi la technique d'application permet de réduire les doses appliquées sans réduire celles reçues par les feuilles...
- selon le stade végétatif, la quantité de produit reçue par unité de surface de feuille varie aussi énormément. En début de végétation, il est donc possible de réduire les doses... mais à condition de localiser correctement la pulvérisation, ce qui dépend du matériel !
On attend avec impatience que tous les matériels viticoles passent ce banc d'essai.
En vergers (5 % des utilisations de produits phytos pour moins de 1 % de la surface agricole), les différences de quantités reçues pourraient être tout aussi importantes.
C'est ce que suggèrent des travaux sur la réduction de dérive menés en 2009 et 2010 après essais préliminaires en 2007 et 2008, et dont Phytoma s'est fait l'écho(2).
Les différences devraient être moins nettes en cultures basses pulvérisées « du dessus », notamment les grandes cultures qui représentent les deux tiers des utilisations de pesticides en France...
Mais qui sait s'il n'y aurait pas, tout de même, des marges de progrès ?
(1) Une vigne artificielle pour tester la qualité de pulvérisation. Phytoma n° 673, avril 2014, p. 20 à 25. Le banc de contrôle avait déjà été évoqué fin 2013 (Palmarès Sitevi 2013, Phytoma n° 668, novembre 2013, p. 5).
(2) Réduire la dérive en verger, oui, on peut ! Phytoma n° 653, avril 2012, p. 40 à 44.
5 - Les 68 propositions du rapport Potier
1. Maintenir le cap
2. Une vigie des impacts à 360 °
3. Élargir le champ
4. L'entreprise au centre
5. Jouer collectif
6. Une fiscalité mutuelle
7. Territorialiser
8. Une culture positive
9. Harmoniser et clarifier les procédures d'autorisation des produits
10. Être proactif dans la mise en oeuvre de la directive européenne
11. Pour un référentiel de la protection intégrée
12. Loyauté : lutter contre les fraudes et les infractions
13. Sanctionner les infractions de manière proportionnée
14. Soutenir les enquêtes épidémiologiques relatives aux opérateurs
15. Améliorer la chaîne de prévention
16. Sensibiliser tous les acteurs de la chaîne de prévention
17. Réduire le taux de non-conformité des denrées végétales
18. Une nouvelle gouvernance territoriale pour réduire les herbicides dans l'eau
19. Suivre la contamination aérienne
20. Biodiversité : protéger les pollinisateurs
21. Biodiversité : surveiller les effets non intentionnels
22. Surveiller la qualité des sols pour préserver leurs services écologiques
23. Accélérer le retrait des substances dangereuses pour la santé
24. Faire de l'Anses un accélérateur de progrès
25. Instaurer une véritable phyto-pharmacovigilance
26. Mettre la recherche au service de la maîtrise des risques
27. Pour des agroéquipements de nouvelle génération
28. Diffuser les outils d'aide à la décision
29. Promouvoir les variétés résistantes
30. Booster le biocontrôle
31. Miser sur l'évolution des systèmes de cultures
32. Des alternatives pour le stockage
33. Rénover le Bulletin de santé du végétal (BSV)
34. Faire rayonner 3 000 fermes Dephy
35. Le certiphyto, outil de formation continue
36. Une information technique pour le plus grand nombre
37. 30 000 agriculteurs dans la transition vers l'agroécologie
38. Faire converger les dynamiques collectives
39. Concevoir les MAEC au plus près des réalités locales
40. Renforcer le plan protéines
41. Développer l'agriculture biologique
42. Expérimenter les certificats d'économie en les simplifiant
43. Transiter vers le « zéro phyto » dans les jardins
44. Renforcer l'action des associations de jardiniers amateurs
45. Accompagner la trajectoire zéro phyto dans les espaces à vocation publique
46. Développer l'appui technique aux professionnels et aux particuliers
47. Régulations, mobilités, urbanisme : le levier foncier
48. Une nouvelle Pac 2020
49. Homologuer des doses adaptées aux besoins
50. Des consommateurs éclairés
51. Dialogue de filières
52. Une stratégie de recherche et innovation : Ecophyto-RI
53. Innover dans quatre secteurs-clés
54. Créer une infrastructure de R&D plus coopérative
55. Faire de la protection intégrée une priorité de recherche européenne
56. Un enseignement pilote
57. Couvrir le risque lié au changement de pratiques
58. Résorber les impasses phytosanitaires
59. Les outre-mer, avant-garde de l'agroécologie
60. Agir global et local au sein du front agroécologique
61. Une gouvernance nationale plus stratégique
62. Être acteurs du front agro-écologique dans les régions
63. Un état plus fort pour contractualiser avec les régions
64. Des moyens nouveaux orientés terrain
65. Une gestion simplifiée
66. Des indicateurs pour piloter et évaluer
67. Un observatoire pour éclairer le débat
68. Six axes pour un nouveau plan