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Des variétés de pommier testées en « stratégie bas-intrants »

LAURENT BRUN*, FREDDY COMBE*, ANNABELLE HUBERT*, CHRISTOPHE GROS*, PEDRO ASENCIO*, MARIE-LAURE GREIL**, FRANÇOIS GAZEL**, SYLVIE CARRIE**, ARNAUD LEMARQUAND***, GILLES ORAIN*** ET FRANÇOIS LAURENS**** - Phytoma - n°690 - janvier 2016 - page 12

Trois unités expérimentales de l'Inra unissent leurs efforts pour évaluer en vergers des variétés sélectionnées ou en cours de sélection.
Un des trois sites expérimentaux où a été mené le travail présenté ici : celui de Gotheron dans la Drôme.  Photo : Inra

Un des trois sites expérimentaux où a été mené le travail présenté ici : celui de Gotheron dans la Drôme. Photo : Inra

Symptômes de tavelure sur fruit et feuille de variété sensible.

Symptômes de tavelure sur fruit et feuille de variété sensible.

Symptômes de tavelure sur fruit et feuille de variété sensible.  Photos : Inra

Symptômes de tavelure sur fruit et feuille de variété sensible. Photos : Inra

Puceron cendré sur feuille de pommier. Parmi les variétés testées ici, certaines semblent résistantes. Mais attention : un bon comportement une année ne garantit pas celui de l'année suivante !  Photo : Inra

Puceron cendré sur feuille de pommier. Parmi les variétés testées ici, certaines semblent résistantes. Mais attention : un bon comportement une année ne garantit pas celui de l'année suivante ! Photo : Inra

Tableau 1 : Variétés et présélections étudiées à La Rétuzière et Toulenne

Tableau 1 : Variétés et présélections étudiées à La Rétuzière et Toulenne

Tableau 2 : Règles de décision d'interventions phytosanitaires

Tableau 2 : Règles de décision d'interventions phytosanitaires

Tableau 3 : Sensibilité à l'anthracnose mise en évidence sur le site de Gotheron

Tableau 3 : Sensibilité à l'anthracnose mise en évidence sur le site de Gotheron

Face à la demande de produire des aliments sains en diminuant le recours aux produits phytopharmaceutiques, la résistance variétale semble une réponse évidente. Mais elle exige du travail pour être satisfaisante et durable dans le temps. En voici un exemple à propos de pommiers.

Contexte et enjeux

Le pommier, culture souvent traitée

Les variétés de pommiers cultivées en France (Golden, Gala, Granny) sont assez sensibles aux principaux bioagresseurs de cette culture que sont la tavelure (due à Venturia inaequalis (Cke.) Wint.), l'oïdium (dû à Podosphaera leucotricha [Ell. & Ev.] Salm.) et le puceron cendré (Dysaphis plantaginea Pass.).

Pour protéger les pommes des dégâts causés par ces bioagresseurs, de nombreux traitements phytosanitaires peuvent être réalisés du débourrement des arbres jusqu'à la récolte, voire au-delà.

Par ailleurs, d'autres bioagresseurs peuvent affecter les arbres (chancres) ou les fruits (carpocapse, maladies de conservation), et être responsables d'interventions phytosanitaires.

Ainsi, le nombre de traitements moyen annuel en France pour la culture des pommes (hors produits d'éclaircissage) était de 35,4 en 2007.

Une des possibilités pour limiter le nombre de traitements est de planter de nouvelles variétés à meilleur comportement vis-à-vis de ces bioagresseurs.

Piste de la résistance variétale : tout d'abord, la tavelure

Pour cela de nombreux programmes de sélection sont en cours à travers le monde. Ils visent à créer de nouvelles variétés productives, non alternantes, produisant des fruits de bonne qualité organoleptique et de longue conservation.

La plupart d'entre eux ont intégré l'objectif d'une moindre sensibilité à la tavelure essentiellement en intégrant le gène Rvi6/Vf de résistance à la tavelure.

Face au contournement de cette résistance par des souches virulentes de V. inaequalis, deux stratégies sont actuellement développées dans différents programmes à travers le monde : le cumul dans une même variété de plusieurs gènes majeurs de résistance et l'association de gènes majeurs (type Rvi6/Vf) avec un fond génétique porteur de résistance partielle.

Penser à l'oïdium et au puceron cendré

Certains programmes de sélection tentent également d'ajouter des gènes de résistance à l'oïdium.

La résistance au puceron cendré est également introduite dans les programmes de sélection, notamment celle issue de Malus floribunda 821, le géniteur initialement utilisé pour transmettre la résistance à la tavelure (gène Rvi6/Vf). Ainsi, certaines variétés résistantes à la tavelure (gène Rvi6/Vf) peuvent aussi l'être au puceron cendré.

Un certain nombre d'hybrides de pommiers présélectionnés par l'Inra sont donc susceptibles de cumuler plusieurs caractères d'intérêts dont des résistances ou des moindres sensibilités à la tavelure, l'oïdium et le puceron cendré.

Une étape d'évaluation au verger

Pour évaluer le comportement de ces présélections, un réseau de vergers d'évaluation sous bas-intrants phytosanitaires a été mis en place sur trois unités expérimentales de l'Inra.

L'objectif de cet article est de présenter synthétiquement le dispositif expérimental mis en place et les stratégies bas-intrants phytosanitaires développées. L'intérêt de cette approche expérimentale dans l'évaluation du matériel végétal en cours de sélection sera présenté et discuté.

Dispositif expérimental mis en place en réseau

Les sites sélectionnés

Trois unités expérimentales de l'Inra ont participé à l'étude. Elles sont situées dans des régions où la pression de la tavelure, de l'oïdium et du puceron cendré sur le verger de pommier est plus ou moins importante selon les années. Il s'agit du domaine de La Rétuzière, dans le Maine-et-Loire, du domaine de Toulenne, en Gironde, et du domaine de Gotheron, dans la Drôme.

Ces trois sites expérimentaux, complémentaires au point de vue des conditions climatiques, peuvent être considérés comme représentatifs des trois grandes zones françaises de production de pommes (Val de Loire, Sud-Ouest et Rhône-Méditerranée).

Dix-huit matériaux végétaux évalués

Le matériel végétal étudié est constitué de quatorze variétés ou présélections portant le gène de résistance à la tavelure Rvi6/Vf, ainsi que de quatre variétés faisant office de référence peu sensible à la tavelure (Tableau 1).

Certaines présélections portent le gène de résistance à l'oïdium PI2 (Laurens, communication personnelle) comme R41 7-20 et R41 8-3. La variété Goldrush est connue pour sa faible sensibilité au puceron cendré (Hucbourg, communication personnelle).

Ces dix-huit variétés ou présélections sont implantées sur les sites de Toulenne et de La Rétuzière.

Sur le site de Gotheron, seulement six variétés sont communes avec les deux autres sites (les quatre variétés peu sensibles à la tavelure, ainsi que Goldrush et Garance). Le site de Gotheron est utilisé dans cette étude essentiellement pour des aspects de mise au point méthodologique.

Sur Toulenne et La Rétuzière, douze arbres par variété ou présélection (vingt-quatre arbres à Gotheron) sont implantés dans un dispositif expérimental à quatre répétitions (blocs).

Les dispositifs ont été mis en place en 2009 à La Rétuzière et à Gotheron, et en 2010 à Toulenne.

Stratégie phytosanitaire bas-intrants

L'objectif n'est pas d'évaluer les variétés et présélections en l'absence de protection phytosanitaire, mais de définir une stratégie diminuant les indicateurs de fréquence de traitement (IFT)par rapport aux pratiques actuelles en vergers de production. Les variétés et présélections sont donc évaluées pour leur aptitude à produire régulièrement des fruits de qualité sous cette stratégie phytosanitaire.

Pour la tavelure, la stratégie consiste à ne protéger que les risques importants de contamination. La protection contre l'oïdium est réalisée par le choix de fongicides antitavelure également efficaces contre l'oïdium. La protection contre le puceron cendré est uniquement réalisée avant fleur. Aucun traitement contre les maladies de conservation n'est réalisé avant récolte (Tableau 2). La lutte contre le carpocapse peut également engendrer un nombre de traitements phytosanitaires conséquent. Cependant, la sensibilité variétale à ce bioagresseur n'a pas été l'objet de notre étude car nous n'avions pas, a priori, au sein du matériel testé, de présélections résistantes ou moins sensibles. De plus, nos dispositifs expérimentaux, permettant une situation de choix de ponte aux papillons femelles, ne nous paraissaient pas adaptés pour évaluer une moindre sensibilité à ce ravageur.

Par ailleurs, il existe contre le carpocapse des moyens de biocontrôle (confusion sexuelle, lutte microbiologique) ou de protection mécanique (filet Alt'Carpo), ce qui rend la nécessité de variétés résistantes au carpocapse moins prioritaire pour réduire les IFT

Des IFT fortement réduits

La stratégie bas-intrants permet de réduire les IFT pour les fongicides et les insecticides contre le puceron cendré de 60 à 75 % (Figure 1).

Cependant, on peut noter quelques adaptations par rapport aux règles de décision d'intervention phytosanitaire.

En effet, à Toulenne, du fait de la quasi-absence de symptômes de tavelure et d'oïdium en 2013, le choix a été fait de supprimer la protection fongicide en 2014 pour permettre à l'inoculum de ces deux maladies de s'installer dans la parcelle.

À Gotheron, en 2014, la protection tavelure s'est terminée très tôt en saison alors que les pousses étaient encore en pleine période de sensibilité à l'oïdium. Un traitement spécifique vis-à-vis de l'oïdium a donc été réalisé en parcelles « bas-intrants » (Figure 1).

À La Rétuzière, la stratégie de protection contre l'oïdium a intégré une éradication manuelle des pousses oïdiées (oïdium primaire) au mois de mai.

Autres résultats marquants

Certaines variétés et présélections adaptées à la stratégie bas-intrants phytosanitaires

La stratégie bas-intrants mise en oeuvre se montre suffisante pour certaines variétés ou présélections avec un bon contrôle de certains bioagresseurs. Cela peut être illustré par les dégâts d'oïdium à La Rétuzière en 2014 (Figure 2). En effet, avec seulement trois applications fongicides sur la saison, R41 7-20, Topaz, Garance et R41 8-3 apparaissent quasiment indemnes, alors que Goldrush présente plus de 70 % de feuilles oïdiées le 24 juin.

Vis-à-vis des maladies de conservation

De même, malgré l'absence de protection spécifique contre les maladies de conservation, on constate à Gotheron que certaines variétés ne présentent aucun problème de conservation sur deux années de récolte (Figure 3).

Chaque variété est récoltée à maturité équivalente et les fruits indemnes de blessures apparentes sont stockés au froid (2-4 °C). Un premier contrôle est réalisé après un mois de stockage (parasites de blessure) et les fruits pourris sont retirés. Un deuxième contrôle est réalisé après six mois de stockage (parasites latents lenticellaires).

Certaines variétés sont très touchées avec de forts pourcentages de fruits pourris alors que d'autres sont très peu touchées, que la date de récolte soit précoce (Pitchounette) ou tardive (Goldrush).

Intérêt d'expérimentations multisites et pluriannuelles : l'exemple du puceron

La notation des dégâts de puceron cendré sur les sites de La Rétuzière et de Toulenne en 2013 et 2014 montre l'intérêt de cumuler les années et les lieux pour obtenir une meilleure évaluation du comportement des variétés et présélections. En effet, certaines variétés ou présélections (ex. : Pilot) peuvent apparaître avec peu de dégâts une année sur un site, mais très attaquées l'autre année ou sur l'autre site, ce qui les fait classer sensibles et non adaptées à la stratégie bas-intrant (Figure 4). À l'inverse, Goldrush (qui confirme sa faible sensibilité au puceron cendré) R41 8-3 et P42 R9A25 se comportent bien les deux années sur les deux sites.

Révéler les sensibilités variétales à des maladies « secondaires »

Sur le site de Gotheron, des dégâts d'anthracnose due à Elsinoe pyri (Wor.) Jenkins se sont exprimés chez certaines variétés sur fruits à la récolte (Tableau 3). Ces maladies dites secondaires peuvent ainsi apparaître dans les stratégies bas-intrants et occasionner de forts dégâts (comme pour Golden Orange).

La sélection de variétés peu sensibles aux maladies dans l'objectif de réduire le nombre d'interventions fongicides n'aura pas de sens si les variétés proposées se trouvent être très sensibles à des maladies auparavant « masquées » par la protection fongicide.

Sur Toulenne, en 2013, mais surtout en 2014, les variétés tardives Choupette mais surtout Goldrush ont montré à la récolte de fortes attaques de la maladie de la suie et de la maladie des crottes de mouche, rendant les fruits impropres à la commercialisation.

Conclusion et perspectives

Attention aux souches contournant le principal gène de résistance à la tavelure

Les présélections Inra évaluées dans cette étude possèdent toutes le gène de résistance à la tavelure Rvi6/Vf, mais elles ont été choisies car elles sont soupçonnées de posséder, en plus, d'autres mécanismes de résistance partielle à cette maladie et/ou aux autres maladies et ravageurs du pommier.

Cependant, notre dispositif expérimental en réseau ne permet pas d'évaluer ces présélections pour leur comportement vis-à-vis des souches de V. inaequalis virulentes pour les variétés porteuses du gène Rvi6/ Vf.

En effet, ces souches sont présentes à La Rétuzière mais leur installation dans le verger expérimental est encore trop peu importante pour évaluer le comportement des présélections.

Sur Toulenne, la présence de ces souches est encore plus faible, elles ont été détectées sur seulement quelques arbres du dispositif.

D'autres critères à évaluer

La stratégie bas-intrants mise en oeuvre dans ce réseau d'évaluation n'est pas adaptée à toutes les présélections. Cependant, certaines présélections résistantes à la tavelure comme R41 8-3 sont apparues très peu touchées par l'oïdium et le puceron cendré.

Ce bon comportement de R41 8-3 vis-à-vis des principaux bioagresseurs du pommier n'est pas suffisant pour en faire une variété cultivée à grande échelle. En effet, le comportement agronomique (rendement, régularité de production) et la qualité du fruit sont des critères primordiaux pour le développement d'une variété. Ces critères ne sont pas oubliés et seront évalués dans notre réseau expérimental.

Le dispositif expérimental multisite mis en place pour cette étude a fourni des résultats intéressants et a permis de développer des méthodologies prometteuses. Les unités expérimentales Inra, fortes de ces acquis, peuvent donc proposer dorénavant aux sélectionneurs pommiers une méthodologie d'évaluation des présélections et variétés sous bas-intrants phytosanitaires.

Fig. 1 : La stratégie bas-intrants réduit les IFT

Comparaison des IFT insecticides + fongicides entre les deux stratégies.

Fig. 2 : Pourcentage de feuilles oïdiées le 24 juin 2014 à La Rétuzière

Les pourcentages d'oïdium présentant des lettres différentes sont significativement différents (P = 0,05) selon le test de Newman-Keuls.

Fig. 3 : Maladies de conservation sur les récoltes 2013 et 2014 à Gotheron

Résultats après six mois de stockage au froid. Un gradiant se dessine.

Fig. 4 : Dégâts de pucerons cendrés à La Rétuzière et Toulenne en 2013 et 2014

La note d'importance de l'attaque au niveau de l'arbre va de 1 (aucune attaque) à 5 (arbre très touché).

Certaines variétés ont un bon comportement une année sur un site mais médiocre dans les autres cas. Pour estimer une variété adaptée à la stratégie bas-intrants, il faut la tester deux années sur deux sites.

Conséquences du bas-intrant sur la régularité et la qualité de la production

Notre objectif étant de repérer les hybrides Inra présélectionnés capables de produire régulièrement des fruits de qualité dans ce contexte cultural bas-intrants phytosanitaires, des observations agronomiques ont donc été également réalisées.

La régularité de production a été évaluée par notation du poids total de pommes produites par chaque arbre.

La qualité des fruits a été caractérisée à la récolte et après un mois de conservation.

Des analyses de fermeté, de teneurs en sucre, d'acidité totale et des dégustations ont permis d'identifier les présélections produisant dans ces conditions des fruits de qualité.

Une méthode originale d'évaluation de la régularité de la production a été développée à Gotheron : sur ce dispositif, les variétés implantées sont plus anciennes et le critère de régularité de la production a pu être évalué par une enquête auprès de dix experts indépendants.

Nous avons mis en évidence une forte corrélation entre des caractères architecturaux de la branche fruitière observés sur des pommiers âgés de 4 ans et l'aptitude de la variété à produire des fruits régulièrement.

Cette méthode permet d'évaluer très précocement dans la vie de l'arbre ce critère de régularité de production et paraît intéressante dans les dispositifs de sélection variétale.

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RÉSUMÉ

CONTEXTE - Sur pommier, la résistance variétale est un moyen élégant de diminuer la quantité de traitements phytosanitaires vis-à-vis des bioagresseurs occasionnant le plus de traitements : la tavelure, l'oïdium et le puceron cendré.

Il existe des variétés résistantes à la tavelure et des travaux sur les résistances à l'oïdium et au puceron cendré.

Des variétés multirésistantes pourraient être adaptées à des stratégies de production bas-intrants.

ÉTUDE - Des tests à ce sujet sont menés depuis 2013 dans trois vergers expérimentaux représentatifs des bassins de production français.

Ils comparent dix-huit variétés identifiées ou en présélection dont quatorze résistantes et quatre peu sensibles à la tavelure, certaines étant espérées résistantes à l'oïdium ou au puceron cendré, ceci pour une stratégie conventionnelle et une bas-intrants (différences portant sur la protection contre la tavelure, l'oïdium, le puceron cendré et les maladies de conservation).

RÉSULTATS - La stratégie bas-intrants permet de réduire de 60 à 75 % l'IFT insecticide + fongicide. Elle confirme la résistance à la tavelure et expose les différences entre variétés vis-à-vis de l'oïdium et du puceron cendré, mais aussi de l'anthracnose et des maladies de conservation que l'allégement de protection fongicide révèle. L'intérêt du dispositif pour l'évaluation du matériel végétal en cours de sélection est discuté.

MOTS-CLÉS - Pommier, pomme, tavelure Venturia inaequalis, oïdium Podosphaera leucotricha, puceron cendré Dysaphis plantaginea, matériel végétal, variété, présélection, résistance variétale, traitements phytosanitaires, IFT (indice de fréquence de traitements), produits phytopharmaceutiques, stratégie bas-intrants.

POUR EN SAVOIR PLUS

AUTEURS : *L. BRUN, *F. COMBE, *A.HUBERT, *C. GROS ET *P. ASENCIO, Inra, UERI, domaine de Gotheron, 26320 Saint-Marcel-lès-Valence.

**M.-L. GREIL, F. GAZEL ET **S. CARRIE, Inra, UEA, domaine des Jarres, 33210 Toulenne.

***A. LEMARQUAND ET ***G. ORAIN, Inra, UEH, 42, rue Georges-Morel, 49071 Beaucouzé Cedex.

****F. LAURENS, Inra, IRHS, 42, rue Georges-Morel, 49071 Beaucouzé Cedex.

CONTACT : laurent.brun@paca.inra.fr

LIEN UTILE : www6.angers-nantes.inra.fr/internet_angers_nantes_irhs/Recherche/VaDiPom

BIBLIOGRAPHIE : la bibliographie de cet article (13 références) est disponible auprès de ses auteurs (contact ci-dessus).

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