Un arrêté publié le 31 décembre 2015 sur les mesures de prévention et de lutte contre la bactérie Xylella fastidiosa vise à mettre la France en conformité avec la décision européenne du 17 décembre signalée dans nos colonnes(1).
Mentionner la sous-espèce
En particulier, les arrêtés préfectoraux délimitant les zones infectées et les zones délimitées doivent comporter une cartographie et mentionner « la sous-espèce concernée de Xylella fastidiosa si elle est identifiée. »
En effet, les autorités s'orientent vers des mesures différenciées selon les sous-espèces avec des listes de végétaux hôtes « sous-spécifiques ».
Pour mémoire, la France est concernée par :
- 237 foyers de X. fastidiosa sous-espèce multiplex déclarés en Corse au 21 janvier 2016 (il y en avait 194 lors du point du 10 décembre 2015(2)), en majorité trouvés sur des polygales à feuilles de myrte (423 échantillons, soit 84,4 % des 501 échantillons positifs) et, ouf, aucun sur vigne, citrus ni olivier (0 échantillon positif sur respectivement 79, 343 et 464 analysés) ;
- neuf foyers dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Alpes-Maritimes et Var ; il y en avait huit au 10 décembre, le neuvième est sur la commune d'Antibes, Alpes-Maritimes), tous trouvés sur polygale à feuilles de myrte et de la sous-espèce multiplex.
(1) Voir Phytoma n° 690, janvier, 2016, p. 6. (2) Voir Phytoma n° 690, janvier 2016, p. 5.