Le développement de la protection intégrée des cultures ornementales sous abri (serres...) est nécessaire, notamment pour diminuer l'usage des pesticides chimiques dans le cadre d'Écophyto. Pour cela, il faut surveiller l'état sanitaire des cultures par une méthode à la fois fiable dans ses résultats et économe en temps et en végétaux. Un outil nommé S@M peut contribuer à atteindre ces objectifs.
Principe et méthodes
p. 12, de quoi s'agit-il ?
Découverte de ce nouvel OAD (outil d'aide à la décision) connecté.
p. 15, le protocole d'observation
Présentation de la méthode de collecte des données, fiable sans comptages chronophages et fastidieux, et non destructive.
Exemples d'utilisation
p. 18, plantes en pot du Sud-Ouest
Sur gerbera et pélargonium, la méthode a consisté à évaluer l'efficacité, contre le thrips, de la PBI à l'aide d'auxiliaires et de pollen.
p. 24, fleurs coupées et plantes en pot à La Réunion
Sur rose en fleurs coupées et gerbera en plantes en pot, S@M a permis de dénicher des auxiliaires face aux thrips et aleurodes.
p. 28, fleurs coupées en Provence-Alpes-Côte d'Azur
En cultures de rosier et de gerbera, l'outil connecté a aidé à favoriser la faune auxiliaire indigène contre les aleurodes.
p. 32, fleurs coupées en Provence-Alpes-Côte d'Azur et en Bretagne
Le rosier, le gerbera et d'autres espèces font face à différents bioagresseurs, dans deux stations méditerranéennes et une bretonne.
Perspectives
p. 35, culture de tomate dans trois pays européens
Conçu pou les cultures ornementales, S@M peut également intéresser les cultures légumières sous abri. Quatre partenaires (deux espagnols, un français et un allemand) testent l'outil sur tomate.
(1) Cette unité mixte technologique associe Astredhor (Institut technique de l'horticulture) et l'UMR (unité mixte de recherche) Inra-CNRS-UNS (UMR Institut Sophia Agrobiotech 1355). L'UMT associe également l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), l'Établissement public local d'enseignement et de formation professionnelle agricole (Eplefpa) d'Antibes et la chambre d'agriculture des Alpes-Maritimes. Financeurs : Onema (Office national de l'eau et des milieux aquatiques), Écophyto, Union européenne, Feder (Fonds européen de développement régional), Marritimo (programme de coopération transfrontalier Italie-France interreg Marittimo).