Les dégâts de pigeons ramiers sont aujourd'hui considérés par Terres Inovia et ses partenaires comme le principal problème des producteurs de tournesol français. Ils peuvent expliquer en partie l'érosion récente des superficies : quatre années de chute consécutives entre 2012 et 2016, soit au total 14 % (source : MAAF).
Ce constat s'appuie sur le vécu des ingénieurs de développement recevant au quotidien des plaintes de producteurs dont certains ont abandonné la culture.
Problème critique mais quantification délicate
Données disponibles
Paradoxalement, les données quantitatives sont rares pour étayer ce constat. Or, ce type de données pèse aujourd'hui beaucoup plus que les appréciations qualitatives pour justifier des politiques publiques de gestion ou de soutien à la recherche.
Les dispositifs ayant permis de recueillir des informations sur le sujet au niveau national sont hétérogènes (voir tableau). Les enquêtes thématiques sur les dégâts d'oiseaux fournissent des informations riches, mais ne remontent que celles d'agriculteurs victimes de dégâts, ce qui ne permet pas d'estimer le taux réel d'attaque.
À l'inverse, les enquêtes généralistes sur les pratiques ou les bioagresseurs permettent d'estimer un taux d'attaque, mais sans précision sur les espèces ou le profil de dégâts. Il existe également des données locales collectées par les chambres d'agriculture et les Fredon, que nous n'avons pas pu prendre en compte dans l'analyse qui suit.
Le tournesol fortement touché
L'enquête menée en 2009 par Arvalis et Terres Inovia montre que le tournesol est en proportion la principale grande culture impactée par les dégâts d'oiseaux : les réponses ont concerné 2,9 % de la sole nationale, contre 2,1 % pour le maïs et 1,9 % pour les protéagineux. Les déclarations de dégâts recensées par Terres Inovia en 2016 sur cultures oléagineuses et protéagineuses ont concerné à 80 % le tournesol.
Les enquêtes Terres Inovia sur les pratiques culturales du tournesol permettent d'estimer un taux d'attaque réel. Elles mettent en lumière une progression de 30 à 50 % entre 2009 et 2013.
Ces chiffres sont du même ordre que ceux obtenus sur Vigicultures, même si le réseau de parcelles exclut les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine. La progression observée est également cohérente avec l'enquête Terres Inovia de 2012, lors de laquelle 77 % des agriculteurs interrogés estimaient les attaques en hausse sur les cinq années précédentes.
Le ramier, principal déprédateur
Sur les trois enquêtes où les espèces sont citées, le pigeon ramier apparaît comme le principal oiseau déprédateur du tournesol, suivi du corbeau freux. La Figure 1 présente les résultats 2012 et 2016.
En raison de différences méthodologiques, il n'est pas possible de déterminer si l'augmentation de la prédominance du pigeon ramier en 2016 par rapport à 2012 est révélatrice d'une tendance à l'accroissement relatif des dégâts de cette espèce.
D'autre part, la distinction des espèces au sein des colombidés et des corvidés peut être imprécise vu la nature déclarative des enquêtes et la difficulté à différencier les espèces pour des non-spécialistes. Une confusion est ainsi possible entre pigeon ramier et pigeon biset féral. Mais il est peu probable que cette confusion remette radicalement en cause la forte différence du nombre de déclarations entre les deux espèces.
Profil de dégâts
Les dégâts de pigeons touchent principalement le stade plantule (Figure 2 page suivante). Des suivis de terrain ont montré des dégâts de colombidés observés dès le stade crosse, avec conséquence fatale si la tige est coupée. En revanche la lésion des cotylédons ne porte pas à conséquence (essai Terres Inovia 2016). Les attaques sur feuilles sont possibles, mais peu fréquentes.
Les corvidés ont quant à eux tendance à rechercher les graines, comportement observé également sur maïs. Des dégâts à maturité sont localement possibles, mais globalement bien moins prégnants.
Impact économique
Les pertes économiques se décomposent en plusieurs postes. En cas d'attaques, les agriculteurs ressèment dans 55 % des cas sur tout ou partie de la parcelle selon l'enquête déclarative 2016. Il s'agit d'un surcoût important, le semis représentant environ la moitié des charges opérationnelles de la culture. Sur les parcelles ressemées, le rendement peut être amputé en raison d'un semis tardif. Sur les parcelles attaquées mais non ressemées, l'hétérogénéité du peuplement peut occasionner des pertes de rendements et des teneurs en huile plus faibles.
Les données d'enquête et références expérimentales sur les relations peuplement/date de semis/rendement/teneur en huile permettent d'estimer un coût par hectare. En prenant pour hypothèses un rendement de 23 q/ha, un prix de 400 €/t et une marge brute indicative de 650 €/ha, Terres Inovia estime la perte à 228 €/ha, soit 35 % de la marge brute en cas de resemis (Sausse, 2016). Sans resemis, les pertes égalent 129 €/ha, soit 14 % de la marge brute.
Une surveillance à consolider
L'acquisition de données doit être consolidée et pérennisée pour offrir des estimations plus fiables des dégâts et surveiller leur évolution en partant d'une méthodologie commune. Le problème est difficile.
D'un côté, la participation active des agriculteurs permet en principe d'obtenir des données abondantes et à moindre de coût. C'est un atout pour estimer un phénomène présentant une forte hétérogénéité spatiale. Mais ce type de dispositif présente une forte contrainte : le taux de déclaration de dégât dépend du niveau d'information et de la motivation des déclarants. S'agissant de dégâts de petit gibier, la démarche est déconnectée de toute demande d'indemnisation. Le seul intérêt des déclarants est la possibilité d'un classement nuisible ou bien une logique de science participative.
Une enquête par sondage mené dans le Finistère en filière maraîchère a montré que seul 21 % des producteurs confrontés à des dégâts d'oiseaux les déclaraient (Estorgues et Stien, 2016, et p. 14 à 16 de ce numéro).Cela semble remarquablement bas vu l'importance économique du sujet.
D'un autre côté, la surveillance implique d'accorder un statut identique aux parcelles attaquées et non attaquées. Une estimation exhaustive des dégâts implique de procéder par sondage sur un échantillon de parcelles représentatives, voire de couvrir intégralement des petits territoires.
Des dispositifs pérennes d'épidémiosurveillance comme Vigicultures et Végéobs pourraient lever cet obstacle, mais sont pour le moment peu adaptés pour capturer la forte hétérogénéité spatiale des attaques entre parcelles et au sein même des parcelles. Le cas est différent de l'estimation d'une pression insecte ou maladie.
En l'état, il n'est possible de fournir qu'une fourchette extrêmement grossière des dégâts au niveau national. Les enquêtes mentionnées dans le tableau suggèrent une prévalence des attaques supérieure à 30 % des parcelles. Et rien n'indique une stabilisation ou une atténuation. Compte tenu des résultats d'enquête présentés dans cet article, l'accroissement des dégâts est très plausible.
Accroissement des dégâts :les hypothèses
Démographie de l'espèce
Ces lacunes de la surveillance des dégâts d'oiseaux en milieu agricole sont depuis longtemps soulignées (Guédon, 1997). Au-delà du simple constat, il convient de s'interroger également sur les raisons de l'accroissement des dégâts.
Une première hypothèse pourrait être une augmentation des dégâts proportionnelle à l'abondance des populations. En effet, selon le suivi temporel des oiseaux commun coordonné par le MNHN et l'enquête ACT de l'ONCFS, le pigeon ramier est une espèce en expansion au niveau national. Elle colonise aujourd'hui les espaces agricoles et les villes, alors qu'elle était historiquement plutôt inféodée aux milieux forestiers. Cette croissance est aussi avérée dans d'autres pays d'Europe de l'Ouest, notamment l'Angleterre où le développement du colza a pu jouer un rôle en améliorant les conditions de survie hivernales (Inglis et al., 1997).
En France, les villes apparaissent comme des zones de forte productivité (Lormée, 2017). Ce succès du pigeon ramier est emblématique du succès des espèces généralistes au détriment des spécialistes et pourrait révéler des dysfonctionnements des écosystèmes selon une thèse en vogue chez les écologues (Teyssèdre, 2016).
Modification du comportement
Si l'hypothèse démographique est séduisante, il est également possible d'évoquer une modification défavorable des habitats et des ressources alimentaires (« le gîte et le couvert ») jouant sur le comportement du pigeon ramier.
La simplification des paysages agricoles et l'évolution des assolements et pratiques culturales a-t-elle pu favoriser les déprédations en tarissant certaines ressources alimentaires ? Si l'hypothèse semble plausible, rien ne permet de la démontrer.
Les méthodes de lutte
Régulation et destruction par l'homme
Le pigeon ramier est chassable en période de chasse. Le tableau de chasse était de 4,5 millions d'individus en 2007-2008 (source : ONCFS). La réglementation autorise d'autre part sa « destruction » par tir hors période de chasse en cas de classement « nuisible » au niveau départemental. Ce classement, renouvelable annuellement, était effectif en 2016 sur tout ou partie de 44 départements (Figure 3). La démarche permet aux particuliers de protéger leur parcelle, moyennant certaines démarches administratives : délégation du droit de destruction si l'agriculteur n'est pas détenteur d'un permis de chasse, demande d'autorisation en préfecture, transmission d'un bilan. Les battues administratives organisées par les lieutenants de louveterie sont également possibles sur décision préfectorale.
La destruction des pigeons ramiers hors période de chasse est néanmoins controversée. Elle peut générer des tensions dans certains départements entre chasseurs, agriculteurs et protecteurs de l'environnement.
De plus, le classement « nuisible » ne semble pas en mesure de faire disparaître le problème là où il est appliqué, même s'il permet de soulager des situations locales ou individuelles sur une courte période. Aucune évaluation globale de ce dispositif n'est toutefois disponible au niveau national. Il convient enfin de noter que les actions menées en accord avec la réglementation sont assez variées au niveau départemental, avec dans certains cas des actions concertées entre secteur agricole et cynégétique.
Traitements répulsifs
Les traitements répulsifs peuvent être envisagés sur semence, en plein sur plantule ou à maturité. Les répulsifs peuvent être primaires, l'oiseau refusant la consommation du produit traité, ou bien secondaires. Dans ce cas, l'oiseau consomme le répulsif mais en subit des conséquences fâcheuses. L'avantage est une action à plus long terme, mais au prix d'une certaine toxicité garante de l'effet indésirable.
Aucun traitement de semence répulsif contre les oiseaux n'est autorisé en France sur tournesol. Hors cas d'un mode d'action systémique, ce serait d'ailleurs inutile contre le pigeon ramier, puisque cette espèce consomme principalement les jeunes plantules.
Les traitements en plein sur plantules souffrent d'un positionnement délicat, l'idéal étant de traiter dès le stade crosse, c'est-à-dire en pratique quasiment sur sol nu. Des tests de deux engrais foliaires à allégation répulsive réalisés en 2016 sur un réseau de parcelles par Terres Inovia ont révélé des effets biologiques, mais trop aléatoires et ténus pour autoriser un conseil (Figure 4).
Depuis la synthèse de Douville de Franssu en 1997, aucune nouvelle molécule n'est sortie des laboratoires de recherche. En pratique, certaines d'entre elles (antraquinone, méthiocarbe...) ont été retirées du marché. En l'absence de recherche active, les perspectives sont assez moroses. L'examen des expériences à l'étranger montre qu'il existe pourtant un pool de molécules potentiellement intéressantes.
Effarouchement
Les producteurs privilégient aujourd'hui l'utilisation d'effaroucheurs. Ces derniers utilisent des signaux visuels ou sonores. Certains sont rustiques (cerf-volant), d'autres plus sophistiqués et coûteux (effaroucheurs programmables avec signaux sonores ou mixtes). Des sociétés mettent actuellement au point des drones volants ou terrestres.
Les modèles actuels d'effaroucheurs posent un problème d'accoutumance rapide. La technologie permet cependant d'envisager à terme des systèmes « intelligents » adaptant les signaux en fonction de la présence d'oiseaux. Les connaissances en éthologie pourraient permettre l'utilisation de signaux plus performants et adaptés aux différentes espèces. Mais il s'agit là de perspectives à moyen/long terme. Si les cultures spécialisées peuvent justifier un fort investissement à l'hectare, c'est moins le cas pour les grandes cultures.
Pratiques agronomiques
Une des clés pour réduire la phase de sensibilité est d'assurer une levée rapide et homogène. Certaines pratiques agronomiques pourraient être en mesure de prévenir les dégâts. C'est le cas du semis sous couvert : un couvert (par exemple d'orge) est semé avant le tournesol et détruit au semis ou à la levée. L'objectif est d'assurer une confusion visuelle à coût raisonnable tout en évitant une compétition préjudiciable. Des tests sont actuellement en cours par différents organismes de développement.
Une efficacité incertaine
L'empirisme règne
Le bilan de ces différentes méthodes de lutte appelle plusieurs commentaires. D'une part, elles sont difficiles à évaluer. L'expérimentation factorielle habituellement utilisée en agronomie est peu adaptée. La mise en place de témoin « toutes choses égales par ailleurs » est difficile vu l'hétérogénéité des attaques entre parcelles et au sein des parcelles, sans compter les effets distants de certaines pratiques (l'effet d'un effaroucheur n'a pas de limites spatiales strictes et ne peut être inféodé à une microparcelle comme celui d'un fongicide).
La solution est de travailler sur des réseaux de parcelles avec dispositifs en bandes, voire sans témoin avec retour d'expérience dans une logique de données massives.
D'autre part, les investigations sont largement empiriques : le développement de nouvelles méthodes consiste à constater ce qui fonctionne, sans souvent en comprendre les mécanismes. Cela pose un problème d'extrapolation des résultats à de nouvelles situations.
Le problème est d'autant plus ardu que les oiseaux constituent un modèle biologique particulier parmi les bioagresseurs des cultures. Ils sont très mobiles et leur comportement dépasse de loin des réponses simples à des stimuli. Si les oiseaux répondent aux signaux de l'environnement, ils sont aussi capables de « calcul » énergétique pour exploiter au mieux les ressources alimentaires en fonction de leur valeur intrinsèque, leur accessibilité, la distance à parcourir, le risque de prédation... Ils sont également capables d'interactions sociales au sein d'une même espèce mais aussi entre espèces. Autant de domaines sur lesquels les informations sont rares dans le cas du pigeon ramier en contexte agricole.
Seules des connaissances assez approfondies autoriseront la mise au point de solutions réellement durables. Les questions à aborder sont nombreuses. L'efficacité sur une parcelle dérive-t-elle d'une abondance de ressources alternatives, y compris chez les agriculteurs voisins ? Ou bien d'un décalage propre à l'année des cycles biologiques des oiseaux, des cultures et des autres ressources alimentaires ? À moins que d'autres facteurs n'interviennent avec des interactions interspécifiques dépendant de la communauté d'espèces présente localement ?
Un changement d'échelle indispensable
L'analyse qui précède met en question les approches centrées sur la parcelle. Admettons qu'un agriculteur adopte une méthode de lutte efficace. Les déprédations seront-elles délocalisées chez les voisins ? Admettons cette fois que tous les agriculteurs adoptent cette méthode. L'absence de choix rendra-t-elle les oiseaux davantage tolérants ?
Pour une campagne culturale donnée, la prévention des dégâts doit donc être raisonnée à l'échelle du paysage.
Mais si l'on s'intéresse à la régulation des populations sur le long terme, des actions doivent aussi être envisagées à une échelle encore plus large, par exemple en associant acteurs agricoles et urbains. Il convient d'adopter une approche emboîtée ou hiérarchique. Cela consiste à prendre en compte et analyser séparément les processus immédiats de déprédation sur les parcelles, de sélection des parcelles dans le paysage et de déterminants des évolutions démographiques.
Ce type de recherche permettrait de prédire les conséquences d'une généralisation de certaines méthodes, voire d'adapter le concept de « push and pull » aux oiseaux pour les refouler des parcelles à protéger en les attirants vers d'autres espaces existant ou mis en place dans ce but (bandes ressources). Le concept de « paysage de la peur » peut être mobilisé à cette fin : l'insécurité ressentie par les oiseaux joue sur leur comportement alimentaire. Elle dépend de la présence de prédateurs et de facteurs paysagers.
La priorité est aujourd'hui d'approfondir nos connaissances à l'échelle du paysage. La technologie offre de nouvelles méthodes d'investigations, comme l'utilisation de balises GPS pour suivre précisément les déplacements des oiseaux et identifier leurs ressources favorites. Terres Inovia et l'ONCFS ont engagé en 2017 un premier test de cet équipement sur pigeon ramier. Au niveau régional, une gestion des habitats est envisageable pour réduire le dynamisme démographique de l'espèce. Mais il s'agit d'une perspective à plus long terme.
Conclusion
Les dégâts d'oiseaux, en particulier de pigeon ramier, sont aujourd'hui un enjeu prioritaire pour la filière tournesol.
Est-ce le signe de l'émergence d'une problématique plus globale des dégâts de vertébrés en grandes cultures ? Il n'est pas possible de l'affirmer. Mais la conjonction de différents facteurs (simplification des paysages, érosion de la biodiversité, moindre présence humaine dans les territoires ruraux, baisse du nombre de chasseurs) est assez préoccupante sur le long terme.
Le sujet a historiquement été considéré par l'agronomie comme relativement périphérique par rapport au « coeur de métier » de la protection des végétaux constitué par la malherbologie, la phytopathologie et l'entomologie. Les lacunes dans la surveillance biologique et les connaissances fondamentales et appliquées que nous avons évoquées ici en témoignent.
Les connaissances sur la biologie et la démographie du pigeon ramier existent, mais très peu sont appliquées au contexte agricole. La littérature reste essentiellement grise avec des tests de techniques sans explicitation des mécanismes sous-jacents. Pour la mise au point de solutions durables, nous appelons à développer des recherches en écologie et agronomie sur le sujet
Fig. 1 : Espèces citées comme déprédatrices des cultures de tournesol selon les enquêtes Terres Inovia de 2012 et 2016
La comparaison entre années est indicative. L'enquête 2012 autorisait des citations multiples tandis que l'enquête 2016 n'autorisait que la citation de l'espèce majoritaire.
Fig. 2 : Stades auxquels les tournesols ont été attaqués selon les enquêtes Terres Inovia de 2012 et 2016
Là encore la comparaison entre années est indicative, parce que l'enquête 2012 réalisée en fin de campagne autorisait la déclaration d'événements multiples, tandis que l'enquête 2016 en cours de campagne n'autorisait que la déclaration d'un seul événement.
Fig. 3 : Statut du pigeon ramier en 2016
Il est reconnu nuisible dans tout ou partie de 44 départements (source : Fédération nationale des chasseurs).
Fig. 4 : Résultats obtenus sur un réseau de 31 parcelles entre bandes témoins et bandes traitées à la levée avec deux répulsifs
Les résultats varient fortement entre parcelles, la taille des « boîtes à moustaches » en fait foi. Avifar diminue légèrement le pourcentage de plants attaqués au stade cotylédons (P < 5 %) mais cela ne se traduit pas par un gain substantiel de peuplement au stade première paire de feuilles (source : essais Terres Inovia).