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Photo : SBM Développement
Fig. 1 : Mode d'application du Success GR sur maïs Le diffuseur QDC-DXP permet une application localisée, gage d'efficacité.
Photo : Pixabay
Fig. 2 : Niveaux d'attaques dans les treize essais maïs Essais où les attaques sont faibles à modérées (moins de 30 % de plantes attaquées dans le témoin non traité). Douze essais sur maïs grain et un sur maïs doux (24 % d'attaque) ont été réalisés entre 2010 et 2014.
Fig. 3 : Efficacité sur taupins Treize essais sur maïs entre 2010 et 2014 avec attaque faible à modérée (moins de 30 % de plantes attaquées dans le témoin). Pourcentage d'efficacité du Success GR à différentes dates. Réf. : cyperméthrine en microgranulés. DAA : jours après traitement.
Fig. 4 : Pourcentage moyen de plantes saines Treize essais sur maïs entre 2010 et 2014 avec attaque faible à modérée (moins de 30 % de plantes attaquées dans le témoin non traité). Pourcentage moyen de plantes saines par rapport au témoin non traité. Réf. cyperméthrine en microgranulés.
Fig. 5 : Pourcentage moyen des épis commercialisables Quatre essais sur maïs entre 2010 et 2014 avec attaque faible à modérée (moins de 30 % de plantes attaquées dans le témoin non traité). Pourcentage moyen des épis commercialisables/m linéaire par rapport au témoin non traité. 5,1 épis/m dans le témoin non traité. Référence cyperméthrine en micro-granulés.
Fig. 6 : Rendement du maïs en t/ha Deux essais de valeur pratique en 2014. Rendement exprimé en t/ha. Références : cyperméthrine en micro-granulés et téfluthrine en granulés.
Fig. 7 : Mode d'application du Success GR sur pomme de terre (A) en utilisant Le diffuseur QDC-DXP-L (B) Le produit est ainsi localisé au plus près du tubercule-plant.
Fig. 8 : Résultats sur pomme de terre, nombre de trous par tubercule Trois essais (21, 42,3 et 46,8 % de tubercules attaqués dans le témoin). Réf. : lambda-cyhalothrine /granulés.
Face aux taupins, ravageurs souterrains des cultures, toute nouvelle solution est un événement attendu. D'autant plus si elle est de biocontrôle.
Réponse à une absence
Taupins, plantules et tubercules
Les taupins appartiennent à la famille des élatéridés qui compte plus de 8 000 espèces dans le monde. Plusieurs espèces (en France, Agriotes lineatus, Agriotes sordidus, Agriotes sputator et Agriotes obscurus) sont nuisibles aux cultures. Les dégâts sont causés par les larves qui consomment les graines en germination, attaquent les plantules au niveau du collet, endommagent les racines et percent des trous dans les organes souterrains plus âgés. En culture de maïs, de tournesol et de céréales, ce sont les attaques au niveau du collet des jeunes plantes qui sont le plus souvent observées. Sur pomme de terre, les perforations des larves rendent les tubercules non commercialisables.
Face à ces ravageurs, il n'existait jusqu'ici aucun produit phytopharmaceutique de type biocontrôle.
Une substance d'origine naturelle
La substance insecticide spinosad appartient à la famille chimique des spinosynes. C'est un mélange de deux composants d'origine naturelle et également actifs ; spinosyn A et spinosyn D produits par l'actinomycète du sol Saccharopolyspora spinosa. Il agit par contact et ingestion ; une fois absorbé par l'insecte, il provoque une excitation du système nerveux (mode d'action du groupe 5 d'après l'Irac, Comité d'action contre la résistance aux insecticides). Selon la sensibilité de l'insecte-cible, l'intensité de son exposition et la dose, cet insecte se paralyse, cesse de s'alimenter et meurt.
Le spinosad, développé en Europe par Dow Agrosciences depuis la fin des années 1990, est autorisé en France depuis 2006, dans une suspension concentrée pour le traitement foliaire et un concentré pour préparation d'appât, sur de nombreuses cultures (vigne, vergers, cultures légumières et florales, maïs, pomme de terre, porte-graine de radis, légumineuses ou betterave) et ponctuellement pour le traitement des plants (choux, chicorée witloof). Il a un bon niveau d'efficacité sur les larves de lépidoptères (chenilles phytophages ou foreuses des fruits), thysanoptères (thrips), diptères (mouches) et coléoptères (doryphore, méligèthe...).
Formulation pour le traitement du sol
Au regard de l'efficacité du spinosad sur les coléoptères, un produit granulé à base de cette substance a été développé pour lutter contre les taupins (Agriotes sp.) sur les cultures sensibles, dont en premier celles de maïs et de pomme de terre.
Une formulation spécifique adaptée pour le traitement de sol a été mise au point par SBM Développement. Il s'agit d'un granulé (GR) à base de carbonate de calcium contenant 4 g/kg de spinosad (photo 1) ; la dose d'emploi retenue est de 12 kg/ha de produit formulé (48 g de substance active/ha).
Les granulométrie et densimétrie de cette formulation, couplées à une application dans la raie de semis ou plantation avant sa fermeture (Figure 1) via un microgranulateur et un diffuseur queue de carpe DXP spécifique (QDC-DXP) (photo 2), assurent un positionnement optimal des granulés autour de la semence.
Les granulés protègent alors les phases sensibles de la culture exposées au taupin (de germination à récolte selon la culture).
Ce granulé vient d'être autorisé sous le nom de Success GR pour les cultures de maïs doux, maïs et cultures apparentées (voir encadré). Il est listé solution de biocontrôle au titre des articles L. 253-5 et L. 253-7 du code rural. À base de spinosad, il peut s'utiliser sur ces mêmes cultures dans des exploitations conduites en agriculture biologique (inscription sur la liste officielle attendue).
Efficacité contre les taupins en culture de maïs
Des essais menés en BPE : un protocole rigoureux
Vingt-cinq essais d'efficacité au champ ont été réalisés sur maïs entre 2010 et 2014 en France dans les deux zones climatiques maritime et méditerranéenne (zones définies par l'Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes, OEPP/EPPO).
Les essais mis en place selon les bonnes pratiques d'expérimentation (BPE) sont réalisés par des organismes agréés. Les mises en place et la conduite de ces essais ainsi que les méthodes d'évaluation des produits sont conformes aux normes établies par l'OEPP/EPPO ou par la Commission des essais biologiques (CEB) de l'Association française de protection des plantes (AFPP).
Les méthodes utilisées sont : PP 1/46 (taupins), PP 1/135 (évaluation de la phytotoxicité), PP 1/152 (mise en place et analyse des essais d'évaluation biologique), PP 1/181 (conduite des essais d'évaluation biologique et présentation des rapports), CEB n° 204 (méthode d'essai de préparations, appliquées en traitement de sol ou de semences, destinées à lutter contre les principaux ravageurs des betteraves, maïs et tournesol), CEB n° 248 (méthode d'essai d'efficacité pratique d'insecticides destinés à protéger les cultures contre les larves de taupins et autres ravageurs souterrains).
Le dispositif expérimental des essais au champ est organisé en blocs aléatoires complets (blocs de Fisher ou RCB : Randomized Complete Block design), avec quatre blocs : quatre répétitions par modalité. La taille de chaque répétition est comprise entre 25 m² et 38 m² selon l'essai.
L'efficacité du produit est comparée à celle d'une référence à sa dose autorisée : cette dernière est un insecticide à base de cyperméthrine sous forme de micro-granulé (MG) contenant 8 g/kg de substance active (SA) appliquée à 96 g SA/ha (12 kg/ha de produit formulé).
Les produits sont appliqués dans la raie de semis à l'aide d'un semoir équipé d'un micro-granulateur et d'un diffuseur, selon les recommandations d'emploi spécifiques à chaque produit.
Le test statistique Anova (analyse de la variance) est effectué sur les données brutes pour évaluer la signification du facteur traitement ; il est suivi du test post-hoc de Newman-Keuls pour évaluer les différences significatives entre modalités et les classer en groupes statistiques (risque d'erreur de première espèce fixé à 5 %).
Le paramètre d'efficacité Abbott a été calculé pour les modalités traitées par rapport au témoin non traité ; le paramètre pourcentage moyen de plantes saines a été calculé par rapport au témoin non traité.
Résultats, face à des attaques faibles à modérées, sur les dégâts de taupins
L'ensemble des résultats ont été présentés lors de la 11e Conférence internationale sur les ravageurs et auxiliaires en agriculture (Arrine et al., 2017).
En prenant en compte uniquement les essais avec des attaques faibles à modérées (1,4 à 28,9 % de plants attaqués ; 15,4 % en moyenne, voir les infestations en Figure 2), soit 13 des 25 essais réalisés, l'efficacité de Success GR est de 55 % à 15/20 jours après traitement et 49 % à 21/30 jours après traitement (au lieu de respectivement 41 % et 35 %). Ceci démontre que le produit est plus performant dans des situations d'attaques de taupins modérées, voire faibles.
Nous ne présentons donc que les résultats obtenus dans ces conditions et sur lesquels nous avons bâti nos recommandations d'emploi (Figures 3 et 4).
L'efficacité du traitement à base de spinosad est proche de celle de la référence cyperméthrine (Figure 3). Celle-ci est statistiquement supérieure au produit à base de spinosad dans seulement cinq essais et cela, en général, à la dernière notation.
Le traitement à base de spinosad a permis d'augmenter le nombre de plantes saines comparé au témoin non traité (Figure 4). Sur les treize essais, la référence cyperméthrine était statistiquement supérieure au produit à base de spinosad dans seulement deux essais et cela généralement aux dernières notations de l'essai. Ainsi nos recommandations impliquent de réserver l'emploi du nouveau produit aux parcelles de maïs caractérisées par un risque d'attaque faible à modéré (< 25 %) et d'éviter notamment les terres noires humifères.
Pour assurer la bonne répartition des micro-granulés autour de la graine et sur tout le profil de semis, l'usage du diffuseur doit être impérativement associé à une préparation fine du sol.
De plus, dans toute situation d'attaque de taupins, des mesures agronomiques complémentaires doivent absolument être mises en oeuvre afin de réduire la durée de sensibilité de la culture vis-à-vis du taupin en favorisant une croissance rapide au départ : apport d'engrais starter, choix de variétés à bonne vigueur germinative, profondeur de semis limitée.
Enfin, dans la mesure où la réglementation l'autorise (maïs grain et ensilage), une stratégie de double protection (traitement de semence + Success GR à pleine dose) peut être envisagée.
Effet sur le pourcentage d'épis commercialisables
Dans quatre des treize essais d'efficacité en situation d'attaques faibles à modérées (1,44 %, 8,6 %, 9 % et 12,3 % de plantes attaquées), le nombre d'épis commercialisables a pu être enregistré et exprimé en pourcentage par rapport au témoin (Figure 5). Dans ces cas, le produit à base de spinosad montre un léger effet sur le nombre d'épis commercialisables (106,8 %) comparable à celui de la référence cyperméthrine (108,4 %) sans différence statistique significative entre les deux spécialités.
Effet sur le rendement dans des essais de valeur pratique
En plus des essais d'efficacité, des essais de valeur pratique ont été mis en place sur maïs en 2014 pour évaluer les rendements après l'utilisation du nouveau produit comparé à la référence cyperméthrine et à une référence téfluthrine à sa dose et conditions d'emploi autorisées (15 g SA/kg, GR, dose 183 g SA/ha ou 12,2 kg produit formulé/ha). Chaque modalité est constituée de quatre rangs longs de 120 m minimum sans répétition. Dans ces essais conduits dans les conditions de la pratique agricole, tous les produits ont été appliqués sur des parcelles de maïs ayant reçu une fumure « starter » lors du semis (produit DAP 18/46 à la dose de 110 kg/ha). Nous présentons dans la Figure 6 le résultat de deux sur trois situations où le niveau d'attaque par les taupins est faible à modéré (< 30 %). Success GR a permis d'obtenir un rendement moyen supérieur au témoin non traité (+5 à 12 Qx/ha) sans différence statistique significative vis-à-vis des références cyperméthrine et téfluthrine.
Efficacité contre les taupins en culture de pomme de terre
Travail réalisé
Sur pomme de terre, cinq essais ont été réalisés entre 2013 et 2016, couvrant une diversité de situations et de niveaux d'attaques par les taupins (13 à 47 % de tubercules attaqués) : trois dans la zone maritime et deux dans la zone méditerranéenne. Les conditions de mise en oeuvre des essais d'efficacité sont similaires à celles mises en oeuvre en culture de maïs, à l'exception, pour le traitement à base de spinosad, de l'utilisation d'un diffuseur queue de carpe spécifique adapté aux conditions de plantation de la culture de pomme de terre (QDC-DXP-L) (Figure 7, page suivante).
L'efficacité du spinosad est comparée à une référence lambda-cyhalothrine à sa dose et conditions d'emploi autorisées pour l'usage étudié (4 g SA/kg, GR, dose de 60 g SA/ha ou 15 kg produit formulé/ha).
Résultats
Le traitement à base de spinosad a montré une efficacité moyenne équivalente à la référence lambda-cyhalothrine pour réduire le pourcentage de tubercules attaqués, sans différence statistique significative entre les deux produits, sauf dans un essai sur cinq dans lequel spinosad s'est avéré supérieur à la référence (tableau).
Quant à la réduction du nombre moyen de trous par tubercule (observation réalisée dans les trois essais 2, 4 et 5), le traitement à base de spinosad (0,65 trou/tubercule) a montré une efficacité statistiquement comparable à la référence lambda-cyhalothrine (0,48 trou/tubercule), bien que numériquement légèrement inférieure (Figure 8).
Le bon comportement du traitement à base de spinosad par rapport à la référence pour protéger la culture de pomme de terre des taupins, alors que le stade le plus sensible de cette culture est plus tardif (> 1 mois après plantation) que dans le cas du maïs (<2264> 1 mois), permet d'envisager de quelle façon le produit à base de spinosad agit sur les taupins.
La densité et la répartition des granulés autour du plant optimisent l'exposition par contact. Les taupins ainsi exposés s'intoxiqueraient progressivement (action intrinsèque du spinosad par contact moins puissante que par ingestion). Cette intoxication conduirait à une limitation/cessation de l'alimentation des taupins sur la culture et une partie de la population finirait par mourir à moyen terme (à partir de trois/quatre semaines d'après les indications de quelques essais préliminaires en conditions contrôlées).
Ce mode d'action serait progressif mais réellement efficace à terme, ce qui pourrait expliquer la performance observée en culture de pomme de terre. Une telle action de régulation à moyen/long terme des effectifs des populations de taupins pourrait s'avérer particulièrement intéressante dans le cadre de la rotation des cultures. Mais elle nécessite d'être confirmée.
Conclusion
Des perpectives prometteuses
L'ensemble des résultats, obtenus avec ce nouveau produit d'origine naturelle à base de spinosad contre les taupins des cultures de maïs et de pomme de terre, montrent tout leur intérêt dans le contexte actuel agricole intéressé tant par l'intégration de solutions de biocontrôle dans les systèmes de production majoritaires (agriculture raisonnée, agriculture intégrée) que le développement de l'agriculture biologique.
En plus de son impact limité sur les auxiliaires, son mode d'action unique (différent des références actuelles) rend possible l'alternance des modes d'action et permet un contrôle efficace et durable des populations de taupin, considérés parmi les ravageurs les plus redoutables des cultures de maïs et de pomme de terre.
Conseils immédiats
Dès à présent, dans le cas des cultures de maïs doux, maïs et cultures apparentées, sa mise en oeuvre nécessite de faire jouer tous les leviers agronomiques susceptibles d'optimiser l'efficacité de la protection en prenant en compte le risque parcellaire (à utiliser en situation de risque faible à modéré : < 25 % de plantes attaquées), la qualité de la préparation de sol et d'application (diffuseur spécifique adapté à la culture, montage du diffuseur), la variété, la qualité de la semence, l'apport d'engrais starter, ainsi qu'une profondeur de semis limitée.
L'analyse du risque parcellaire d'attaques, paramètre multifactoriel et objet de nombreux travaux, notamment pour le maïs (Thibord et al., 2017), demeure essentielle pour définir les solutions adaptées à la parcelle et préserver le potentiel de rendement de la culture (Thibord, 2017).
RÉSUMÉ
Fiche d'identité de l'insecticide à base de spinosad
Success GR est un insecticide du sol sous la forme de granulés prêts à l'emploi. Il est à positionner dans la raie de semis à l'aide d'un micro-granulateur fixé sur le semoir et obligatoirement équipé du diffuseur QDC DXP recommandé par Dow AS.
Les diffuseurs QDC DXP peuvent être montés sur semoir à socs ou à disques.
Insecticide de biocontrôle (liste L. 253-5).
Utilisable en agriculture biologique.
AMM n° 2171089.
Composition : spinosad (0,4 % p/p, 4 g/kg).
Formulation : granulé (GR).
Spinosad : famille chimique des spinosynes (classification Irac des modes d'action : 5).
Usages autorisés : ravageurs du sol (taupins) sur maïs, maïs doux en traitement du sol.
Cultures : maïs, maïs doux, sorgho(1), millet(1), moha(1), miscanthus(1).
Dose autorisée : 12 kg/ha.
Nombre maximum d'applications par an par parcelle : 1.
Délai d'emploi avant récolte : non pertinent (usage au semis).
Zone non traitée : pour protéger les organismes aquatiques, respecter une zone non traitée de 20 m par rapport aux points d'eau, comportant un dispositif végétalisé permanent (DVP) non traité d'une largeur de 20 m en bordure des points d'eau.
Classement : H411 (Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme).
Délai de rentrée : non pertinent.
(1) Cultures apparentées couvertes dans le cadre des extrapolations permises par le catalogue des usages issu de l'arrêté du 26 mars 2014.
POUR EN SAVOIR PLUS
CONTACTS : youssef.arrine@sbm-company.com
vjacquet@dow.com
LIEN UTILE : www.dowagro.com/fr-fr/france/produits/insecticides/success-gr
Espagnol G., 2015, Les principaux enjeux de la protection contre les taupins sur maïs, in Colloque Arvalis « Relever le défi de la protection contre les taupins », Paris, 25 mars 2015.
Thibord J.-B. et al., 2017, Prévision des risques et élaboration de nouvelles techniques de lutte pour la protection des cultures contre les attaques de taupins, Innovations Agronomiques, 55, 215-233.
Thibord J.-B., 2017, Évaluation de la nuisibilité des ravageurs du maïs en France, in AFPP, 11e Conférence internationale sur les ravageurs et auxiliaires en agriculture, Montpellier, 25 et 26 octobre 2017.
