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DOSSIER - RMT - VEGDIAG

Axe 4 : la formation en santé végétale, un secteur en devenir

DAVID PHILIPPART*, ANDRÉ CHABERT** ET SOPHIE PIÉRON*** *Fredon Basse Normandie. **Acta. ***Fredon Centre-Val de Loire. - Phytoma - n°715 - juillet 2018 - page 76

La médecine des plantes, dite phytopathologie ou phytiatrie, reste aujourd'hui un domaine de diverses compétences mal définies... Mais celles concernant le diagnostic en font indiscutablement partie. Le RMT a dressé l'état des lieux.
 Pour la formation continue, l'offre internet se développe mais, pour l'instant, elle ne détrône pas le « présentiel » avec des séquences en salle (photo 1),

Pour la formation continue, l'offre internet se développe mais, pour l'instant, elle ne détrône pas le « présentiel » avec des séquences en salle (photo 1),

des travaux pratiques en laboratoire (photo 2, workshop de formation en mycologie) et des sorties sur le terrain. Photos : 1. Fredon Centre-Val de Loire. 2. V. Grimault - Geves

des travaux pratiques en laboratoire (photo 2, workshop de formation en mycologie) et des sorties sur le terrain. Photos : 1. Fredon Centre-Val de Loire. 2. V. Grimault - Geves

 Qui dit formation initiale dit travaux pratiques ! Ici, mise en place et suivi d'un projet expérimental par des élèves ingénieurs Ensaia.  Photo : É. Benizri

Qui dit formation initiale dit travaux pratiques ! Ici, mise en place et suivi d'un projet expérimental par des élèves ingénieurs Ensaia. Photo : É. Benizri

Fig. 1 : Niveau des formations initiales recueillies      L'essentiel est au niveau bac + 2 (BTS) et au-delà.

Fig. 1 : Niveau des formations initiales recueillies L'essentiel est au niveau bac + 2 (BTS) et au-delà.

Fig. 2 : Filières végétales abordées dans la formation      Cinq filières se partagent 82 % de l'offre de formation, les cinq autres, 18 %.

Fig. 2 : Filières végétales abordées dans la formation Cinq filières se partagent 82 % de l'offre de formation, les cinq autres, 18 %.

Fig. 3 : Les contenus en lien avec la santé végétale      Le diagnostic est traité directement dans 16 % des contenus. De plus, il est concerné par les contenus en lien avec la connaissance des bioagresseurs et des auxiliaires.

Fig. 3 : Les contenus en lien avec la santé végétale Le diagnostic est traité directement dans 16 % des contenus. De plus, il est concerné par les contenus en lien avec la connaissance des bioagresseurs et des auxiliaires.

Fig. 4 : Formation initiale, niveau de recrutement      Réponses à l'enquête fournies essentiellement par des entreprises para-agricoles.

Fig. 4 : Formation initiale, niveau de recrutement Réponses à l'enquête fournies essentiellement par des entreprises para-agricoles.

Fig. 5 : Formation continue, combien de jours ?      Temps annuel de formation continue par salarié acceptable par les employeurs.

Fig. 5 : Formation continue, combien de jours ? Temps annuel de formation continue par salarié acceptable par les employeurs.

Fig. 6 : Formation continue, en quels lieux ?      « Distance » pour la formation continue des salariés acceptable par les employeurs.

Fig. 6 : Formation continue, en quels lieux ? « Distance » pour la formation continue des salariés acceptable par les employeurs.

Fig. 7 : Formation continue, présentiel ou à distance ?      Mode de formation souhaité par les employeurs.

Fig. 7 : Formation continue, présentiel ou à distance ? Mode de formation souhaité par les employeurs.

Fig. 8 : L'activité de phytiatre et le diagnostic       Le « phytiatre » s'aide de diagnostics qu'il établit, coétablit ou fait établir pour ses activités de conseil, de recherche, de surveillance, etc.

Fig. 8 : L'activité de phytiatre et le diagnostic Le « phytiatre » s'aide de diagnostics qu'il établit, coétablit ou fait établir pour ses activités de conseil, de recherche, de surveillance, etc.

 Photo : É. Benizri

Photo : É. Benizri

Dans le domaine du végétal, il n'existe pas officiellement de profession de phytiatre à l'identique de celle du vétérinaire en santé animale. La formation n'en est pas moins nécessaire !

Les particularités

De nombreuses disciplines

Les compétences en phytopathologie, peut-être devrions-nous dire phytiatrie, sont réparties dans de nombreuses disciplines. Des connaissances approfondies de ces disciplines sont indispensables lors de moult prises de décisions relatives à la gestion quotidienne de la santé des plantes (agronomie, biologie végétale, science de l'environnement, dynamique des populations, méthodes de protection dont biocontrôle, malherbologie, et bien d'autres encore).

En effet, selon Jean Semal dans son traité de phytopathologie végétale (Presses agronomiques de Gembloux), la phytopathologie ou phytiatrie est la science qui traite des maladies des plantes au sens large (y compris les dégâts dus à des ravageurs ou des végétaux parasites ou concurrents !). Elle correspond au concept de « médecine des plantes ». Les études phytopathologiques recouvrent un ensemble de données biologiques, chimiques et physiques.

Offre de diagnostic : divers acteurs

Néanmoins, le producteur agricole, le gestionnaire d'espaces publics ou privés, voire le particulier, possède (ou non), avec une variabilité infinie, un socle de connaissances relevant de la phytopathologie (souvent empiriques et pertinentes, peut-être pas suffisamment exhaustives) nécessaires à l'exercice de sa profession (ou de sa passion).

Si le besoin s'en fait sentir, il doit s'enquérir d'un avis, d'un diagnostic, voire d'un conseil phytosanitaire. C'est là que les choses se compliquent... En France, peu d'organismes font du diagnostic phytosanitaire un métier à part entière.

Certaines structures (laboratoires parapublics ou privé, réseau des Fredon, instituts techniques des filières végétales, quelques conseillers privés, réseaux de firmes phytosanitaires UIPP et UPJ) disposent d'une offre de diagnostic en complément de leurs autres activités. Souvent ce diagnostic est associé à la surveillance du territoire et/ou au conseil phytosanitaire.

La ressource la plus commune de diagnostic et de conseil en santé du végétal est portée par les réseaux de distribution de produits phytosanitaires à destination des professionnels. Le réseau de distribution à destination des particuliers est moins bien pourvu.

Portails internet foisonnants mais pas suffisants

Ces dernières années, l'offre de diagnostic et de conseil à destination des particuliers s'est aussi étoffée sur internet. Sur ce support, il existe maintenant des outils d'aide à la décision en ligne au sein des filières, des organismes de recherche et des sociétés privées : Ephytia, fiches accidents Arvalis et beaucoup d'autres... Ces portails internet ne peuvent pas à eux seuls répondre à l'ensemble des besoins en diagnostic. Ce dernier requiert la plupart du temps la mise en oeuvre des techniques précises au terrain et/ou au laboratoire (de diagnostic généraliste, spécialisé ou de détection).

Avant de se poser la question « quelles sont les compétences en santé des plantes pour un bon diagnostic ? », le RMT s'est attaché à faire un état des lieux de l'offre de formation en santé du végétal mais aussi des besoins exprimés par les professionnels en la matière. L'offre de formation en santé du végétal se partage entre formation initiale et formation continue.

L'offre en formation initiale

Bac + 2 et au-delà

L'essentiel de la formation initiale est concentré au niveau des études supérieures bac + 2 et au-delà (Figure 1). La santé du végétal y est développée dans les cursus liés à la production végétale et à l'agronomie. Dans la plupart des cas, les phytopathologistes au sens large formés dans les rares cursus spécialisés au sein des écoles d'ingénieur (Encadrés 2 et 3 p. 30) et en université ont vocation à travailler en laboratoire, en recherche fondamentale ou en recherche et développement.

On le constate sans surprise, l'offre de formation est bien distribuée entre les quatre grandes filières de production agricole et les zones non agricoles. La forêt et surtout l'horticulture-pépinière semblent beaucoup moins bien loties (Figure 2).

Si on entre dans le détail du contenu des formations (Figure 3), l'éclectisme des sujets abordés dans le domaine de la santé des plantes peut se synthétiser comme suit :

- la reconnaissance des bioagresseurs quels qu'ils soient est présente dans 30 % des formations ;

- les méthodes de lutte sont enseignées dans plus du tiers des formations, dans lesquelles l'enseignement des méthodes alternatives et de biocontrôle dépasse maintenant légèrement celui des méthodes de lutte conventionnelles ;

- la reconnaissance des auxiliaires ne se retrouve que dans une formation sur cinq ;

- les sujets ayant attrait à la biodiversité fonctionnelle, le développement et la mise en oeuvre des méthodes de lutte biologique sont le plus souvent évoqués comme étant des sujets à développer au dire des centres de formation.

En entreprise

Quelles formations initiales ?

Une fois cette offre de formation succinctement décrite, il nous a paru important d'identifier en parallèle les besoins de formation en santé du végétal exprimés par les entreprises. Peu de retours de l'enquête ont pu être obtenus de la part d'exploitants. Les réseaux sanitaires, les coopératives, les chambres d'agriculture, les instituts et les collectivités forment l'essentiel du panel.

Sans surprise, le profil des recrutements correspond à celui de l'offre. Les niveaux allant du BTS au bac + 5 constituent la grande majorité des embauches en structures para-agricoles (Figure 4).

En revanche, il n'y a guère que le niveau ingénieur (bac + 5) qui soit jugé comme suffisamment solide par le panel du point de vue de l'enseignement abordant la santé des végétaux. Les niveaux CAP/BEP bac pro sont clairement jugés insuffisants dans ce domaine. Les bac + 2 sont mieux positionnés.

Les écoles d'ingénieurs et universités diplômant des masters dans diverses filières relevant de la santé du végétal, et dont les enseignements sont largement dédiés à la biologie végétale, la physiologie et l'écologie, expriment le besoin d'inclure, dans le parcours de leurs étudiants, un contact avec le milieu professionnel et les différentes filières de l'agronomie et l'agroécologie.

Les compétences que les entreprises voudraient voir se développer dans la formation initiale touchent essentiellement au diagnostic et à l'identification des ravageurs et des maladies. La reconnaissance des auxiliaires fait également partie de compétences nouvelles attendues. Prophylaxie et bonnes pratiques arrivent en seconde intention.

Dans le domaine de la prévention des risques liés à l'utilisation des produits phytosanitaires, les connaissances sur la protection des usagers et de l'environnement immédiat des applications sont attendues par 70 % du panel.

Formation continue : ce que disent les employeurs

Afin de s'adapter à l'évolution des pratiques et de la réglementation, mais aussi pour augmenter leur compétitivité, les entreprises sont prêtes à consacrer deux jours par an et par salarié à des formations dans le domaine de la santé du végétal (Figure 5). Elles doivent avoir lieu de préférence dans leur région, avec toujours des sessions en présentiel mais pouvant alterner avec des sessions à distance (Figures 6 et 7).

Les formations à distance sans aucun présentiel ne sont actuellement pas souhaitées, certainement par manque de pratique et de terrain. Le manque d'encadrement doit certainement aussi pénaliser cette modalité de formation.

L'engouement récent des Mooc (formations en ligne) semblerait plaider le contraire. Peut-être peut-on y voir, au sein de structures très présentes sur le terrain, une façon d'amener ou de rafraîchir des compétences fondamentales qui peuvent être valorisées au cours du travail quotidien. À suivre...

Acquérir des connaissances

Le diagnostic, un outil clé

Au-delà des besoins de formation abordés dans l'enquête, la demande de connaissance et de communication a été exprimée lors du séminaire formation d'octobre 2017. Les thèmes qui mériteraient d'être plus développés sont relatifs au diagnostic en santé végétale.

Ils peuvent porter sur l'identification et les modes d'observation des ravageurs et des auxiliaires des cultures. Ceux concernant la nuisibilité des émergents et la gouvernance sanitaire deviennent de plus en plus prégnants. Les connaissances des leviers agroécologiques et de biocontrôle font également partie de priorités exprimées. Elles portent sur les leviers alternatifs de biocontrôle, la lutte biologique par acclimatation, les associations d'espèces végétales pertinentes pour lutter ou gérer les populations de bioagresseurs, mais aussi les mesures de l'effet sur la biodiversité des différentes méthodes de lutte et des infrastructures agroécologiques.

Le phytodiagnostic, continuum du terrain au laboratoire, représente pour de nombreux organismes de formation un outil clé dans le cadre de l'enseignement pratique de la phytopathologie.

RÉSUMÉ

CONTEXTE - En France, à l'image de la formation officielle de spécialiste en santé animale (vétérinaire), il n'existe pas de telle formation en santé végétale (phytopatologiste ou phytiatre) pouvant concourir au diagnostic phytosanitaire.

ENQUÊTE - Dans le cadre de son quatrième axe de travail (développer la formation et l'information), le RMT VegDiag a initié l'état des lieux de l'offre et de la demande de formation en France.

Concernant l'offre, la phytopathologie au sens large avec les compétences en diagnostic correspondantes sont l'apanage d'acteurs très variés de formations diverses (bac + 2 ou supérieures). Les formations initiales spécialisées en phytopathologie et portant sur toutes ses branches sont rares et les besoins en formation initiale et continue sont réels. L'évolution réglementaire liée à la séparation conseil/vente inscrite dans la loi Egalim devrait influencer le secteur. Il est clair que la phytiatrie nécessite un diagnostic de qualité.

MOTS-CLÉS - RMT (réseau mixte technologique) VegDiag, diagnostic, conseil, formation initiale, formation continue, phytopathologiste, phytiatre.

POUR EN SAVOIR PLUS

CONTACT : d.philippart.fredecbn@wanadoo.fr

LIENS UTILES : www.rfsv.fr/moodle/

http://ephytia.inra.fr/fr/C/23244/Veg-Di-g-Reseaux-d-acteurs-du-diagnostic-en-sante-vegetale

2 - Option PPE de trois écoles d'ingénieurs, accessible à d'autres

Objectifs : l'option PPE (Protection des plantes et environnement) est commune à AgroCampus Ouest, AgroParisTech et Montpellier Sup Agro.

Elle forme des ingénieurs qui mettront en place des pratiques respectueuses de l'environnement et de la santé, en favorisant des démarches en accord avec le développement durable.

Elle conduit à des métiers très variés : développement agricole, agrofourniture, enseignement/recherche, enseignement secondaire, informatique, services publics, bureaux d'étude et de conseils, organismes internationaux, presse/communication, commerce/grande distribution... L'employabilité est immédiate après la formation.

Trois sessions, de huit semaines consécutives chacune, en mobilité géographique à SupAgro Montpellier (de septembre à novembre), puis AgroCampus Ouest (de novembre à janvier), puis AgroParisTech (de janvier à mars).

Enseignements dispensés par des spécialistes d'horizons variés (enseignants-chercheurs, chercheurs du domaine public, intervenants issus de diverses entreprises privées, d'instituts techniques et d'institutions de la protection des plantes). Réalisation de projets personnels.

Lien étroit avec le monde professionnel intervenant dans la formation ou le comité de pilotage.

Stage de six mois contribuant à préparer l'insertion professionnelle.

Formation en alternance possible sur 17 ou 19 mois (26 semaines de cours et 46 ou 53 semaines en entreprise).

Elle donne aux étudiants les connaissances nécessaires pour :

- diagnostiquer et identifier les problèmes de protection des végétaux ;

- analyser les causes de ces problèmes ;

- évaluer leurs conséquences techniques, environnementales et sociales ;

- concevoir des solutions techniquement satisfaisantes (efficacité/sécurité/préservation de l'environnement), économiquement viables et socialement acceptables.

Au programme :

- diagnostic et taxonomie ;

- gestion agroécologique en protection des plantes ;

- méthodes de protection intégrée ;

- politiques publiques environnementales, réglementation ;

- de la biologie des populations à l'analyse de risques ;

- analyse des données ;

- projet personnel et professionnel ;

- travaux personnels, projet d'ingénieur.

Formation ouverte :

- aux élèves ingénieurs agronomes des trois écoles organisatrices ;

- aux étudiants Erasmus (recrutement des étudiants extérieurs effectué courant mai).

Pour en savoir plus :

(programme détaillé, etc.) Responsable national : Pr Serge Kreiter, Montpellier SupAgro

serge.kreiter@supagro.fr

Autres contacts :

elena.kazakoiu@supagro.fr

anne.leralec@agrocampus-ouest.fr

lilian.gout@agroparistech.fr

3 - Spécialisation protection des cultures ingénieur Ensaia

Objectifs : préparer les ingénieurs aux professions liées à la protection des plantes au sein de coopératives, recherche/développement en firmes phytosanitaires et instituts, approvisionnement, distribution, organisations professionnelles, enseignement/recherche...

Dans une perspective de durabilité d'une agriculture plus respectueuse de l'homme et de l'environnement, sensibiliser et former les futurs ingénieurs en mettant en oeuvre des modes de protection des cultures acceptables par la société.

Environ 500 h (septembre à février) de conférences, projets et visites, par des enseignants et des intervenants extérieurs (Inra, instituts techniques, coopératives, entreprises). Place importante aux travaux personnels et de groupe. Formation scientifique et technique complétée par une ouverture sur le milieu professionnel (contacts avec des agriculteurs, organismes techniques, coopératives et entreprises d'amont et d'aval) et la connaissance en économie des entreprises, gestion et marketing.

Stage en France ou à l'étranger, encadré par un maître de stage et un tuteur (un des enseignants).

Savoirs scientifiques :

- physiologie végétale ;

- génétique végétale ;

- protection des cultures maîtrise des moyens de gérer les bioagresseurs (lutte chimique, biologique, pratiques agronomiques...) en démarche intégrée ;

- démarche scientifique (hypothèses de travail, expérimentation, analyses des résultats et discussion) ;

- communication, marketing opérationnel, enquêtes, outils statistiques ;

- connaissance des organismes et structures du domaine de la protection des cultures et connaissance de la structuration des acteurs des filières.

Savoir-faire :

- établir un diagnostic en s'appuyant sur des connaissances scientifiques et techniques ;

- résoudre des problèmes complexes et imaginer comment le faire par la mise en place d'expérimentations ou de questionnaires d'enquêtes ;

- conduire un projet scientifique ou d'enquête ;

- communiquer en animant, gérant des projets de groupes avec compte rendu, en maîtrisant la communication et ses outils à l'oral et à l'écrit dans plusieurs langues, et en interagissant avec une diversité d'acteurs du monde professionnel ;

- maîtriser un panel d'outils de diagnostic, d'analyses et de statistiques.

Trois parcours possibles :

- enseignement de base + immersion en entreprise (stage de quatre semaines en alternance) ;

- enseignement de base + master Fage (double diplôme) ;

- enseignement de base + master administration des entreprises (double diplôme).

Pour en savoir plus :

(programme détaillé, etc.) École nationale supérieure d'agronomie et des industries alimentaires - 2, avenue de la Forêt-de-Haye, 54500 Vandoeuvre-lès-Nancy

Ensaia-contact@univ-lorraine.fr

Responsable : Émile Benizri, professeur

emilie.benizri@univ-lorraine.fr

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