L'Anses, saisie le 8 février 2019 par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), a publié une note d'appui scientifique et technique relative « à la mise à jour de l'avis de l'Anses du 18 février 2009 relatif à la présence d'alcaloïdes (atropine et scopolamine) en tant que substances indésirables dans la farine de sarrasin destinée à la consommation humaine et à la pertinence du seuil de gestion provisoire proposé par la DGCCRF dans l'avis suscité ». Ce dernier définissait un seuil d'intervention de 100 µg en alcaloïdes totaux du datura (somme d'atropine et de scopolamine) par kg de farine de sarrasin. Ce seuil n'est pas assez protecteur pour garantir une exposition des consommateurs de farine de sarrasin. L'avis conclut que les teneurs de 13,2 µg ou de 16 µg (selon la méthode de calcul d'exposition) d'atropine et de scopolamine par kg de farine de sarrasin permettent de ne pas dépasser l'ARfD (Dose de référence aiguë) de 0,016 µg/kg pc/jour par les populations considérées.
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