Dans un énoncé publié en juillet, l'Efsa conclut que l'approche actuelle d'évaluation des risques ne couvre pas adéquatement les chauves-souris et qu'il est nécessaire de développer une évaluation spécifique des risques. Cette dernière devrait tenir compte de l'exposition orale par le biais des résidus sur les insectes et lors du toilettage, de l'exposition cutanée, et de l'exposition des jeunes via le lait. Actuellement, les évaluations sont conduites pour les oiseaux et les mammifères terrestres exposés aux pesticides. Or les chauves-souris se nourrissent fréquemment dans les zones agricoles, elles sont donc exposées par ingestion, mais aussi par voie cutanée et par inhalation.
https://efsa.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.2903/j.efsa.2019.5758