Le virus de la rosette de la rose (Emaravirus, liste A1 de l'OEPP) et son vecteur l'acarien ériophyide Phyllocoptes fructiphilus ne sont a priori pas présents sur le territoire de l'Union européenne. En cas d'introduction, le virus pourrait toutefois avoir de graves répercussions en production de rosier. La décision, applicable jusqu'au 31 juillet 2022, établit des mesures d'urgence destinées à prévenir l'introduction dans l'UE et la propagation du virus. Il précise les exigences pour l'importation (certificat phytosanitaire, culture dans une zone indemne,conditions d'emballage et de transport...) - à l'exception des semences - des Rosa spp. originaires du Canada, de l'Inde ou des États-Unis, et instaure des contrôles officiels. Les symptômes du virus ont été observés dès les années 1940 aux États-Unis et au Canada, et la maladie n'a cessé de s'y propager, aussi bien au sein des rosiers sauvages que cultivés. Rosa multiflora est particulièrement sensible. Les symptômes varient selon les conditions climatiques et l'espèce de rosier atteinte : développement de balais de sorcière, production excessive d'épines, croissance latérale excessive des pousses, prolifération de feuilles, pigmentation rouge vif, bourgeons et fleurs déformés... Les plantes infectées perdent leur valeur esthétique et dépérissent dans un délai de un à cinq ans.
https://gd.eppo.int/download/doc/1367_Rose_rosette_virus.pdf