Le 7 novembre dernier, le CNRS commentait une nouvelle étude publiée dans la revue Plos One(1) sur la toxicité des fongicides SDHI, mettant en évidence, sur des cellules cultivées in vitro, que huit substances actives SDHI « ne se contentent pas d'inhiber l'activité de la SDH (succinate déshydrogénase) des champignons, mais sont aussi capables de bloquer celle du ver de terre, de l'abeille et de cellules humaines, dans des proportions variables ». À la suite de quoi, l'Anses a rappelé qu'elle poursuivait ses travaux « concernant de potentiels effets de ces substances sur la santé en conditions réelles d'exposition, en coopération avec d'autres institutions scientifiques de recherche et d'expertise ». La Commission nationale de la déontologie et des alertes en matière de santé publique et d'environnement (cnDAspe) a émis un avis dans ce sens le 18 novembre(2).
(1) https://tinyurl.com/u7o6wf4(2) https://tinyurl.com/r3ydews