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DOSSIER

Bioagesseurs à impact sanitaire la double peine

VALÉRIE VIDRIL - Phytoma - n°735 - juin 2020 - page 13

Ergot, ambroisie, datura, processionnaires sont quelques-uns des bioagresseurs que producteurs et/ou gestionnaires d'espaces verts doivent contrôler, pour préserver à la fois la santé végétale et la santé humaine. Isolément, ils sont certainement maîtrisables. Mais l'ensemble des contraintes en jeu complexifie la donne.
 Photo : V. Bibard

Photo : V. Bibard

Lorsque l'enjeu sanitaire s'ajoute à l'enjeu économique, la gestion agroécologique devient une véritable gageure : comment concilier diminution des intrants et biodiversité avec une tolérance zéro liée à la sécurité de la population ?

Une « herbe au fou » difficile à contrôler

p. 14, les limites des leviers agronomiques pour gérer le datura

Les moyens de gestion, qu'ils soient agronomiques ou chimiques, s'avèrent parfois insuffisants pour combattre l'adventice. Le nettoyage post-récolte reste à évaluer pour certaines productions (sarrasin...). En parallèle, la réglementation pourrait durcir les exigences sanitaires liées aux alcaloïdes.

Le « mal des ardents » ne se limite pas au champ

p. 19, une prévention incontournable contre l'ergot du seigle

De la qualité des semences jusqu'au tri des grains, en passant par le travail du sol, les solutions existent pour lutter contre Claviceps purpurea... dans l'absolu. Pourtant, la maladie progresse depuis dix ans.

L'ambroisie à feuilles d'armoise toujours envahissante

p. 24, une approche au cas par cas

La lutte contre l'adventice allergène n'est pas vaine, mais les situations sont contrastées. Le recours aux solutions chimiques reste prépondérant et il faut surveiller l'apparition de résistances.

p. 29, p. 34, surveiller et limiter les résistances aux produits phyto

Des cas de résistances aux inhibteurs de l'ALS sont identifiés pour l'ambroisie, nécessitant d'alterner, combiner et diversifier les pratiques de désherbage.

Processionnaires du pin

p. 39, une évolution des pratiques

La prise de conscience de l'enjeu sanitaire et l'interdiction des phytos de synthèse en espaces verts ont influé sur les stratégies de lutte contre les chenilles urticantes

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