Bandes fleuries favorisant les pollinisateurs et l'entomofaune auxiliaire ou limitant les adventices, zone enherbée ou haie interceptant les transferts de pesticides... : l'agriculteur peut tirer bénéfice de ces espaces non cultivés en bordure de parcelle, à condition d'adapter l'aménagement et l'entretien, parfois à l'aide d'un diagnostic préalable.
Bandes fleuries
p. 18, semer pour créer des espaces de refuge pour la biodiversité utile
Les bandes fleuries hébergent des populations d'auxiliaires plus ou moins diversifiées et abondantes selon la composition végétale choisie, lesquelles se retrouvent dans la culture adjacente.
Haies et prairies
p. 25, favoriser une régulation biologique à l'échelle du paysage
Les milieux semi-naturels ont des effets bénéfiques sur les communautés d'ennemis naturels des ravageurs des cultures, qui varient selon les échelles spatiales considérées.
Bonnes pratiques
p. 29, adapter les modes de gestion à l'état écologique des bordures
Les partenaires du réseau Agrifaune sensibilisent sur des pratiques d'implantation et d'entretien (fauchage tardif, semis...) des bords de parcelle permettant de concilier biodiversité et agronomie.
Zones tampons
p. 34, diagnostiquer les écoulements pour limiter les pollutions diffuses
Il est possible d'aménager des zones végétalisées pour atténuer les transferts de pesticides vers les milieux aquatiques. Un diagnostic préalable permet d'identifier les risques de pollution et d'optimiser l'implantation de ces zones tampons.
Zones non traitées
p. 39, des distances à respecter pour une utilisation durable des phytos
Les mesures de gestion figurant dans certaines décisions d'AMM prévoient une largeur non traitée par rapport à la zone non cultivée adjacente.