Nouvelles menaces, contournement des défenses, surveillance, troupes auxiliaires... : la protection des cultures reste un combat, dont les protagonistes évoluent en permanence.
Suivre l'évolution des invasions
p. 18, quarante-cinq espèces nuisibles introduites en France métropolitaine
Les nouveaux ravageurs signalés ces six dernières années comptent deux organismes de quarantaine, cinq espèces figurant sur la liste d'alerte de l'OEPP, un tigre et deux cicadelles à surveiller. La moitié des insectes introduits s'attaquent à des essences ornementales.
Mieux connaître les vecteurs potentiels de Xylella
p. 24, leur rôle dans la transmission de la bactérie pathogène
Quatre espèces - Philaenus spumarius, Cicadella viridis, Neophilaenus campestris et Cercopis vulnerata - constituent 90 % de tous les vecteurs potentiels capturés en France. Elles pourraient jouer un rôle épidémiologique si leur compétence vectorielle est confirmée.
Bien intégrer les auxiliaires
p. 29, des prédateurs plus agressifs donc plus efficaces ?
Il est possible d'augmenter par sélection l'agressivité de Nabis americoferus, prédateur de la punaise terne. Les conséquences sur l'amélioration de la lutte biologique et les conditions d'élevage restent à évaluer.
p. 34, effets des spinosynes sur les agents de lutte biologique
L'utilisation combinée de produits phyto et d'auxiliaires nécessite de bien connaître l'éventuelle toxicité des premiers sur les seconds. Une étude fait le point sur les effets non intentionnels du spinosad et du spinétorame.
Surveiller les résistances
p. 40, des pucerons cendrés du pommier résistants au flonicamide
La détection de ces premiers cas incite à poursuivre la surveillance de Dysaphis plantaginea avec attention.