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Bioagresseurs

Protection intégrée : principaux résultats d'un projet européen

Phytoma - n°739 - décembre 2020 - page 44

Le projet Euclid (2015-2019) a permis d'optimiser des approches de protection intégrée sur tomate, légumes feuilles et vigne.
Expérimentation d'un nouvel auxiliaire contre Tuta absoluta (photo 3) sur tomate, Necremnus tutae (photo 4), en France (Inrae de Sophia Antipolis, photo 1).

Expérimentation d'un nouvel auxiliaire contre Tuta absoluta (photo 3) sur tomate, Necremnus tutae (photo 4), en France (Inrae de Sophia Antipolis, photo 1).

Fig. 1 : Courbes d'évolution de Tuta absoluta seule et de T. absoluta en présence du parasitoïde Necremnus tutae (Irta en 2018) en culture de tomate sous serre

Fig. 1 : Courbes d'évolution de Tuta absoluta seule et de T. absoluta en présence du parasitoïde Necremnus tutae (Irta en 2018) en culture de tomate sous serre

Fig. 2 : Essais de traitements en pépinière contre la fusariose sur tomate (AgriNewTech, Italie - 2018)      Quatre traitements avec B. subtilis en pépinière aux doses autorisées.

Fig. 2 : Essais de traitements en pépinière contre la fusariose sur tomate (AgriNewTech, Italie - 2018) Quatre traitements avec B. subtilis en pépinière aux doses autorisées.

Essais de micro-organismes pour lutter contre Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici menés en Italie à proximité de Turin.  Photos : AgriNewTech

Essais de micro-organismes pour lutter contre Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici menés en Italie à proximité de Turin. Photos : AgriNewTech

7. Borago officinalis.

7. Borago officinalis.

8. Tests de plante compagne à base de bourrache officinale dans des serres de tomate chinoise

8. Tests de plante compagne à base de bourrache officinale dans des serres de tomate chinoise

. 9. Test de réduction de dose de produits appliqués à l'aide du logiciel Dosa3D en Espagne.

. 9. Test de réduction de dose de produits appliqués à l'aide du logiciel Dosa3D en Espagne.

 10. Mise en place du jeu Euclid IPM Game pour une démonstration. Photos : 7 et 8. Inrae - 9. Universitat de Lleida - 10. Acta

10. Mise en place du jeu Euclid IPM Game pour une démonstration. Photos : 7 et 8. Inrae - 9. Universitat de Lleida - 10. Acta

Fig. 3 : Variabilité des souches de Sclerotinia sclerotiorum établie en fonction de la présence du mycoparasite Coniothyrium minitans dans les sclérotes par l'Inrae d'Avignon

Fig. 3 : Variabilité des souches de Sclerotinia sclerotiorum établie en fonction de la présence du mycoparasite Coniothyrium minitans dans les sclérotes par l'Inrae d'Avignon

Fig. 4 : Résultats d'essais de bandes fleuries et herbacées en vigne en France entre 2016 et 2018 par l'Inrae de Bordeaux Fig. 4 : Résultats d'essais de bandes fleuries et herbacées en vigne en France entre 2016 et 2018 par l'Inrae de Bordeaux

Fig. 4 : Résultats d'essais de bandes fleuries et herbacées en vigne en France entre 2016 et 2018 par l'Inrae de Bordeaux Fig. 4 : Résultats d'essais de bandes fleuries et herbacées en vigne en France entre 2016 et 2018 par l'Inrae de Bordeaux

Fig. 5 : Exemple de comparaison de deux programmes testés dans un essai de démonstration Euclid en Italie sur vigne à l'aide de l'outil « IPM assessment tool »       Programme standard à gauche, et IPM Euclid à droite). Une note globale (combined syummary) est ensuite agrégée (moyenne de l'ensemble des indicateurs) en fonction des produits mis en oeuvre dans chacun des programmes. (Les indicateurs sont classés par catégories VL = très faible, L = faible, M = moyen, H = élevé, VH = très élevé). Dans l'exemple donné, la courbe Euclid est plus resserrée avec des niveaux d'indicateurs moyens faibles ou moyens que le programme conventionnel.

Fig. 5 : Exemple de comparaison de deux programmes testés dans un essai de démonstration Euclid en Italie sur vigne à l'aide de l'outil « IPM assessment tool » Programme standard à gauche, et IPM Euclid à droite). Une note globale (combined syummary) est ensuite agrégée (moyenne de l'ensemble des indicateurs) en fonction des produits mis en oeuvre dans chacun des programmes. (Les indicateurs sont classés par catégories VL = très faible, L = faible, M = moyen, H = élevé, VH = très élevé). Dans l'exemple donné, la courbe Euclid est plus resserrée avec des niveaux d'indicateurs moyens faibles ou moyens que le programme conventionnel.

Le projet européen Euclid(1), qui s'est terminé fin 2019, avait pour objectif de développer et d'implémenter des méthodes de lutte intégrée dans les systèmes de cultures européens et chinois, contre les maladies et ravageurs des cultures légumières (tomate, salade) et de la vigne. Le projet s'inscrivait dans une boucle de progrès, avec deux « workpackages » consacrés à la recherche, suivis de deux autres ayant pour but d'évaluer et mettre en démonstration les solutions abouties dans les deux premiers.

De la recherche à l'application terrain

La première étape du projet Euclid a consisté, d'une part, à optimiser et adapter aux contextes européen et chinois des méthodes actuelles de lutte, dans le but de les améliorer, et d'autre part à développer de nouvelles stratégies. Ces stratégies nouvelles ou améliorées ont ensuite été évaluées et sélectionnées pour être expérimentées, sous forme de combinaisons (« IPM packages »), dans des activités de démonstration sur le terrain qui ont eu lieu au cours de la dernière étape du projet. Les sites de démonstration en Europe et en Chine ont permis aux visiteurs, principalement techniciens, agriculteurs et chercheurs, de visualiser la valeur ajoutée des méthodes présentées dans une approche intégrée. Cet article présente quelques exemples de résultats, lesquels sont détaillés sur le site du projet (voir encadré ci-contre).

Tomate : biocontrôle et OAD

Optimiser la lutte biologique contre Tuta absoluta

Les punaises prédatrices Dicyphus bolivari et D. errans sont deux auxiliaires permettant de lutter contre Tuta absoluta. Elles sont sans doute présentes naturellement en France mais aucune démarche n'a été entreprise jusqu'ici pour leur autorisation chez nous. La société espagnole Agrobio a mis au point des méthodes d'élevage sur la base de nouveaux régimes alimentaires élaborés grâce à des études métabolomiques(2) afin d'optimiser la production. Ces auxiliaires ont également été testés sur le terrain en Espagne, notamment en incluant un nourrissage des auxiliaires par des plantes refuges, méthode mise au point par l'Irta(3). Une lutte combinée avec la punaise prédatrice de nombreux insectes dont Tuta, Nesidiocoris tenuis, a également été mise en place. Ces prédateurs ont été inoculés dès le stade pépinière (jeunes plants), ce qui a augmenté la maîtrise précoce dans la serre. Des plantes de service, notamment Calendula, à l'intérieur comme à l'extérieur, ont contribué à améliorer l'efficacité de la lutte biologique en maintenant la présence des auxiliaires, trouvant ainsi une nourriture complémentaire dans l'environnement proche. Les essais espagnols ont cependant montré que l'introduction des deux espèces de Dicyphus s'avérait inutile avant la plantation, si de faibles densités de ravageurs étaient observées, dans le cas notamment d'une colonisation naturelle de Macrolophus pygmaeus. L'établissement précoce des nymphes de Dicyphus pourrait être utile en cas de forte pression parasitaire peu après la transplantation. Une bonne gestion de ces prédateurs serait néanmoins nécessaire pour minimiser les risques dus à leur phytophagie. Dans le même temps, un nouvel auxiliaire, Necremnus tutae, originaire de la région méditerranéenne, a prouvé son potentiel élevé contre Tuta absoluta en France (photos 1 à 4, Figure 1). Il reste cependant à tester son absence d'effet négatif sur la biodiversité locale et à développer une méthode d'élevage de masse.

Aleurodes : auxiliaires, plantes de service et huiles essentielles

En Chine, des études d'optimisation de deux auxiliaires microguêpes, Encarsia sophia et Eretmocerus hayati, non autorisés en France, pour lutter contre les aleurodes ont conduit à travailler sur l'optimisation des conditions de stockage des larves afin d'améliorer leur survie durant la logistique. Les résultats montrent qu'une température de 12 °C pendant 22 heures avec un transfert à 26 °C pendant 2 heures permettent une conservation pendant une semaine, autour de 8 °C. De même, la combinaison avec la coccinelle asiatique Harmonia axyridis a été testée avec succès, celle-ci ne s'attaquant pas aux microguêpes.

Toujours en Chine, des essais positifs ont été menés avec la bourrache comme plante compagne pour attirer les auxiliaires (Lygus pratensis, Chrysoperla sinica) dans les serres de tomate (photos 7 et 8) pour lutter contre les aleurodes. Certaines huiles essentielles testées par l'Inrae et le CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes) présentent beaucoup d'intérêt : fenouil et anis sur puceron, et romarin et armoise sur aleurode. Toutefois, leur positionnement est jugé délicat, car il y a des risques de perturbation du développement des auxiliaires naturels ou introduits.

Micro-organismes et formulations à base de calcium contre la fusariose et l'oïdium

En Italie, l'emploi des produits à base de Bacillus subtilis (produit Serenade Max), Trichoderma asperellum et T. gamsii (anciennement T. viride) (produit Remedier) pour lutter contre Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici a été amélioré par le fait de traiter dès le stade pépinière de plants (quatre applications aux doses autorisées), ceci afin de bénéficier d'une action préventive dans les serres de production. Les résultats d'un essai (Figure 2, photos 5 et 6) montrent l'intérêt de l'emploi de B. subtilis(4) sur cette maladie en comparaison avec une tomate greffée et avec l'utilisation de l'acibenzolar-S-méthyl.

Des produits à base de formulation de calcium (ANT-Ca) [nom du produit italien : Califol] ou de Trichoderma ont été testés en France par l'Inrae et en Italie par AgroInnova, avec succès contre l'oïdium. Ces résultats ont été illustrés dans les essais de démonstration, avec une réduction d'attaque d'oïdium obtenue avec un produit suédois à base de Trichoderma (Binab air) et avec le produit italien à base d'ANT-Ca. Cette tendance observée en 2018 a été confirmée en 2019, avec un effet significatif supplémentaire contre les taches d'Alternaria pour ANT-Ca. Ce dernier a montré également un effet protecteur des plaies d'effeuillage contre le Botrytis. Ces produits ne sont disponibles que dans leur pays d'origine.

Dans les essais de démonstration, d'autres produits à base de souches de Trichoderma et à base de compost (respectivement Binab PGS et compost AgriNewTech) ont aussi montré une efficacité intéressante en pépinière avec une réduction significative de Fusarium oxysporum, Rhizoctonia et Phytophthora.

Un outil pour positionner les traitements de biocontrôle

L'Inrae de Sophia Antipolis a développé un outil d'aide basé sur des règles de décision en fonction de la pression des bioagresseurs, et privilégiant les solutions à base d'auxiliaires et de produits phytopharmaceutiques de biocontrôle(5). L'état sanitaire des cultures ainsi que les facteurs environnementaux sont évalués à l'aide d'indicateurs spécifiques de terrain, par le moyen d'échantillonnages réguliers. Élaborée sur la base de la protection en culture de tomate sous serre, l'application peut prendre en compte d'autres systèmes de cultures du fait de sa généricité.

Salade : variétés et biocontrôle contre le sclérotinia et la fusariose

L'évaluation de la sensibilité de populations de Sclerotinia sclerotiorum au champignon Coniothyrium minitans par l'Inrae d'Avignon a montré une efficacité très variable du mycoparasite allant de 98 à 0 % (Figure 3). Il a été établi que les caractères morphologiques des sclérotes présents dans le sol d'un champ ne pouvaient pas être utilisés comme prédicteurs de l'efficacité de la lutte biologique.

En Italie, l'utilisation de produits de lutte biologique à base de Bacillus subtilis (produit Serenade Max), Trichoderma asperellum et T. gamsii (produit Remedier WP) contre F. oxysporum f. sp. lactucae, agent de la flétrissure bactérienne (race 1) a été optimisée à l'aide de quatre traitements à base de ces micro-organismes. L'équipe italienne d'AgroInnova conclut que la combinaison de traitements en pépinière à l'aide de compost et de micro-organismes avec des inducteurs de résistance des plantes (à base de fosétyl-Al ou acibenzolar-S-méthyl) offre une meilleure efficacité (autour de 50 %) que les traitements appliqués seuls. Les traitements localisés en pépinière réduisent les quantités de produits apportés par rapport à des applications au champ. Un facteur clé ressort des essais italiens de 2016 et 2017 : avoir une température suffisante (26 à 32 °C le jour et de 20 à 24 °C la nuit) et homogène dans les abris pour assurer l'efficacité du compost et des agents de lutte biologique. Le recours à la résistance variétale (cultivars tolérants à Fusarium oxysporum f. sp. lactucae) contribue à réduire la pression des agents pathogènes et l'utilisation de produits de biocontrôle permet d'empêcher la rupture de la résistance. De nombreux tests de résistance et de sensibilité variétale (laitues et roquettes) ont été effectués sur ce même pathogène avec une grande variabilité selon les races.

Les essais de démonstration ont permis de conclure que des programmes combinant les traitements du sol (produit suédois Binab PGS à base de souches de Trichoderma ou produit italien ANT Compost à la préparation du sol avec ou sans Trichoderma) et le produit italien Mach 1 (AgriNewTech à base de micro-organismes - non autorisé actuellement en France) pendant le développement de la culture permettaient de maîtriser correctement Sclerotinia et Botrytis. Cela nécessite cependant d'associer des méthodes complémentaires : utilisation de variétés moins sensibles, amélioration de la ventilation naturelle des tunnels, ajustement de l'irrigation pour réduire l'humidité de l'air, retrait de plantes malades lors de la détection des symptômes.

Vigne : OAD, gestion du paysage et substance naturelle

L'université de Lleida en Espagne a développé et validé un outil d'ajustement de la dose de pesticides, DOSA 3D(6). Il permet de réduire la dose de 20 à 30 % dans les vignes en pleine végétation et plus encore à des stades de croissance précoces avec peu de végétation, en maintenant l'efficacité des traitements sur mildiou, oïdium et acariens jaunes (photo 9).

En France, l'Inrae de Bordeaux a étudié comment la complexité du paysage grâce à une diversité végétale concourt à augmenter la quantité d'ennemis naturels et facilite la lutte biologique contre les ravageurs. La mise en place de bandes fleuries (mélange de vingt espèces de fleurs développées pour la viticulture et semées au printemps) dans les vignes favorise l'augmentation des populations d'ennemis naturels de l'Eudemis et ainsi les services de lutte biologique associés (Figure 4).

Dans les essais de démonstration, le produit italien d'AgriNewTech (ANT-Ca - Califol) a assuré la maîtrise du mildiou en cas de basse pression mais il est conseillé de l'associer à des fongicides spécifiques en cas de forte pression. Sur oïdium, on observe une réduction de la maladie avec un programme exclusivement basé sur ce produit, comparable aux traitements conventionnels sur feuilles et sur baies (observation les deux années de démonstration 2018 et 2019).

Un suivi des résidus

Les stratégies Euclid sans pesticides de synthèse sur légumes (salade et tomate) ont diminué ou éliminé la détection de résidus dans tous les essais. Les quantités de résidus trouvées dans les stratégies Euclid et les stratégies conventionnelles à base de fongicides de synthèse étaient toujours inférieures aux limites maximales de résidus.

Sur vigne, à l'exception du cuivre, les niveaux de résidus étaient plus faibles dans les stratégies Euclid que dans les stratégies conventionnelles. La réduction des doses de composés minéraux (soufre, cuivre) n'a pas eu d'effet positif sur le niveau de résidus avec l'utilisation de l'outil DOSA 3D. Dans tous les cas, les quantités de résidus restaient inférieures aux valeurs maximales de résidus.

Des outils transversaux

Évaluer les nouvelles stratégies

Un outil d'évaluation des programmes de traitement, « IPM assessment tool » (Figure 5), a été développé par l'Imperial College de Londres. Cet outil permet une comparaison des programmes testés et notamment, au cours d'Euclid, des combinaisons sélectionnées par les acteurs du projet, avec des programmes conventionnels ou standards. Il évalue les coûts et efficacités des programmes complets de lutte utilisées et en particulier leur impact environnemental, les effets sur la santé, le temps et la faisabilité de mise en oeuvre. Les données toxicologiques et écotoxicologiques sont celles de la base « Pesticides Properties DataBase » (PPDB). Cent vingt-cinq substances actives ont ainsi été caractérisées. En final, l'outil Euclid fournit une méthode pour analyser les forces et les faiblesses des nouvelles solutions.

Vulgariser les méthodes alternatives

Un autre outil « Euclid IPM Game » destiné à vulgariser l'utilisation de méthodes alternatives aux pesticides a été développé par l'Acta (photo 10). Dans ce jeu de plateau, les joueurs doivent prendre des décisions en fonction de l'évolution des ravageurs et des maladies sur une culture à l'aide de cartes simulant des méthodes de lutte (chimiques, biologiques et matérielles), en suivant le cycle des cultures et en tenant compte des conséquences météorologiques simulées par des cartes tirées au sort. Objectif du jeu : assurer une qualité et une quantité suffisantes de la production, tout en maintenant un niveau faible des indicateurs toxicologiques et écotoxicologiques. Tout le matériel pour construire son propre jeu est disponible en anglais, français et italien sur le site web du projet.

PHILIPPE DELVAL, Acta.

RÉSUMÉ

CONTEXTE - Euclid (European-China Lever for Integrated Pest Management Demonstration) est un projet d'action de recherche et innovation Horizon 2020 d'une durée de quatre ans (2015-2019). Il a réuni dix-huit partenaires de sept pays, dans le but de développer des approches de protection intégrée (Integrated pest management, IPM) en cultures de tomate, légumes à feuilles (laitue, choux, etc.) et raisin. Le choix de ces productions a été guidé par leur importance économique en Europe et en Chine. Le projet visait à développer des méthodes à caractère générique, et donc potentiellement utilisables par d'autres systèmes agricoles.

ÉTUDES - Le projet a exploité les connaissances approfondies accumulées ces dernières années en lutte intégrée pour adapter ou optimiser des outils et approches à fort potentiel n'ayant pas encore été mis en oeuvre à l'échelle de l'exploitation. Euclid a également développé des solutions innovantes.

RÉSULTATS - Le projet a permis la mise au point de méthodes d'élevage d'auxiliaires et l'optimisation de la lutte biologique (plantes refuges pour le nourrissage...).

Des biopesticides ont également été développés ou leur efficacité validée sur certaines maladies (fusariose de la tomate, fusariose de la salade, oïdium de la vigne...). Une brochure de huit pages synthétise les principaux résultats obtenus sur le site web du projet (http://euclidipm.org).

MOTS-CLÉS - Lutte intégrée, auxiliaires, tomate, salade, vigne.

Les résultats du projet Euclid sur internet

• Livrables http://euclidipm.org/features/expected-results.html

• Résultats (conférence finale : présentations et posters) http://euclidipm.org/news-events-euclid-ipm/351-euclid-final-conference.html

• IPM assessment tool (outil d'évaluation des stratégies de lutte) https://tinyurl.com/y66yxojw

• IPM packages (description des stratégies agronomiques, chimiques et biologiques expérimentées lors du projet Euclid) https://tinyurl.com/y4tdyw9xl

• IPM game (matériel d'apprentissage en ligne pour les agriculteurs et les conseillers, actuellement disponible en anglais, français et italien) http://euclidipm.org/wp-directory/wp4-demonstration-and-implementation-by-the-end-users/e-learning-euclid-ipm-game.html

• Brochure (présentation du projet et de ses résultats) http://www.euclidipm.org/wp-directory/wp5-dissemination/brochure-for-farmers-and-advisors

POUR EN SAVOIR PLUS

CONTACT : philippe.delval@acta.asso.fr

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