Retour

imprimer l'article Imprimer

DOSSIER

Médiateurs chimiques Un levier du biocontrôle

VALÉRIE VIDRIL - Phytoma - n°744 - mai 2021 - page 15

Le terme « médiateur chimique » commence à être répandu car il s'agit d'un des quatre leviers du biocontrôle, avec les micro- et macro-organismes, et les substances naturelles. Les phéromones sont employées pour la confusion sexuelle, le piégeage de masse ou le monitoring. Mais d'autres composés, volatils ou non, sont à l'étude.
 Photo : V. Vidril

Photo : V. Vidril

Perturber la communication des bioagresseurs

p. 16, une voie vers moins d'insecticides

Brouiller la communication des insectes pour éviter qu'ils ne s'alimentent ou se reproduisent au détriment des plantes : cette stratégie encore limitée à quelques espèces de ravageurs promet de futures innovations.

Une solution bien connue :la confusion sexuelle

p. 21, un historique de plus de vingt ans en verger

L'expérience de la confusion sur pommier et pêcher a permis d'apprivoiser la méthode, de l'améliorer. Des défis sont à relever en termes de pose des diffuseurs et de cibles.

p. 24, faut-il craindre des phénomènes de résistance ?

Un cas de contournement du contrôle par confusion sexuelle a été relaté au Japon. La compréhension des mécanismes en jeu permet d'éviter les phénomènes d'adaptation dont la nature est coutumière.

Un exemple en cours d'étude : Paysandisia archon

p. 28, une femelle attirée par le mâle et... par le palmier

Les signaux qui régissent l'accouplement puis la ponte du papillon palmivore pourraient ouvrir la voie à de nouvelles solutions de lutte.

Comprendre l'effet des odeurs de plantes

p. 33, des huiles essentielles répulsives contre les thrips

Les huiles essentielles de thym et de gaulthérie présentent des propriétés répulsives vis-à-vis de Frankliniella occidentalis et perturbent la ponte. Les caractéristiques de diffusion sont essentielles.

p. 38, des odeurs florales pas si attractives pour les auxiliaires

Les bandes florales sont de plus en plus utilisées pour améliorer la biodiversité et attirer les pollinisateurs, voire les auxiliaires. Mais certaines odeurs de fleurs pourraient bien perturber ces derniers.

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :