Un ordre avec lequel compter Les coléoptères

La conférence Ciraa, organisée par Végéphyl fin octobre, met en lumière les connaissances nouvelles sur les ravageurs et leurs auxiliaires. Y sont évoqués les travaux sur les moyens de lutte mais aussi sur la biologie des insectes. Il faut pouvoir contrôler les ravageurs majeurs, tout en anticipant la nuisibilité d'espèces secondaires ou émergentes.

Les coléoptères d'hier, d'aujourd'hui et de demain

p. 16, du hanneton au scarabée japonais, en passant par les taupins

Ravageurs historiques, le hanneton et le doryphore sont détrônés par de nouvelles espèces comme la grosse altise sur soja, le taupin sur maïs ou le Lixus sur betterave. Les causes de ces évolutions sont diverses : résistance aux substances actives, changement climatique, disparition de solutions de lutte, mondialisation... Les problématiques et les moyens de gestion se succèdent, avec une constante : la nécessité de bien connaître l'adversaire.

Savoir évaluer les risques

p. 20, l'altise d'hiver et le charançon du bourgeon terminal dans la grille

L'estimation des risques liés aux ravageurs du colza est multifactorielle. Elle dépend du niveau d'infestation, mais aussi de la dynamique de croissance de la culture, des stress biotiques et abiotiques... Terres Inovia a mis au point une grille d'évaluation évolutive qui prend en considération ces composantes.

Investiguer pour mieux réguler

p. 27, le Lixus de la betterave se dévoile

Jusque-là cantonné au sud de la France, Lixus juncii colonise depuis quelques années les territoires septentrionaux et touche désormais l'ensemble des productions de betterave (sucrière, fourragère, potagère, porte-graine). Comment détecter l'apparition des premiers adultes pour mieux positionner les traitements ? Le réchauffement permet-il la succession de deux générations ? Plusieurs études permettent d'en savoir plus.

p. 33, deux espèces jumelles de criocères des céréales

Longtemps confondues, les espèces jumelles Oulema melanopus et O. duftschmidi sont considérées comme des ravageurs secondaires des céréales en France. La dépendance de leur pullulation au climat invite à mieux connaître ces coléoptères pour comprendre leurs capacités respectives à se développer aux dépens des cultures.