Fig. 1 : Pourcentage de plantes indemnes de dégâts de charançons du bourgeon terminal et de grosses altises à montaison en fonction du poids frais mi-octobre en kg/m2 (A) ou en g/plante (C) et entrée hiver en kg/m2 (B) ou en g/plante (D) dans des modalités ou parcelles agriculteurs non traitées contre les insectes d'automne
Fig. 2 : Comparaison entre la matière verte fraîche (MV) en grammes par mètre carré d'un colza non fertilisé au semis (CO) et la matière verte fraîche en grammes par mètre carré sur un colza fertilisé au semis, en entrée d'hiver sur dix-sept essais
Fig. 3 : Moyenne du nombre de jours avec atteinte de températures inférieures à 0 °C en février de 1999 à 2019 (A) et répartition des départements français en trois catégories intégrant la rigueur de l'hiver et les dates de reprises au printemps (B) La carte B est construite à partir des données de la carte A et des ajustements des ingénieurs régionaux de Terres Inovia.
Fig. 4 : Pourcentage de plantes à ports buissonnants en fonction du nombre de larves de grosses altises par plante en entrée d'hiver dans l'ouest et le nord de la France (échelle logarithmique)
Fig. 5 : Relation entre le nombre de captures cumulées en cuvette de charançons du bourgeon terminal et le pourcentage de plantes à ports buissonnants en zone non traitée dans un réseau de 63 parcelles agriculteurs dans la région Grand-Est Le nombre d'insectes dans les cuvettes n'est pas représentatif du niveau de dégâts.
L'altise d'hiver (Psylliodes chrysocephala) et le charançon du bourgeon terminal (Ceutorhynchus picitarsis) sont les deux insectes qui, depuis une dizaine d'années, posent le plus de difficultés de gestion en France sur colza. Ces deux insectes colonisent les parcelles à l'automne. Cet article se concentre sur la gestion des infestations larvaires sur la base d'une grille de risque tactique intégrant des critères agronomiques en plus d'indicateurs de pression en ravageurs dans la prise de décision.
Des dégâts importants dus aux larves durant l'hiver
L'altise d'hiver migre dans les parcelles de colza vers le 20/25 septembre selon les régions, généralement via un vol massif, mais des vols plus échelonnés peuvent également s'observer (Ballanger, 1984 ; Robert, 2014). Les adultes (photo 1) se nourrissent alors des cotylédons et des jeunes feuilles via de petites morsures circulaires. La nuisibilité est d'autant plus forte que les attaques sont précoces. À partir du stade 4 feuilles, le colza peut supporter des prélèvements foliaires. Les femelles pondent leurs oeufs dans le sol de manière échelonnée, tant que les conditions sont optimales au développement des oeufs ; elles peuvent s'arrêter pendant l'hiver et reprendre au printemps. Les larves se développent dans les plantes pendant tout l'hiver. Au printemps, à la fin de leur développement larvaire, elles tombent au sol pour se nymphoser. La nouvelle génération réémerge en juin. Après s'être alimentés, les insectes rejoignent des abris d'estivation pour passer l'été en diapause.
Le charançon du bourgeon terminal migre dans les parcelles un mois plus tard que l'altise d'hiver, vers la mi-octobre via des vols échelonnés, mais les adultes ne sont pas nuisibles. Les femelles pondent dans les pétioles des feuilles. Les larves de charançon pénètrent dans la plante et s'y développent tout l'hiver avant de se nymphoser au printemps. La nouvelle génération réémerge en mai-juin puis rejoint les abris d'estivation.
Les larves d'altise d'hiver et de charançon du bourgeon terminal engendrent des dégâts importants. La présence de galeries dans les pétioles sensibilise les plantes au gel et au développement de maladies. Les larves peuvent également atteindre au cours de l'hiver le bourgeon terminal et le détruire. Tandis que les larves d'altises d'hiver ont plus tendance à rester dans les pétioles, les larves de charançons se dirigent plus fréquemment vers le coeur de la plante. La destruction du bourgeon terminal induit un développement anormal des colzas qui prennent un aspect buissonnant, ce qui réduit leur potentiel de rendement.
Résistances aux pyréthrinoïdes et leviers agronomiques
Les limites de la lutte insecticide
Historiquement les deux insectes étaient principalement contrôlés par des insecticides. Le seuil de traitement des larves d'altises était de deux/trois larves par plante. Contrairement aux larves d'altises qui se déplacent hors des plantes et qui sont donc atteignables par les insecticides, la larve de charançon du bourgeon terminal reste dans la plante tout au long de son développement. De plus, les adultes de charançon ne sont détectables facilement dans les champs que grâce à une cuvette jaune. Afin de limiter les infestations larvaires, les traitements visent les adultes avant le début des pontes. Le nombre de captures en cuvette n'étant pas représentatif du niveau d'infestation réel dans la parcelle, jusqu'à la campagne 2019, une intervention était préconisée huit à dix jours après la détection des charançons dans la cuvette jaune ou dans le bulletin de santé du végétal (BSV), cette durée correspondant au temps minimal nécessaire aux maturations ovariennes.
Le charançon du bourgeon terminal est un ravageur peu fréquent dans les autres pays d'Europe, même s'il tend à progresser dans le sud de l'Allemagne. En revanche, l'altise d'hiver est un ravageur majeur de nombreux pays d'Europe. Les seuils indicatifs de risque sont variables et sont compris entre trois et cinq larves par plante (cinq larves par plante au Royaume-Uni, trois/cinq larves par plante en Allemagne...) (Cook, 2017).
La gestion de ces ravageurs uniquement par voie chimique montre ses limites depuis quelques années, notamment car ces deux espèces ont développé des résistances aux pyréthrinoïdes (Robert et al., 2017). Les travaux menés par Terres Inovia et ses partenaires ont démontré l'intérêt des leviers agronomiques pour limiter la nuisibilité de ces deux ravageurs tels que la date de semis, la fertilisation au semis, l'association du colza avec des légumineuses gélives (photo 2). En effet, la nuisibilité des larves est réduite lorsque le colza présente une croissance continue au cours de l'automne puis au printemps (Cadoux, Sauzet, Pontet et al., 2015 ; Robert et al., 2019).
Une grille combinant deux risques
À partir des connaissances issues d'essais, de réseaux d'agriculteurs mais également de l'expertise des ingénieurs de développement de Terres Inovia (encadré ci-dessous), l'institut a pu établir une grille d'aide à la décision tactique qui intègre des critères agronomiques en plus d'indicateurs de pression en ravageurs dans la prise de décision.
À travers le risque agronomique, il s'agit de vérifier au moment de la prise de décision de traitement (mi-octobre pour le charançon du bourgeon terminal, courant novembre pour l'altise d'hiver) si le colza a une forte probabilité de se développer de manière continue tout au long de l'automne et de reprendre son développement rapidement au printemps. Les différents critères (listés ci-dessous) sont compilés et pondérés par expertise et permettent d'estimer un risque agronomique faible, intermédiaire ou fort.
Dynamique de croissance du colza au cours de l'automne
La biomasse fraîche au moment de la prise de décision
La dynamique de croissance est évaluée à travers plusieurs indicateurs. Lorsque la biomasse fraîche est supérieure à 800 g/m2 et 25 g/plante en octobre, et à 1,5 kg/m2 et 45 g/plante en entrée d'hiver, le pourcentage de plantes dont le port n'est pas perturbé au printemps est plus élevé que lorsque la biomasse fraîche est inférieure à ces seuils. A contrario, le pourcentage de plantes saines peut être considérablement réduit quand la biomasse fraîche est inférieure à 600 g/m2 et 20 g/plante en octobre et 1 kg/m2 et 30 g/plante en entrée d'hiver (Figure 1 p. 21). Les valeurs de biomasse par mètre carré s'appliquent pour des peuplements de 30 à 35 plantes par mètre carré. En effet, dans les situations de surdensité, pour une biomasse par mètre carré identique, les colzas sont de plus petite taille et la nuisibilité des larves est alors plus importante.
La qualité de l'enracinement et le rougoiement des colzas
Afin de pouvoir bénéficier d'une nutrition optimale, le colza doit disposer d'un pivot bien développé (10 à 15 cm) et non coudé, ce qui lui permettra d'explorer tout le volume de sol utile (Hébinger, 2013). Au moment de la prise de décision la couleur des colzas est un indicateur de rupture d'alimentation azotée.
Contexte de production
Plusieurs éléments sont analysés au moment de la prise de décision.
Le précédent : les précédents légumineuses (pois, lentille, etc.) conduisent à une disponibilité en azote après récolte que valorise bien le colza à l'automne, sauf en sols superficiels après pois où l'effet azote est très aléatoire. Le blé dur (et blés améliorants ou de force) laisse généralement plus d'azote disponible après récolte que les autres céréales (Sauzet et Cadoux, 2019).
Les associations avec des légumineuses gélives : des études précédentes démontrent qu'associer un colza avec des légumineuses gélives améliore la nutrition azotée (Cadoux et al., 2015) et favorise une croissance continue à l'automne et une reprise précoce et dynamique au printemps (Sauzet et Cadoux, 2019).
Par ailleurs, l'impact positif de ces associations pour réduire la nuisibilité des larves d'altises et de charançons du bourgeon terminal est mis en évidence si les couverts sont suffisamment développés (biomasse fraîche supérieure à 200 g/m2) (Robert et al., 2019).
Les stratégies de fertilisation : les apports en azote et phosphore au semis sont favorables, en particulier sur les parcelles à faible disponibilité. L'apport de formes d'azote organique libérant les minéraux rapidement (fientes, lisiers...), ou minéral au semis (dans le respect des contraintes réglementaires) est un atout. Les résultats de la Figure 2 p. 22 illustrent que dans une majorité d'essais, l'apport de 30 unités d'azote sous forme d'amonitrate ou de 18-46 au semis permet d'augmenter la biomasse du colza par rapport à une modalité non fertilisée lors de l'implantation.
Anticiper la dynamique de reprise du colza au printemps
La nuisibilité des attaques par les deux ravageurs est plus marquée dans l'est de la France où les hivers sont plus rigoureux et la reprise au printemps plus tardive. Le gel tardif est particulièrement préjudiciable sur des colzas minés de galeries d'altises ou de charançons pouvant conduire à la mort des plantes. Dans les contextes de reprise tardive, les larves atteignent plus fréquemment le coeur des plantes conduisant à des ports buissonnants. Sur la bordure maritime et le sud-ouest de la France, l'arrêt de croissance pendant l'hiver est plus court, voire inexistant. La France peut être découpée en trois zones climatiques pour le colza : zone à reprise précoce (bordure maritime et Sud), intermédiaire (nord et centre de la France), tardive (Est) (Figure 3 p. 23).
Évaluer la pression en ravageurs
Altise d'hiver
La pression en larves d'altise (photo 3) est estimée à travers le nombre de larves par plante à partir de mi-novembre. En dessous de cinq larves par plante, le pourcentage de plantes à port buissonnant est généralement réduit en particulier dans l'ouest de la France (Figure 4 p. 23).
Charançon du bourgeon terminal
Il n'existe pas de technique simple pour quantifier le niveau d'infestation du charançon (photo 4) dans les parcelles, le nombre d'insectes dans les cuvettes n'étant pas représentatif du niveau d'infestation réel dans les parcelles et encore moins du niveau de dégâts (Figure 5). Dans la grille de risque proposée ici, le risque dépend de la présence du ravageur dans la parcelle mais il est modulé en fonction de l'historique de présence et de pertes lié à cet insecte dans le secteur. Selon les départements, les ingénieurs de développement de Terres Inovia ont estimé si le risque historique était faible ou intermédiaire à fort. Il est considéré comme faible lorsque les pertes de rendement sont généralement limitées en présence du ravageur, même en l'absence de traitement insecticide.
Un risque global qui intègre plusieurs composantes
Le risque global à la parcelle résulte de la combinaison du risque agronomique à la parcelle et de la pression ravageurs. Quelques exemples sont regroupés dans le tableau.
Avec ces nouvelles grilles de risque intégrant un risque agronomique, les situations où le risque altise d'hiver ou charançon du bourgeon terminal global est considéré comme faible augmentent. Ainsi, dans les contextes où le risque agronomique est faible, le risque lié aux altises d'hiver est considéré comme faible jusqu'à cinq larves par plante. Dans les secteurs où le charançon du bourgeon terminal est présent mais où sa nuisibilité est historiquement faible, si le contexte agronomique est favorable, le risque lié à ce ravageur est considéré comme faible et une impasse peut s'envisager même en présence du ravageur.
Un outil évolutif et à vocation pédagogique
L'estimation du risque lié aux ravageurs est difficile à évaluer car multifactorielle. Elle dépend non seulement du niveau d'infestation mais également de la dynamique de croissance de la culture, elle-même dépendant de facteurs pédo-climatiques, de stress biotiques et abiotiques. La grille de risque proposée ici s'appuie sur des références acquises dans le cadre d'essais ou de réseaux d'agriculteurs. Cette grille de risque a conduit au développement d'un outil informatique disponible gratuitement en ligne sur le site de Terres Inovia depuis l'automne 2021. Loin d'être figés, cet outil et les règles de décisions sous-jacentes seront évolutifs : les paramètres pourront être ou seront ajustés au fil des campagnes en fonction du retour des utilisateurs et des données acquises dans les différents dispositifs d'acquisition de références (essais, réseau de parcelles). Au-delà de l'estimation du risque en cours de campagne, cet outil a une vocation pédagogique : attirer l'attention sur l'importance des facteurs agronomiques pour limiter la nuisibilité des attaques d'insectes. Tout miser sur les insecticides, dans le contexte actuel de montée en puissance des résistances et de diminution des matières actives n'est pas durable. Les résultats acquis ces dernières années par Terres Inovia montrent bien que c'est la mise en place de l'ensemble des leviers disponibles préventifs (leviers agronomiques) et curatifs (insecticides) qui permet de limiter les pertes liées à ces ravageurs. La dernière étape mais non la moindre étant de favoriser les auxiliaires afin de réduire les populations de ravageurs. La combinaison de l'ensemble des leviers disponibles, y compris la régulation naturelle, est le coeur du projet territoriale Dephy R2d2(1) piloté par Terres Inovia.
(1) R2d2, Restauration de la régulation naturelle et amélioration de la robustesse des cultures sur les plateaux de Bourgogne pour réduire durablement la dépendance aux insecticides : action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'environnement, avec l'appui financier de l'Agence française pour la biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses, attribués au financement du plan Écophyto.
RÉSUMÉ
CONTEXTE - L'altise d'hiver (Psylliodes chrysocephala) et le charançon du bourgeon terminal (Ceutorhynchus picitarsis) ont développé depuis 2014-2015 plusieurs mécanismes de résistance aux pyréthrinoïdes. Le phosmet constitue la seule alternative insecticide encore disponible dans les secteurs où les résistances sont fortes.
ÉTUDES - Plus que jamais, la combinaison des leviers agronomiques (date de semis, stratégies de fertilisation azotée, association avec des légumineuses gélives) est indispensable pour limiter les attaques de ces ravageurs et leur nuisibilité. Les travaux conduits ces dernières années ont ainsi démontré l'importance de disposer de colzas présentant une croissance continue tout au long de l'automne et une reprise rapide au printemps pour réduire la nuisibilité des attaques.
RÉSULTATS - Pour estimer le plus finement possible le risque de perte, Terres Inovia a déduit une règle de décision combinant un indicateur de pression en ravageurs et des indicateurs permettant d'évaluer la dynamique de croissance du colza à l'automne et à la reprise. Cette règle est aujourd'hui disponible sous la forme d'un outil numérique sur le site internet de l'institut.
MOTS-CLÉS - Altise d'hiver, charançon du bourgeon terminal, colza.
Données utilisées pour établir la grille de risque
Relation entre pourcentage de plantes saines et poids frais (Figure 1)
Cette relation est établie à partir de données collectées entre 2012 et 2018, dans trente essais visant à comparer différents leviers agronomiques (associations avec des légumineuses gélives, fertilisation au semis) et 191 parcelles agriculteurs localisées dans les principales zones de production de colza. La Figure 1 ne regroupe que des données en zones non traitées contre les larves d'altises et les charançons du bourgeon terminal.
Intérêt des leviers agronomiques pour limiter les attaques et la nuisibilité de l'altise d'hiver et du charançon du bourgeon terminal (Figure 2)
Les références sont issues de la compilation de dix-sept essais en blocs de Fischer à trois-quatre répétitions, conduits en 2016/2017 et 2017/2018 dans les principales régions productrices de colza, et dans lesquels plusieurs itinéraires techniques ont été comparés, notamment :
la fertilisation au semis (trente unités d'azote sous forme 18-46 ou amonitrate) avant le 31 août ;
l'association du colza avec des légumineuses gélives (féverole ; lentille/fenugrec/gesse ; lentille/fenugrec/trèfle d'Alexandrie).
Relation ente le nombre de larves d'altises par plante en entrée d'hiver et le pourcentage de plantes à ports buissonnants (Figure 4)
Cette relation est établie à partir de données collectées entre 2013 et 2019 dans vingt essais et dix-neuf parcelles agriculteurs localisées dans des secteurs où le charançon du bourgeon terminal est très peu présent (Yvelines, Poitou-Charentes, Picardie, Bretagne, Normandie).
Relation entre le nombre de captures de charançons du bourgeon terminal cumulées en cuvette et le pourcentage de plantes à ports buissonnants (Figure 5)
Cette relation est issue de suivis réalisés en zones non traitées dans 63 parcelles agriculteurs du Grand-Est au cours des campagnes 2017 à 2019.
POUR EN SAVOIR PLUS
CONTACT : c.robert@terresinovia.fr
LIEN UTILE : www.terresinovia.fr
BIBLIOGRAPHIE : - Ballanger Y., 1984. Observations agroécologiques sur l'altises d'hiver du colza (Psylliodes chrysocephala L.). Institut national agronomique Paris-Grignon.
- Cadoux S. et al., 2015. Intercropping frost-sensitive legume crops with winter oilseed rape reduces weed competition, insect damage, and improves nitrogen use efficiency, in 14th International Rapeseed Congress. Saskatoon, Canada, p. 149.
- Cook S., 2017. The insect pests of oilssed rape: biology and potential for control by IPM. Available at: https://www.eppo.int/media/uploaded_images/MEETINGS/Meetings_2017/ipm/03-Cook.pdf.
- Hébinger H., 2013. L'implantation, in Le Colza. France Agr, p. 165-179.
- Robert C., 2014. Suivis des vols de l'altise d'hiver (Psylliodes chrysocephala L.) dans des parcelles de colza du Poitou-Charentes et du sud-ouest de la France à l'automne 2011 et 2012, in AFPP, 10e Conférence internationale sur les ravageurs en agriculture. Montpellier, France.
- Robert C. et al., 2017. Suivi des résistances des populations d'altises d'hiver (Psylliodes chrysocephala) et de charançon du bourgeon terminal (Ceutorhynchus picitarsis) aux pyréthrinoïdes en France en culture de Colza, in 11e Conférence internationale sur les ravageurs et auxiliaires en agriculture. Montpellier, France.
- Robert C. et al., 2019. Réduire la pression charançon du bourgeon terminal et altise d'hiver, Phytoma n° 724, p. 25-29.
- Sauzet G., Cadoux S., 2019. Colza Point technique : Réussir son implantation pour obtenir un colza robuste. Éditions Terres Inovia. France.