Un projet de décret porté par la direction générale de la santé (DGS) propose d'ajouter à la liste des espèces animales dont la prolifération est nuisible à la santé humaine la processionnaire du chêne (Thaumetopoea processionea) (photo) et la processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa). En effet, ces chenilles produisent des poils urticants qui, par contact direct cutané ou par inhalation, peuvent entraîner des réactions urticariennes ou allergiques chez l'homme. Les mesures susceptibles d'être prises pour prévenir l'apparition de ces espèces ou pour lutter contre leur prolifération seront celles décrites à l'article D. 1338-2 et suivants du code de la santé publique (surveillance, prévention, information du public, valorisation et diffusion des connaissances scientifiques...). Le nombre de dossiers annuels d'intoxication à ces chenilles a été multiplié par quatre entre 2012 et 2019 (de 44 à 178 dossiers par an) (Anses - rapport d'étude daté du 19 juin 2020).
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