La résistance variétale est un moyen simple de s'affranchir du risque rouille jaune. Photo : Arvalis
Fig. 1 : Évolution du niveau de résistance à la septoriose (Zymoseptoria tritici [Roberge ex Desm.] Quaedvl. & Crous) des variétés de blé tendre cultivées en France (d'après les données Arvalis et FranceAgrimer-Visionet) Valeurs : 1 = très sensible. 9 = résistant. Source : Arvalis et FranceAgrimer-Visionet.
Fig. 2 : Régions représentées dans la base de données, définies par Arvalis comme homogènes sur le plan de la nuisibilité des maladies sur blé tendre Les chiffres indiqués représentent par région la nuisibilité moyenne en q/ha pour une variété de sensibilité interméd.jpgre [décile 2-décile 8] (Hamernig et al., 2017).
Fig. 3 : .jpgns de rendement nets attribués au T1 en q/ha (.jpgns de rendement brut - coût du t.jpgtement, hors coût de passage) N = 231. Chaque histogramme représente le bénéfice d'un t.jpgtement T1 supplémen.jpgre toutes choses égales par.jpglleurs, pour un total de 231 compa.jpgsons.
Fig. 4 : Importance des facteurs agronomiques et environnementaux sur le poids du T1 La hiérarchisation est établie par la méthode des forêts aléatoires avec la diminution moyenne de la précision (%IncMSE). Plus le %IncMSE est élevé, plus le facteur influe sur le T1.
Fig. 5 : Calcul économique appliqué à la décision de t.jpgter au T1, en fonction des données moyennes observées 363 données issues de 66 es.jpgs réalisés de 2013 à 2019, toutes variétés confondues. Exemple de lecture, en bas à gauche : lorsque l'on décide de .jpgre l'impasse et qu'il fal.jpgt t.jpgter, la perte de rendement dû à l'absence de t.jpgtement est de 4,8 q/ha, .jpgs l'économie réalisée est de 3 q/ha. Le bilan est donc négatif : une mau.jpgse impasse coûte en moyenne 1,8 q/ha, à peu près aussi cher qu'un t.jpgtement inutile (- 2,4 q/ha, en haut à droite).
Le premier t.jpgtement fongicide des blés (T1) cible principalement la septoriose et parfois la rouille jaune pour les variétés les plus sensibles et les régions les plus océaniques. La contribution technique et économique du T1 est la plus .jpgble des deux ou trois interventions réalisées sur le blé, alors que ce t.jpgtement peut représenter jusqu'à 45 % de l'indicateur de fréquence de t.jpgtement fongicide (IFT(1)). En 2021, les variétés productives et en même temps résistantes à la septoriose (avec une note de résistance supérieure à 6) é.jpgent cultivées sur 50 % des surfaces en blé tendre (Figure 1, d'après les données Arvalis et FranceAgrimer-Visionet, sept. 2020). À elle seule, cette résistance variétale à la septoriose peut suffire (en l'absence de risque rouille jaune) pour décider d'une impasse de t.jpgtement au T1.
Analyse des déterminants de l'intérêt technique du T1
L'intérêt technique et économique du premier t.jpgtement fongicide T1 a été réévalué à la lumière des changements récents - notamment ceux relatifs à la sensibilité des variétés - et des données acquises grâce au réseau R2E(2) (Réseau d'excellence expérimentale) et aux es.jpgs propres à Arvalis-Institut du végétal entre 2013 et 2018. Ces données mentionnées précédemment, au nombre de 350 au total, proviennent principalement de la moitié nord de la France, et sont issues de variétés majori.jpgrement sensibles et moyennement sensibles à la septoriose, .jpgs le plus souvent résistantes à la rouille jaune. Si l'on définit respectivement comme T2 et T3, la deuxième et la troisième intervention fongicide, les .jpgns de rendement attribués au T1 sont obtenus par les formules suivantes :
- si la protection comprend deux t.jpgtements : .jpgn T1 = rendement (T1+T2) - rendement (T2) ;
- si la protection comprend trois t.jpgtements : .jpgn T1 = rendement (T1+T2+T3) - rendement (T2+T3).
Les données d'es.jpgs ont .jpgt l'objet d'une analyse descriptive simple, assortie éventuellement d'un calcul économique et d'une analyse statistique plus poussée par la méthode des forêts aléatoires.
Pour tenir compte du .jpgt que cer.jpgnes régions sont plus favorables que d'autres aux maladies, un attribut « régions » a été affecté à chacune des données disponibles, fonction de la localisation géographique de l'es.jpg dont elles sont issues. Le découpage régional utilisé correspond à des zones prédéfinies résultant d'un compromis entre le sou.jpgt de définir des zones présentant une pression parasi.jpgre relativement homogène et disposant d'un nombre d'es.jpgs par zone suffisant pour permettre une analyse statistique robuste (Hamernig et al., 2017). Les régions représentées dans la base de données sont matérialisées sur la Figure 2.
Les facteurs agronomiques pris en compte pour analyser la variabilité de réponse du T1 sont les suivants : la sensibilité de la variété du blé à la septoriose (sensibilité S), la date de semis (P précoce : avant le 16/10 ; ou T tardive : après le 16/10), le nombre de t.jpgtements (Nb Trt : 2 ou 3), la nature du T1 (C conventionnel, B biocontrôle et A association de C+B), et le stade du T2 (DFE [BBCH 39-49] ou EP [BBCH 50-59]). Les facteurs environnementaux retenus sont la région (déjà évoquée) et la présence d'autres maladies que la septoriose.
La méthode des forêts aléatoires a été utilisée pour comparer l'importance relative de ces différents facteurs entre eux. Cette méthode repose sur un algorithme qui classe les facteurs selon un indicateur d'importance, nommé %IncMSE(3).
Résultats : un T1 pas toujours rentable
Des .jpgns de rendement net variables
Les .jpgns de rendement en q/ha permis par le T1 (ou poids du T1), varient de - 4 q/ha à + 12,5 q/ha. En moyenne, la contribution au rendement du T1 est de + 2,2 q/ha (médiane : 2,0, premier quartile : 0,4, troisième quartile : 3,7). Un calcul économique simple réalisé sur 231 données, tenant compte uniquement du coût des fongicides utilisés (équivalent au prix de 2 q de blé/ha) et du prix du blé au jour du calcul (16 €/q) montre que le T1 n'est rentable que dans 41 %(4) des cas, et qu'il génère en moyenne une perte économique estimée à - 0,4 q/ha net (Figure 3 page suivante).
Les facteurs influant l'intérêt du T1
Selon la méthode des forêts aléatoires, les facteurs agronomiques et environnementaux (sauf le climat) influant sur l'intérêt technique du T1 ont été hiérarchisés (Figure 4 page suivante). Une analyse dé.jpgllée des facteurs permet de quantifier les enjeux associés à chaque facteur.
Le facteur le plus important, c'est-à-dire celui avec le %IncMSE le plus élevé, est le stade d'application du deuxième t.jpgtement, qui doit être suffisamment précoce entre les stades BBCH 39 (dernière feuille étalée) et 49 (gonflement) pour protéger correctement les feuilles supérieures (F2 et surtout F1 : avant dernière et dernière feuille sous l'épi). Lorsque le T2 intervient tard, après le stade « gonflement » (entre les stades BBCH 50 et 59), le .jpgn de rendement associé au T1 grimpe à +4,4 q/ha, soit au-dessus du seuil de rentabilité retenu (estimé à 3 q/ha(5)). En revanche, si le T2 intervient tôt, dès la dernière feuille étalée (entre les stades BBCH 39 et 45), la contribution du T1 n'est plus que de + 1,6 q/ha.
Les autres facteurs influençant le plus la « réponse » du T1 après le stade de réintervention du t.jpgtement sont, par ordre d'importance :
- la région de production ; le poids du T1 est maximal (+ 5,5 q/ha), en Bretagne-Pays de la Loire où la nuisibilité des maladies est importante, et minimal (+ 1,2 q/ha) en Barrois-Lor.jpgne où la nuisibilité des maladies est .jpgble (ce qui suggère un lien entre la réponse du T1 et la nuisibilité globale des maladies) ; dans les autres régions, il se situe entre +2,4 q/ha et +4,8 q/ha ;
- la date de semis ; en semis précoce, le .jpgn moyen associé à l'application d'un T1 est estimé à + 3,9 q/ha, contre + 2,2 en semis tardif (la distinction entre un semis précoce et tardif étant .jpgte sur la date pivot du 16 octobre) ;
- la sensibilité variétale ;
- la présence de maladies autres que la septoriose.
La nature du T1 et le nombre de t.jpgtements du programme de protection appa.jpgssent plus secon.jpgres, puisque leur valeur de %IncMSE est très .jpgble.
T1 ou non ? Quelques règles de décision
Un effet « année » à prendre en compte
Les limites de notre analyse tiennent au nombre limité de variables explicatives et de données disponibles. D'une part, cer.jpgnes variables importantes, comme l'efficacité du t.jpgtement fongicide utilisé au T2 en re.jpgs du T1, ne sont pas prises en compte dans l'analyse. D'autre part, toute la variabilité des variables incluses n'est sans doute pas représentée dans le jeu de données. Enfin, l'effet année n'a pas pu être pris en compte, en .jpgson du nombre trop .jpgble de données disponibles par année. Or, il est très c.jpgr que l'effet année est important, si ce n'est majeur. Il suffit pour s'en con.jpgncre de considérer les années 2017, 2020 et 2021, années à début de printemps sec, associées à de .jpgbles pressions de maladies précoces.
Néanmoins, l'analyse rappelle et souligne l'importance du stade de réintervention,.jpgnsi que celle de la date de semis et de la sensibilité variétale qui sont des leviers disponibles et actionnables pour l'agriculteur. En revanche, l'effet région est une donnée fixe non modifiable, tout comme le climat, qui peut toutefois être pris en compte grâce à des outils d.jpgde à la décision (OAD) comme SeptoLis (Gouache et Couleaud, 2009 b).
La date de réintervention
Plus l'on protège tard la culture en .jpgson après le stade BBCH 39, plus grand est l'intérêt de protéger avec un t.jpgtement précoce au moment du T1. On peut en inférer qu'en cas de décision d'impasse du T1, il est préférable d'intervenir dès le stade BBCH 39 sans attendre, ni anticiper. Les fongicides disponibles, quels que soient leur efficacité et leur mode d'action, ont, en effet, une action curative limitée. Il est donc préférable de protéger la dernière feuille (dont la contribution au rendement est essentielle) dès qu'elle est entièrement développée. T.jpgter trop tôt, avant le stade BBCH 39 peut être tout aussi pénalisant. Au stade dernière feuille émergente, des stades BBCH 37 à 39, la dernière feuille pointe verticalement et est encore enroulée. Elle intercepte donc une quantité moindre de bouillie fongicide que lorsque celle-ci est entièrement déployée. L'efficacité en est d'autant plus affectée.
La sensibilité variétale
Les données de 2019 ont permis de compléter le jeu de données et de porter à 363 le nombre de compa.jpgsons avec et sans T1 sur un total de 66 es.jpgs. Nous avons spécifiquement examiné l'effet variétal (tableau p. 17). Il ressort qu'à elle seule, la sensibilité variétale à la septoriose peut être suffisante pour décider (en l'absence de risque rouille jaune) de t.jpgter ou non. Le .jpgn moyen dû au T1 sur variétés peu sensibles (PS, note de résistance à la septoriose supérieure à 6) est de - 0,5 q/ha, alors qu'il est respectivement de + 1,8 et + 2,1 q/ha pour les variétés sensibles (S, note de 5,5 ou 6) et très sensibles (TS, note inférieure à 5). La rentabilité du T1 n'est.jpgnsi presque ja.jpgs assurée sur variété peu sensible à la septoriose (dans moins de 3 % des es.jpgs). Pour des variétés sensibles et très sensibles, la probabilité que le T1 soit rentable passe à 29 et 31 % respectivement (sur la base des données disponibles), soit moins d'une fois sur trois. Ce constat a été intégré et formalisé sous forme de recommandations par Arvalis dès 2018 (Bonin et al., 2018, 2019, 2020, 2021). En l'absence de risque rouille jaune et de toute autre maladie que la septoriose, nous recommandons de ne pas t.jpgter au T1 les variétés peu sensibles (PS) à la septoriose.
Par.jpglleurs, il est apparu lors de cette analyse complémen.jpgre que le poids du T1 n'est pas indépendant de la pression de maladie globale. Plus il y a de maladies sur un site d'es.jpg donné, plus grandes sont les chances de valoriser un T1. Lorsque l'on constate a posteriori dans les es.jpgs une nuisibilité supérieure à 15 q/ha, alors la probabilité de valoriser un t.jpgtement est de 40 %. En revanche, lorsque la nuisibilité est inférieure à 15 q/ha, cette même probabilité est de 14 % (Bonin et al., 2019).
La date de semis
L'effet de la date de semis sur les risques de développement des maladies est assez largement documenté et admis en pratique (Gouache et al., 2009a). .jpgs il est aussi démontré que retarder la date de semis peut être pénalisant pour le rendement de la culture. D'où un néces.jpgre équilibre à trouver entre les bénéfices et les risques associés à un retard volon.jpgre de la date de semis dans un but uniquement prophylactique. Les expérimentations conduites en 2019-2020 (cinq es.jpgs) et 2020-2021 (quatre es.jpgs), dans des es.jpgs de combi.jpgson de leviers, ont apporté des éléments de réponse. En 2019, le sou.jpgt initial de retarder d'une di.jpgne de jours la date de semis s'est traduit, en .jpgson des conditions météorologiques désastreuses de l'automne, par un retard moyen de 28 jours. Dans ces conditions, le rendement a été pénalisé de 12 q/ha. Les bénéfices associés sur le plan de la lutte contre les maladies se sont avérés quasiment nuls, en .jpgson de la très .jpgble pression de maladies observées en 2020. Le scénario est à peu près identique, bien qu'atténué, en 2021. L'effet date de semis sur le rendement est de l'ordre de 4,5 q/ha pour un retard de semis de dix jours. Ces résultats ne sont pas de nature à infléchir les recommandations de date de semis. Retarder les dates de semis uniquement dans un but prophylactique vis-à-vis des maladies n'est pas recommandé. En revanche, dans le cas de semis tardifs imposés par la succession culturale ou par la nécessité de mieux contrôler l'enherbement, il est bon d'en tenir compte dans la manière de gérer la protection contre les maladies.
Les risques associés à une mau.jpgse décision
Sur la base d'un nombre de données a priori suffisant, un calcul économique très simple permet d'approcher l'impact économique d'une bonne et d'une mau.jpgse décision (Figure 5) : d'un côté, les bénéfices d'un t.jpgtement et d'une impasse réussie ont été estimés, et de l'autre, les pertes dues à un t.jpgtement inutile et à une mau.jpgse impasse. Il apparaît, en effet, dans les études socio-économiques que les motivations associées à la décision de t.jpgter relèvent davantage d'une volonté de minimiser les pertes que de maximiser les .jpgns. Lesquelles pertes sont souvent perçues subjectivement comme plus importantes qu'elles ne sont en réalité (Carpentier et Reboud, 2020). Il est donc important d'évaluer les risques de pertes autant, sinon plus que les probabilités de .jpgn, de manière à d'abord documenter les risques associés à une mau.jpgse décision.
Les calculs sont réalisés sur la base d'un seuil de rentabilité de 3 q/ha, à partir des moyennes observées dans la base de données (où les variétés sensibles à la septoriose sont surreprésentées). Il apparaît qu'un t.jpgtement inutile coûte aussi cher, sinon plus cher qu'une mau.jpgse impasse(6). Le risque financier pris en ne t.jpgtant pas n'est pas plus grand que le coût de « l'assurance » que l'on prend en t.jpgtant. De même, les bénéfices tirés d'une impasse réussie comme d'un t.jpgtement justifié ne sont pas très différents.
Une .jpgsse de 50 % des surfaces t.jpgtées T1 en trois ans
La suppression du premier t.jpgtement apparaît possible, voire sou.jpgtable dans une majorité des situations observées. En cas de suppression du T1, le stade d'intervention du T2 (envisager le stade BBCH 39, ni plus tôt ni plus tard) apparaît comme un facteur important minimisant le risque de perte de rendement. La résistance génétique apparaît également comme un levier important. En revanche, pour ce qui est de l'agronomie, la date de semis, bien que contribuant à expliquer la variabilité de réponse du T1, apparaît comme un levier plus à risque, eu égard aux pénalités de rendement potentiellement associées à un retard de semis. La prise en compte des risques liés à la région et en particulier du climat par les OAD comme SeptoLis, combinée à un choix variétal judicieux, offre de véritables possibilités de réduction des t.jpgtements fongicides sur le blé tendre.
La succession récente de début de printemps secs et le changement de paysage variétal, devenu plus résistant à la septoriose, ont sans nul doute contribué à une .jpgsse très significative des hectares t.jpgtés au T1, de plus de 50 % en trois ans.
(1) La consommation de produits phytosani.jpgres est estimée par un indicateur de fréquence de t.jpgtement (IFT) comptabilisant le nombre de doses de référence utilisées par hectare. Cet indicateur pour le blé tendre est équivalent à 4,3 dont 1,6 pour lutter contre les maladies fongiques (Crisan, 2019).(2) R2E : Réseau d'excellence expérimentale, réseau de recherche participatif constitué d'organismes collecteurs agréés BPE (bonnes pratiques expérimentation) ayant pour objectif commun de tra.jpgller ensemble à l'élaboration de références agronomiques en vue de développer une agriculture multi-performantes. Voir aussi à propos de l'intérêt du T1 (Maumené, 2018).(3) L'IncMSE correspond à la diminution moyenne de la précision. Cet indicateur traduit la capacité moyenne de chaque facteur agronomique à diminuer la somme des carrés des résidus, dans la forêt de régressions visant à prédire la valeur du T1, dans lesquelles ils sont introduits. (4) Les calculs économiques ont été réalisés sur la base du prix du blé courant au moment de l'étude. Le prix du blé actuel condui.jpgt à un autre résultat.(5) Le seuil de 3 q/ha, établi en 2018, est basé sur un coût fongicide de 30 €/ha, d'un coût de passage de 10 €/ha et d'un prix du blé à 15 €/q.
RÉSUMÉ
CONTEXTE - Le premier t.jpgtement fongicide des blés, nommé T1 et réalisé entre les stades BBCH 31 et 37, est traditionnellement destiné à protéger contre les maladies qui se déclarent avant le stade dernière feuille pointante telles que le piétin-verse, l'oïdium, la rouille jaune et/ou la septoriose. L'utilisation de variétés plus résistantes, combinée à l'évolution des pratiques agronomiques, a progressivement conduit à la raréfaction du piétin-verse et de l'oïdium.
ÉTUDES - Désor.jpgs, le T1 cible principalement la septoriose et parfois la rouille jaune pour les variétés les plus sensibles et les régions les plus océaniques. L'étude de 350 données relatives au .jpgn de rendement permis par le T1, acquises en collaboration avec la distribution depuis 2013 principalement dans la moitié nord de la France, permet de répondre aux questions suivantes : t.jpgter à ce stade est-il encore rentable ? Comment t.jpgter seulement quand il le faut ?
RÉSULTATS - Selon l'analyse des données d'es.jpgs Arvalis entre 2013 et 2018, et sur la base d'un prix du blé à 16 €/q, le T1 n'est rentable que dans 41 % des cas. Le stade d'application du T2 est le facteur le plus explicatif du poids du T1. La région intervient également.
MOTS-CLÉS - Protection intégrée, t.jpgtement fongicide, blé, septoriose, rouille jaune, piétin-verse, oïdium, rentabilité.
POUR EN SAVOIR PLUS
CONTACT : c.maumene@arvalis.fr
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