Actualités et réglementation
p. 16, une substance active qui fait parler d'elle
L'accumulation du cuivre dans certains sols et sa toxicité en font une substance candidate à la substitution. Quels sont les usages en France ? Que sait-on vraiment des impacts ? Est-il possible de le remplacer ? Autant de questions auxquelles la R&D et les instances françaises et européennes cherchent à répondre.
p. 20, les conditions de la réapprobations en 2018
Le cuivre a été réapprouvé jusqu'au 31 décembre 2025 sur la base d'un rapport de l'Efsa publié en 2018. Ce rapport identifie plusieurs risques et les mesures de réduction à appliquer (EPI, ZNT). Il mentionne aussi la nécessité d'adapter les méthodologies d'évaluation.
Propriétés physico-chimiques
p. 23, une mobilité dépendante des conditions pédologiques
La concentration totale de cuivre dans un sol n'est pas suffisante pour évaluer sa toxicité. Cette dernière dépend de la mobilité des ions Cu2+. Les paramètres principaux influençant cette mobilité sont le pH du sol, son potentiel d'oxydo-réduction et sa teneur en matière organique.
Impacts sur la qualité biologique des sols
p. 28, des questions d'accumulation et de doses
Une synthèse bibliographique dresse un bilan des études d'impact du cuivre sur la faune du sol. Si les seuils d'écotoxicité proposés restent élevés (dans les sols et les doses apportées), les auteurs relèvent aussi les limites méthodologiques de ces études.
À la recherche d'alternatives
p. 33, p. 37, quelles solutions au vignoble et en arboriculture fruitière ?
Les filières n'ont pas attendu le renouvellement du cuivre pour tenter de trouver des alternatives. Que ce soit contre le mildiou de la vigne ou la tavelure du pommier, la solution parfaite n'existe pas.
VALÉRIE VIDRIL